On écrit de Roulers, le 2 août De
puis quelques jours, les courses de chevaux
dans nos Flandres prennent de l'extension.
Nous avions les courses deGand, Bruges,
Waereghem et Iseghera et bientôt nous
aurons celles de Roulers, car la société
équestre de cette ville travaille très active
ment l'organisation de la première
course, qui aura lieu le 31 de ce mois. Déjà
on y remarque un entrain extraordinaire
de la part des nombreux amateurs de che
vaux, qui ne négligent ni peioes ni dépen
ses pour donner cette fête tout l'éclat
désirable.
Nous lisons dans le Journal de Huy
Dimanche dernier M. le prince de Ligue,
qui habite le château de la Neuville sous-
Huy, a fait une chute de cheval si malheu
reuse qu'il s'est brisé une côte. L'état du
prince ne donne cependant aucune inquié
tude.
La rumeur publique annonce la dé
couverte d'un fait atrange. Un enfant des
tiné l'école de réforme de Ruysselede
aurait été laissé par oubli, depuis plusieurs
mois dans la prison cellulaire d'Anvers.
Un individu a parié hier de nager
sur le dos dans l'Escaut, Anvers, pendant
un quart d'heure avec une paire de lunet
tes sur le nez. Il a en effet exécuté son pari,
mais la longue le soleil dardant ses ar
dents rayons travers les lunettes, lui a tel
lement brûlé les yeux qu'il s'est vu obligé
de mettre un terme celte intéressante
expérience. Aujourd'hui le pauvre diable
a la vue tellement abîmée qu'on craint qu'il
ne devienne aveugle.
Nous avons parlé d'une revue géné
rale de l'armée qui aurait lieu Bruxelles,
pendant les fêtes de septembre après la
levée du camp.
Il paraît que cette revue aurait pour
objet principal de s'assurer, par une grande
expérience, des resources que procure
raient nos chemins de fer, dans un temps
donné, pour une agglomération des trou
pes sur un point déterminé.
Voici un fait qui prouve une fois de
plus combien il est dangereux de boire
irais quand on a fe corps très échauffé.
Dernièrement, un jeune homme de Prayon,
grand amateur de pigeons, portait un pi
geon de retour au siège de la société; il
avait faire un assez long parcours, et
naturellement il courut le plus rapidement
possible, car un autre concurrent pouvait
arriver avant lui. Il commit alors l'impru
dence de boire un verre de bière; deux
heures après il était mort! Qu'ajouterons-
nous un tel avertissement? C'est qu'il
est prudent, avant de boire, de faire sé
journer un instant le liquide danslabouche
3fin de lui donner une température conve
nable par cette sage mesure, et en ne bu
vant que peu, on évitera tout fâcheux
accident.
Un amateur de roulette, aussi super
stitieux que joueur, prend place au tapis
ayant ses côtés deux bossus, loués spé
cialement par lui pour donner la veine;
en outre, il étale devant lui une pièce per
cée, deux mètres cinquante de corde de
pendu et une demi-douzaine d'autres féti
ches. Après avoir préalablement passé la
tnain sur le dos de ses deux voisins, il
met cent francs sur le 35. il perd et re-
commense, nourrissant le même numéro
symbole des deux bossus, pendant toute
la séance. Tous les numéros sortaient,
l'exception du 35.
Notre homme désespéré, quitte le jeu et
remet ses porte-chance deux louis, prix
convenu, plus cinq francs.
l.e partage de cette dernière pièce occa
sionna une rixe entre les deux Mayeux ils
se prennent aux cheveux et dans la ba
garre, les deux bosses tombent terre
Le décavé n'eut d'autre consolation que
de faire subir ces fallacieuses échines un
traitement orthopédique dans lequel sa
cane joua le principal rôle.
Encore un jeune homme que le dé
sert de la Chartreuse attire el pour qui
l'habit des cénobites a semblé la plus en
viable des parures. M. Vener, garde du
génie, vient d'entrer comme novice au
couvent de la Grande Charteuse.
On raconte que lorsque ce jeune officier
du génie, qui, devant Sébastopol, avait fait
vœu la Vierge de lui consacrer son épau-
lette si elle le tirait d'un péril imminent
auquel il était exposé, vint après avoir
déposé son ex volo sur l'autel de Notre-
Dame de Casalibus, où il se voit encore
confier au général de l'ordre son désir de
se faire chartreux, celui-ci, après l'avoir
longtemps interrogé, voyant sa vocation
irrésistible, l'admit au nombre des novices
et dit, faisant allusion au rang du nouveau
novice et celui qu'occupaient jadis dans
le monde les religieux soumis désormais
sa seule autorité
Maintenant, mon frère, nous formons
un état-major complet. Uauphine).
Les restaurateurs de Marseille vien
nent de passer une convention entre eux
pour s'interdire d'acheter du gibier avant
l'ouverture de la chasse, sous peine d'une
amende de 300 fr. C'est s'y prendre habi
lement pour décourager les braçonniets.
Un incident singulier s'est produit
récemment, l'occasion d'un enlerrement
dans le petit village polonais de Rydzow,
dans la Silésie prussienne.
Dans ce village vivait en paix et content
un vieux couple. Depuis plus de vingt ans,
le prévoyant Philéraon s'était pourvu de
cercueils pour lui et pour sa Baucis.
Mais les années se succédaient, sans que
l'un des conjoints mourût et comme les
cercueils occupaient de la place, la vieille
s'en servit comme d'une armoire pour y
renfermer des fruits verts ou secs.
Le mari mourut enfin dans le courant
de juin de celle année. La veuve s'empressa
aussitôt de vider l'un des cercueils, dout
elle fit passer le contenu dans l'autre, pour
coucher le mort dans sa bière.
Les funérailles eurent lieu avec la pompe
accoutumée et quatre robustes jeunes
gens emportèrent le mort au cimetière, où
on le descendit dans la tombe, pendant
que le prêtre récitait des prières. Le défunt
avait même eu les honneurs d'une petite
oraison funèbre.
Or, il advint que, comme la veuve dé
solée allait chercher quelques jours plus
lard des fruits dans le cercueil destiné
elle-même elle y découvrit, au lieu de
prunes et de poiresle cadavre de son
mari.
Force fut de recommencer les funérailles
du vieillard et de déterrer le cercueil aux
fruits pour le remplacer par l'autre.
Les journaux français, anglais, hol
landais et allemands commencent s'occu
per des fêles et du tir international de
Liège.Tout annoncequel'élranger arrivera
en foule Liège.
Un Américain vient d'imaginer un
nouveau moyen de faire fortune. Il a ou
vert New York un hôtel-restaurant ayant
pour enseigne Au jour le jour. Voici com
ment il procède
Chaque matin, alors qu'il présente la
carte payer ses consommateurs, il tient
dans la main un sac contenant autant de
numéros qu'il y a de clients celui qui
amène le plus haut a été nourri, chauffé,
servi gratis; il reçoit en plus un dollar.
On dit que les chalands abondent.
- Les shakers ou treinbleurs de l'Amé
rique professent pour toute distraction
mondaine une grande horreur. Ces sectai
res s'attireraient un mauvais parti s'ils es
sayaient d'agir chez nous comme ils le font
sur le sol libre de l'Union. Le conseil de la
secte ayant appris, il y a quelques jours,
qu'un frère se livrait l'exercice du vélo
cipède, l'a poursuivi, jugé et anathématisé.
D'après la teneur de la sentence, l'instru
ment de dépravation a été confisqué pour
être détruit par la hache
Les vêtements chauds sont les vêlements
amples et bien fermés au cou et la cein
ture qui laissent autour du corps comme
une sorte d'enveloppe d'air travers la
quelle la chaleur du corps ne se dissipe
pas, ou très peu; 2* Les vêtements formés
de substances qui conduisent le plus mal
la chaleur comme la laine, les fourrures et
les étoffes ouatés; 3® Les vêtements blancs
dont le pouvoir émissif est plus faible ou
qui cèdent moins de la chaleur qui les
pénètrent.
FRANCE.
Oq lit dans le Mémorial diplomatique Nous
avons dit que l'Impératrice des Français désirait
profiter de son voyage Constanlinople poor ap
puyer de son influence personnelle les réclamations
ces catholiques relativement aux sauctuaires usur
pés p*r les sectes schisroatiques.
Voici la liste des sanctoaires et des autres lieux
réclamés par les catholiques
i* Le monument do Saint-Sépulcre;
2® La grande coupole qui le surmonte;
4® L'emplacement des tombeaux des rois francs
au pied do Calvaire
5* La possession mixte de l'autel du Calvaire,
où f«» plantée la croix du Sauveur;
6° Les sept arceaux de la Vierge;
7® l.e tombeau de la Vierge et l'église qui le
renfer me;
3* La grande église de Bethléem et les jardins
qui eu dépendent.
L» preuve incontestable que les réclamations des
catholiques sont fondées gît dans ce fait concluant
qu'à l'époque de l'iuceudie de i8o8 la plupart de
ces sanctuaires étaient encore exclusivement entre
les mains de nos religieux.
Une feuille française spécialement consacrée
l'agriculture, et dont l'opinion fait autorité en
ces matières, résume ainsi les informations recueil
lies sur la moisson de '869 La récolte du blé
sera celle d'une année moyen ne, c'est-'a - dire qu'elle
suffira aux besoins de la consommation. Si. trom
pant les prévisions générales, elle était insuffisante,
le déficit serait peu considérable.
ANGLETERRE.
Sa »ex-»oos combien la poste a distribué de let
tres en Angleterre en 1868? Si votre imagination
ne recule pas devant des calculs effrayants, lisez et
supputez. Le nombre des lettres a été, en chiffres
ronds, de 808 millions; c'est en moyenne 26 lettres
par personne et 149 par maison. Cette moyenne
n est pas uniforme pour les (rois royaumes tandis
que chaque Anglais a reçu 3o lettres, chaque
Écossais n'en a eu que q4, et chaque Irlandais 10
seulement. Le nombre des livres, journaux 00
échantillons distribués par le boot post, durant
celte même anoe'e 1868, a été de plus de 106
millions.
Les femmes s'émancipeut en Ecosse. Ceci
veut si.uplement dire qu'une carrière généralement
réservée aux hommes leur est maioteuant ouverte.
C'est la faute a M. Lowe. Le chancelier de l'Échi
quier a astreint tous les gens qui ont un cocher h
leor service a prendre une patente, qu'il faut
acheter de l'Excise h beaux deniers comptants.
I Les Écossais, qui sont les Auverguats de la
Grande-liretague, ne connaissent pas de petites