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FRANCE.
Paris, il août.
L'Empereur est le'gèreraent indisposé. S. M. a
reçu cependant hier soir les se'oateursuiais son
départ pour lecarnp de Châ Ion s est ajourné samedi.
L'état du maréchal Ntel est aggravé et désespété.
Lesin formations relsti es au différend eotrele
Sultan et le vice- roi sont de plus en plus rassurantes.
On vieot de dresser la statistique officielle de
toutes les personoes venues a Paris l'occasion de
l'Exposition universelle de >867. Le total des
visiteurs a été moins grand qu'on ne le supposait
il s'est élevé 582,2o5 personnes, dont 200,347
étrangers. Parmi ces derniers, la statistique officielle
a relevé 59,367 Anglais, 48,865 Allemands,
l46 Océaoieos, 27,368 Selges, 33 Géorgiens,
4,"79 personnes titrées, 5o,355 propriétaires,
4,289 prêtres, 520 journalistes, 115 directeurs de
poste, 222 armateurs, 5o 1 hommes de lettres, 23
rabbins, 4 Cochiochiuois et 19,212 photographes.
Voici d'intéressants renseignements sur la
mise en adjudication des célèbres Clos-Vougeot et
Romauée-Conti, qoi a eu lieu Beaune (Côte-H'Or).
Les trois bougies se sont brûlées sans enchères
pour le Clos Vougeot. La Romanée-Conti a été
eusuite mise en vente.
Quatre avoués ont enchéri sur les premiers feox
par 5oo francs jusqu'à 186,000. A ce chiffre un
cinquième avoué a mis 5oo fr, sur le dernier fen
alors la lotte a recommencé par enchères de 5oo et
de 1,000 fr. On est arrivé comme cela en quelques
-secondes 2o5,ooo fr. Un sixièmeavoué de Beaune
a fait son apparition et le prix a monté 259,000 fr.
La Romanée-Cooti a été adjugée définitivement
3 M. Paul Guillemot, le chef du buffet de la gare
de Dijon.
C'est la mort subite du régisseur depuis de lon
gues années du Clos-Vougeot qui eu a empêché la
vente. M. Roux a été frappé de la foudre en allant
la gare de Vougeot la feucontre de sa femme,
qui arrivait des eaux.
L'adjudicataire de la Romanée-Conti, M. Paul
Guillemot, est un homme de 45 ans environ, qui
était, il y a une quinzaine d'années, employé
D,j on. Oo lui prêta cette époque quelques fonds
avec lesquels il acheta le buffet de la gare, et depuis
il est devenu ou riche négociant en vins.
La Romauée - Conti a été vendue raison de
i32,4io fr. l'hectare, non compris les frais.
On parle d'une snrenchère.
Tous lescoocurreotsétaient de la Bourgogne,sauf
.M. de Croes, qui demeure Mons (Belgique).
Voici le nombre d'étrangers arrivés jusqu'ici
dans les principales villes d'eaux
Baden, 23,892; Wiesbaden, 25,4y 1 Vichy,
i4,5oo; Carlsbad, 9.744; Spa, 8,970; Hombourg,
8,587; Teplitz, 7,245; Ems, 6,252; Schwalbach,
6,17 1; Aix-la Chapelle, 5,34o; Kissingen, 5,226;
Marienbard, 4,583; Pyrmont, 4,5o2; Creuzoach,
4,476; Ostende, 3,812; Wildbad, 5,3g5; Nau-
heioi, 2,5io; Ischt, 2,o42.
Mm" de Seebach, fille du chancelier Nessel-
rode et femme de l'ancien ambassadeur de Saxe
Paris, s'est couvertie au catholicisme; le Pape a été,
selou la Gazelle de Constance, son parrain.
ANGLETERRE.
Le doc de Ilamilton, célèbre sur le turf, a pris la
résolution plus 00 moins spootanée, de vendre le
plus beau fleuron de soo patrimoine, la propriété
de l'île d'Arran, située sur les côtes d'Ecosse, qui
lui appartient tout entière. Le jeoDe marquis de
Bute a offert de s'en rendre acquéreur pour la
somme ronde de 4oo,C>oo liv. st.; mais un simple
raffineor d'boile de pét'ole, M. Young, de Glascow,
a eochéri la barbe du noble et richissime marquis
il offre 45o,ooo liv. st., et c'est lui, selon toute
probabilité, que le fief du duc et pair passera dé
finitivement.
Les découvertes de diamants se succèdent sur
les territoires anglais et hollandais du cap de
Bonne-Espérance. Les joomaux arrivés par la
dernière malle parleDt d'un de ces petits cailloux,
trouvé récemment, dont la renommée porte la
valeur 80,000 liv. st.
ITALIE.
On écrit de Naples, le 21 juillet, lAthœneum
De diverses parties de celte provioce noos rece
vons des récits sur les dévastations produites par
les sauterelles. Le 12 de ce mois, dit le Piccolo
Giornale, les sauterelles(acridium migratorium)
ont eavahi le district de Cassano delle Murge. Pen
dant quatre heores, elles o'oot cessé de s'avancer,
recevant des renforts qui se soccédaieot semblables
des nuages. Les oliviers et les vigoes, heureuse
ment, n'ont pas été attaqués; mais les plaDlations
de coton et les jardins remplis des produits de celte
saison ont été entièrement dévastés,
L'expérience vient de prouver que si la fomée
ne détroit pas les snuteielles, au moins elle arrête
leur course; les terrains, les cours, les granges,
remplis de gerbes qui doivent être battues sont
entourés de vaisseaux de terre dans lesquels on
brû'e du bois, du goudron, du fumier desséché.
Les propriétaires cultivateurs de ce district désolé
brûlent en ce moment les cbanmes, afin de préve
nir une autre invasioD.
D'après mes propres observations, je crois qu'il
est impossible d'empêcher les migrations de ces
animaux destructeurs. Us montentils escaladent
les murs les plus élevés. J'en ai vu descendre des
quantités d'un rocher haut de plus de 1,000 pieds.
Ni le feu ni l'eau ne peuvent les empêcher d'avan
cer. Si on eo tue des myriades, d'autres myriades
s'approchent, prennent leur place, et cela avec
aotant de régularité que peuvent le faire, dans une
manœuvre, des légions disciplinées. Tout ce qu'on
peut tenter pour arrêter et détruire ces invasions
produit peu d'effet; il faut les prévenir par des
précaotions, et la meilleure c'est de faire la chasse
aux œufs des sauterelles l'hiver et au commence
ment du printemps. Pendant plusieurs saisons, cette
précaution a eu un irès-graod succès dans diverses
parties de l'Italie.
Ce n'est pas le seul fléau dont l'agriculture,
dans quelques-unes de nos contrées, souffre eo ce
moment. La maladie de la vigne, qui n'a jamais
disparo, se montre cette année très-violente. Trois
fois les propriétaires des environs ont soufré leurs
vigoes, mais la maladie augmente. Le raisin devient
noir, s'ouvre, et se réduit en UDe petite boule qui
ressemble de la cendre.
Plusieurs personnes parlent aussi d'une autre
maladie qui a paru daus quelques districts. Je n'en
ai vu moi-même aucnn symptôme. Cette maladie,
qui serait pire que tontes celles qui ont désolé ce
pays, attaque non pas le fruit, mais l'aibre même,
l'olivier aussi bien que la vigne.
RUSSIE.
Il y a quelques jours, ou a mis exécution, Nijni
Novgorod, la seuiruce récemment prouoncée contre le
conseiller d'Étal Verderevsky convaiucu de s'être rendu
Coupable ite taux eu écriture publique el de vol au préjudice
de l'Etat.
Verderevsky avait été l'iustigateur et le principal auteur
d'un vol de plusieurs millions de pouds de seldécouvertil
y a quelques mois, dans le magasin de Nijni-Novgorod.'Il
avait été condamué dix ans de travaux forcés.
Il a été amené sur la place publique, où l'arrêt devait
lui être lu. Son appniou causa une émotion indicible sur
la foule immense qui assistait cette triste cérémouie. C'est
un homme de haute taille, âge de soixante-quatre ausd'une
physionomie expressive, laquelle une chevelure et une
le
barbe blanches dounaieut une grande doue, nr Sou- man
teau grossier des déteuus. le condamné portant une chemise
de toile fine, un panlalm noir et des bottes vcrniis, a ses
doigts brillaient des bagnes d'nn grand piix
La sentence lue, le boaireau fit joué son epee au-dessus
de la léte de Verder. vsky puis le fit nmutty >ut une sorte
d'échafaad dressé au milieu de ta plaoe; il te lia a un poteau
et lui attacha l'arièt de condamnation sur la poitrine.
Au bout de dix miool.s, les condamné fut détaché,
descendit de l'échafaud, puis fut londnit au milieu d'une
fille de condamnés aux travaux foicéset fut emmené avec-eux.
[.ex assistants se retirèrent vivement impiessiomués par
le spectacle auquel ils venaient d'ass steg.
PILULES D'HOLLOWAY. Le Foie et leRoytunè.
Les effets pénétrants et pernicieux du froid et du vent
éuervent les plus fortes constitutions, dérangent tes fonctions
de la peau, et couséqiïcornent jettent, dans une mauvaise
proportion, le sang daus les organes intestinaux Les seuls
moyens d'éviter le mal dans ce cas, cous stent augmenter
les séorétious des organes engagés, but qui peut être atteiut
facilement par l'emploi des Pilules d'Holloway Ces Pilules
donnent la faculté au foie et aux rognons de se rétablir
d'eux-mêmes rapidement et sucement de toute oppressive
congestion, et eu même temps rétablissent une ciicolation
du sang bien proportionnée. Le résultat salutaire est obtenu
sans que les Pilules engendrent aucun mal Les Pilules
d'Holloway purifient el fortifient en même temps; elles
augmentent l'appétit et rerideut le plaisir au palais, sans la
crainte de la dyspepsie ou de désoidres pires
Santé tous par la douoe Revalenla Du Barry qui guérit,
sans médecine, ni purges, ni frais, les dyspep-ies, gastrites,
gastralgies, glaires, vents, acidités, pituites, nausées, renvois,
vomissements, constipation diarrhée, toux, astlnue, phthisie,
tous désordres de la poitrine, gorge, haleine, voix des bron
ches, vessie, foie, reins, intestins, muqueuse, cerveau et
sang 70,000 curesy compiis celles de S. S. le Pape, le duc
de PluskowMra« la marquise de fiiéhaii etc etc. Plus
nourrissante que la viande, elle économise 5o fois son prix en
d'autres remèdes.
Cure N° 62,476. Dieu soit béni! la Revalesta du Barry a
mis fin mes 18 ans de souffrances horribles de l'estomac et
mauvaise digestiou. J. Comparet, curé Sl"-Itomaine-des-lsles.
Cure N° 65,3u. Dieu soit béni! votre délicieuse Reva
lesta m'a sauvé la vie et rendu la santé A. Brunelière, curé*
Vervant. Cure N» 53,860. M"* Gallard, rue du Grand-S'-
Micbel, 17, Paris, d'uue phthisie pulmonaire. Cure
N" 47,421 M"' E. Jacobs, de souffiances horribles des netfs,
indigestions, éruptions, hystérie, mélancolie.
En boites de i;4 Lil., a fr. a5; 17a k.,4 fr* 'e il. 7 fr
6 kil 3a fr la kit., 60 fr. -- La Revalenta chocolatée rend
appétit, digestioD, sommeil et énergie aux personnes et aux
enfants les plus faibles, et nourrit dix fois mieux que la
viaude et que le chocolat ordinaire. -> En boîtes et en tablettes
de 12 tasses, fr. a-a5 de 876 tasses, 60 fr., ou environ 10 c.
la tasse. Envoi contre bon de poste. Barkï du Barry et
C°, îa, rue de l'Empereur, Bruxelles.
Se vend Ypres, chez MM. Frysou, pharmacien Becuwe,
pliai 111 G. Veys, pharm., et Marieu, pâtissier, et dans toutes
les villes, chez les premiers pharm., épicierset confiseurs 7.
YPRES, i4 AOUT 1869.
F.T4T Indiquant tes quantités et le prix moyen
des tSralns, Fourrages et autres produits agri
coles vendus au marché de cette ville
NATURE
QUANTITÉS
PRIX
5
des
VENDUES.
NIÏE.V
i 1
0
par 100
cn
Grains et Denrées.
Kilogrammes
kilogrammes.
o JL
Cm
Froment
19,500
33- 00
80
1,70°
22 00
73
Avoine
200
26 5o
44
Pois
200
26-00
80
1 Féveroles.
5oo
26 75
80 j
Pommes de terre
4,5oo
6-5o
Beurre
255-OO
Idem pour les fondations de 5o c5. 1,000 gr.