PRUSSE. I! n'est ni en bois, ni en tôle, ni en cuir, mais en... papier, et ne pèse que 22 livres anglaises. j*«g L'Association britannique s'est occu pée, dans une de ses dernières séances, de "la meilleure manière de construire un pont sur le Pas de Calais. Le projet qui a été présenté ce propos est celui de M. Battman, ingénieur, qui a présenté son plan comme étant la fois de lui et de M. Revy, ingénieur, de Vienne. Ce projet consisterait dans l'établissement d'un chemin de fer tubulaire en fer forgé qui serait immergé au fond de la mer. La construction même se ferait dans ces conditions au moyen d'une cloche ho rizontale dans l'intérieur de laquelle on établirait successivement les diverses sec tions du tube, en poussant cette cloche en avant, mesure que les travaux avance raient eux mêmes. Les deux points d'at- terrissement seraient le cap Grisnez, sur la côte de France, et un point situé tout près de Douvres, sur la côte anglaise. La distance entre ces deux points est de 22 milles, avec uneprofondeurd'eau moyenne «le HO pieds. Les dépenses présumées d'établissement sont de 8 millions sterling et les dépenses annuelles d'exploitation seraient de 150,000 liv. sterl. Le trajet, par un train petite vitesse, se ferait en une heure six minutes et par grande vitesse en quarante cinq minutes. Il pourrait pas ser par le tube, journellement, 5,000 voya geurs et 10,000 tonnes de marchandises. Ce projet demanderait cinq années pour son exécution. (Daily-New s.) L'ordre des avocats de Naples, dit la Gazelle des Tribunaux, vient d'être appelé décider une grave question qui lui a été soumise par un de ses membres celle de savoir sirecevant un cartel de la partie contre laquelle un avocat a plaidé, celui ci peut refuser de se battre ou doit accepter le (téfll? Les membres du barreau napolitain ont été d'avis qu'un avocat ne devait pas aller sur le terrain l'occasion de ce qu'il aurait pu dire ou écrire l'appui de la cause qu'il aurait pu dire ou écrire l'appui de la cause qu'il défendait. On lit dans le Movimento du 18 On mande de Plaisance le 16: Hier soir est arrivé en notre ville un terrible accident l'occasion des fêtes d'août, on lirait des feux d'artifice que l'on avait fait venir de Milan. La place était encombrée de monde et chaque pièce qui partait éclataient de bruyants applaudissements. A neuf heures et demie eut lieu une terrible et formidable explosion. Un mortier qui devait faire partir une bombe de carton destinée projeter des feux de rhille couleurs a éclaté et ses débris nombreux ont atteint et fait dans la foule de nombreuses victimes. L'artificier a été tué sur le coup un en fant a eu le ventre ouvert par des frag ments du mortier. Qautre personnes, griè vement blessées, ont été transportées l'hôpital trente autres spectateurs ont été plusou moinsgrièvementblessés, plusieurs 1° sont la tète. La confusion alors a été effrayante. Des voitures et des civières de l'hôpital ont servi transporter les blessés et les morts; les pharmacies étaient encora brées de blessés. Il a été ouvert une souscription pour les familles des blessés et des morts On écritdeTroistorrents au Confédéré, du Valais Il y a quelques jours, un enfant de notre village, âgé de trois ans et demi, a risqué d'être enlevé par deux énormes vautours. Le pauvre petit criait et cherchait se défendre avec les mains contre serres de ses sauvages agresseurs,quand son père, qui fauchait dans un pré voisin, entendit ses cris de détresse et accourut son se cours. Ce n'est qu'à grand peine que cet homme parvint faire fuir les deux oiseaux de proie. L'enfant porte encore sur ses mains les nombreuses traces des blessures qu'il a reçues dans celte lutte. On parle souvent du courage héroïque des hommes qui affrontent la mort dans les combatsou de celui des condamnés politiques illustres, mais on ne paraît pas assez tenir compte de celui des malheu reux qui pour nourrir pauvrement leur famille, risquent et souvent perdent la vie dans des travaux utiles. Quoi de plus tou chant que le récit suivant publié par le Journal de Dresde sur la récente explosion de feu grisou qui a fait près de trois cents victimes Ce matin 12 août les derniers corps qui se trouvaient la surface dans les puits ont été retirés. Ils sont au nombre de 256. Ceux qui manquent sont enterrés profondément sous les débris, et on ne les retrouvera peut être que dans des semaines des mois. La supposition que toutes les victimes avaient été tuées au moment mê me de l'explosion ne se confirme pas. On a trouvé quelques lignes, écrites soit la craie, soit au crayon dans des livrets de plusieurs ouvriers. L'un d'eux écrivait: Voici le dernier endroit ou j'ai pu me réfugier. J'ai renoncé tout espoir parce que la ventilation est détruite. Que le bon Dieu protège les miens et les familles de mes bons amis qui sont obligés de mourir avec moi. Un autre avait écrit sur un morceau de papier o Ma chère famille, en voyant avec évidence que nous allons mourir, je me souviens encore de vous. Adieu tous et un heureux revoir. Entre 9 et 10 heures. Sur le revers étaient tracés ces mots: a Ma chère femme, aie bien soin de Marie. Dans un livre, dans la chambre, il y a un thaler en papier. Adieu, chère mère et chers frères. Au revoir. Ile flottante. Prenez six belles pommes, pelez les et faites les cuire dansde l'eau; lors qu'elles sont parfaitement cuites, passez les dans une terrine, ajoutez sucre en poudre, cinq blancs d'œufs, une cuillerée eau de rose; mêlez cela avec les pommes en battant toujours ce mélange jusqu'à le faire mous ser. Vous poserez celte mousse sur un plat où vous aurez mis d'abord une crème renversée, qui en fera le fond. La Correspondance de Berlin calcule que l'artillerie prussienne a 1,194 pièces de campagne, 15 régiments, 198 batteries, 9 régiments et 60 compagnies de place. L'armée autrichienne compteun nombre égal de compagnies, mais 1,152 pièces seulement. L'armée française n'a que 1,140 pièces de campagne et 54 compagnies d'artillerie de place. L'escadre cuirassée de la Confédération du Nord est armé de 66 canons, dont 6 du calibre de 96 500 et 60 du calibre de 72 200 Diverses questions milita:res préoccu pent en ce moment la presse de Berlin. TURQUIE. Oo écrri de CoDMsnlinople, 17 août, a la Cor respondance du Nord Est Les fasies de l'histoire n'offrent peot être rien de nutnparable au* fêtes par lesquelles on <e pro pose de soleuuiseï ie séjour de l'iujpéraliice Eu génie a Constaotioople. Les Tiims veoleut, pour ainsi dire, donner la nitsure de leur estime pour la France dans l'accueil qu'il feront la compagne de Napoléon III, et il semble qu'à se montrer galants la face do monde, ils éprouvent on plaisir d'autant plus vif qu'il est oon»eao. Ce serait ne pas en croire ses oreilles, s'il ne fallait pas eo croire ses yeux. Comment douter des merveilles annoncées, quand on voit des routes s'établir et des quartiers se transformer rien que pour l'agrément de S. M. Française? Plus de 6,000 ouvriers sont occupés finir la roote de Buyckdéré et les rues nouvellement percées de la capitale. Ce nombre s'augmente tous les jours, bientôt il sera doublé et même triplé: il faut, tout prix, qu'ou soit prêt pour le 10 septembre. Je glàne un peu au hasard dans le programme des merveilles qu'on nous promet La flotte turque toute entière (treute navires de guerre) ira atteudre l'auguste voyageuse Cor- fou. Roouf Pacha, grand maître du palais, et Kiamil Bey, maître des cérémonies, sont désignés pour aller loi présenter les premiers hommages du Sultan. f.'Impératrice renoncera l'incognito dès son entrée dans les eaux turques. On met la dernière main l'immense et splendide caïqne dans leqnel Abdnl- Aziz ira la prendre bord pour la conduire au palais de Beyelerbé. Une représentation de gala sera donnée notre Opéra, tout éclalatant de velours et de soie pour la circonstance, et les artistes qui auront l'hotineor d'y concourir arriveront de Loodres et de Paris. Ou m'en cite plusieurs qui leur dépla cement vaudra la bagatelle de cinquante mille fr. Par ordre do Sultan00 accumule au bazar des spécimens de toos les produits de l'empire. L'impératrice et sa suite n'auront que l'embarras do choix. Le harem impérial, conduit par la sultane Validé, se rendra en grande pompe au palais de Beyelerbé. Mais ce qoi confondra tout ce qui l'imagination peut rêver, c'est la soirée qui précédera le jour du départ de S. M. Eugénie. Apiès une revue passée dans la plaine de Beïcos et un lunch dont le menu est encore une affaire d'État, on descendra le Bosphore jusqu'à Beyelerbé. Presque tout ce que l'empire ottoman compte de vaisseaux sera là sous vapeur poor accompagner le yacbt impérial, et les pavois du jour seront remplacés par des mnliitodes de lu mières. Les palais les maisons des deux rives seront illuminés dans leur immense parcours. De grands feux seront allumés sur les moulagnes d'Europe ri d'Asie... On estime qoe ces divers eochanteroeuls coû teront i5 millions de francs. PILULES D'HOLLOWAY. Le temps variable rte ce climat tend les ui-rfs de l'homme faible et décrépit, et cet état tourne eu maladie il moins qu'un restauratif, comme ces Pilules dépuralives, ne viennent corriger les tendances de désordre. La médecine d'Holloway donne du ton au système nerveux qui est la source de tous les mouvements vitaux et dirige chaque action qui maiutient le développement et le bien-être du corps. Nul donc ne peut trop apprécier la néces sité de maintenir les nerfs bien développés ni la facilité avec laquelle ces Pilules atteignent ce résultat. Elles sont les anti dotes contre les indigestions, circulations irrêguliérespalpi tations. mal de tète et constipation, les plus infaillibles qui aient jamais été m tentés, et qui, pour cette raison, ont atteint nnu seulement un grajid débit, mais encore la plus grande renommée. Plus de 70,000 guérisons par la délicieuse Bevalenta Arabica. Du Barry prouvent que les misères, dangers et désappointe ments que, jusqu'ici, les malades ont éprouvés par les drogues nauséabondes, se ttouveut a piés-ut remplacés par la certitude d'une radicale et prompte guérisutr moyennant la déticieuse furtnc de s.uté Hcvalcntu Arabica Du Barry de Londres, qui rend la saqlé parfaite des organes de digestion, des nerfs, poumons, foi et membrane iiinqoease aux plus épuisés même, dan, les mauvaises digestinus (dyspepsies), gastrites, gastralgies, condigatious habituelles, hémorroïdes, glaires' vents, palpitations', diarrhée, gonflementéioàrdissemei.f' bourdonnement il oreilles, acidité, pituite, migrame, nausées et vomissements; douleurs, aigreurs crampes et spasme., d'es tomac; insomnies, toux, siiidiré, oppression, asthme, bron chite. phlhisie (cousompliou) dartres, éruptious, inélauco'ie lié;éris.aeiueul, rhumatisme, eoutte, fièvre, catarrhe, hystérie' névralgie, vice du saug liydropisie, mauque de fraîcheur et d'étieigie nerveuse. f «-lin»: III l'tPK: s Home, a. juillet i8G> La sauté du artit I e.e est exc, IJen e, surtout depuis que, s'abstenant de tout autre renrede, il tait ses repas tl.- la Rêvai est» As,.,ci ne Baiikt, quia op.effets surp.eii»ut* sur lui.Sa Saïuteré ne peut ass, a b.uct les avantages qu'elle ressent de celte excel lente anu. t.,ut e prend ufù- avtreltée chaque r,pas Co., espoudant de la Gazelle du Midi.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1869 | | pagina 2