FRANCE.
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ces avaient disparu. La servante, qu'il
avait emmenée de Bruxelles, n'était pas,
contrairement son habitude, rentrée de
la promenade, où elle s'était rendue avec
un individu venu de Bruxelles. M. Asque-
rino ayant averti la police, des investiga
tions furent faites, et l'on apprit que dans
la soirée une vigilante avait quitté la ville
par la tranchée des fortifications démolies,
près de la porte d'Ouest, et que celle vigi
lante, contenant un homme et une femme,
avait pris la route de Nieuport.
d II était minuit, lorsque l'adjoint com
missaire Dickschen et l'agent de police La-
bio partirent dans la même direction avec
une voiture panier attelée de deux vigou
reux chevaux. A Nieuport, où ils arrivèrent
vers une heure, ils apprirent qu'une vigi
lante avait passé par là, allant Fumes.
En effet, proximité de cette dernière
ville ils la virent devant eux, la dépassèrent
et sautèrent aux portières en intimant au
cocher l'ordre d'arrêter. Un homme et uno
femme occupaient la voilure. Une recon
naissance faite dans le cabas de la femme
fit découvrir l'argenterie et les bijoux de
M. Asquerino, ainsi que les sommes volées.
Ce matin les deux agents sont rentrés
Ostende avec leur capture.
Le Koi et comte de Flandre doivent,
assure t on, se rendre Beverloo avant la
levée du camp, vers le milieu de ce mois.
Mgr. do Mérodearchevêque de Me-
Jytènei» parlibus infidelium, a fait un court
séjour Malines au commencement de
celte semaine. Sa Grandeur se rendait
NVesterloo. (La Dyle.)
La Belgique vient d'être invitée
prendre part un Congrès maritime qui
doit avoir lieu Naples au printemps de
l'année prochaine. L'assemblée aura s'oc
cuper des intérêts de la marine marchande
et du commerce international.
A ce Congrès se rattachera une exposi
tion maritime internationale. Elle com
prendra notammenttout ce qui se rap
porte la construction des navires, aux
appareils de sauvetage, la pêche et la
conservation du poisson.
Le duc d'Aoste est nommé président
d'honneur de la commission directrice.
Un journal de Charleroi dit que le
lot de 50,000 francs de l'emprunt de 1862
de la ville de Bruxelles est échu une so
ciété de Gilly, composée en grande partie
d'ouvriers.
On écrit de cette commune qu'aussitôt
que cette nouvelle fut connue, on se porta
en foule au local de la Société pour féliciter
ces braves gens de l'heureuse chance qui
leur arrivait Là eurent lieu des scènes de
toutes les espèces car beaucoup de socié
taires revenant de leur travail et qui on
apprenait la bonne nouvelle, étaient pour
la plupart si émus, qu'ils ne savaieut que
dire ni quelle contenance tenir.
Trois membres de la Société, qui ont
chacun trois actionsrecevront chacun
7,500 fr., tous les autres auront par homme
2,500 francs.
On lit dans le Courrier de la Meuse
L'exposition de vieux chapeauxorganisée
Tilbourg a obtenu un succès épatant.
C'était une idée originale et qui a été habi
lement exploitée. La commission des fêtes
avait décidé que les exposants devaient
former une cavalcade, chacun son envoi
sur la tête orcomme il y avait plusieurs
centaines d'envois, le cortège était fort
nombreux. Quand il s'est agi de décerner
les prix, la commission, voulant s'entourer
de toutes les lumières, a fait développer
chaque concurrent les mérites de sou
couvre chef. Ces plaidoyerspro domo four.
raillaient de traits d'éloquence et de mou
vements pathétiques qu'Aristole eût enviés
pour son chapitre des chapeaux.
Si cette exposition a fait rire, elle a
intéressé aussi les hommes sérieux. Plu-
sieux chapeaux présentaient un véritable
intérêt archéologique!
Lundidernier,une famille toulentière
de Bossu a failli mourird'empoisounement.
Voici dans quelles circonstances
Le père, la mère et trois enfants avaient
dîné, midi, d'un pâté de veau préparé au
persil. Us n'avaienlabsolumenl rien remar
qué, lorsque, vers trois heures, ils se senti
rent pris de violents maux d'estomac, et
commencèrent se plaindre amèrement.
Aux premiers cris qu'entendit le voisin, il
accourut leur demeure, et quelle ne fut
pas sa stupéfaction de les voir tous les cinq
étendus sur le parquetsans voix et pres
que sans vie. Il se rendit aussitôt chez un
médecin qui arriva en toute hàle. Il con
stata première vue un cas d'empoisonne
ment, et grâce aux remèdes énergiques
qu'il prescrivit, les victimes se trouvent
aujourd'hui hors de tout danger. De l'ana
lyse faite des aliments absorbés, il résulte
que ces personnes ont été empoisonnées
par la ciguë vulgairement appelée persil
sauvage. Celte plante, que la mort de So-
craie a rendue célèbre dans l'antiquité, est
très commune dans nos jardins. Voici la
description que les botanistes font de la
grande ciguë, qui est la plus vénéneuse
La tige est cylindrique, fistuleuse, slirée
longétudinalement, rameuse et marquée
dans sa partie inférieure de taches irrégu
lières d'une teinte pourpre, livide, qui se
voient également sur les feuilles celles ci
sont très-grandes, trois fois ailées et d'un
vert très foncé enfin toute la plante ré
pand une odeur vireuse très prononcée,
surtout lorsqu'on la froisse entre les doigts.
Avis donc aux ménagères quand elles ont
des doutes touchant la bonne qualité de leur
persil, qu'elles le broient en respirant l'o
deur, elles sauront quoi s'en tenir.
(Courrier du Borinage.)
Encore un vol commis par un employé
infidèle! Un journal apprend qu'un cais
sier d'un établissement métallurgique des
environs d'Aix la-Chapelle vient de dispa
raître, laissant dans la caisse de l'établisse
ment un déficit de plus de 20,000 fr. Les
polices de Belgique et de Prusse font d'ac
tivés recherches pour découvrir cet homme.
Le congrès international des sociétés
protectrices des animaux, qui vient de sié
ger Zurick, a voté des sommes considé
rables pour la publication d'écrits popu
laires recommaudant la préversation des
petits oiseaux et un traitement plus hu
main du cheval tout en reconnaissant que
la chasse ordinaire se justifie devant la
raison, l'assemblée a qualifié de cruauté
barbare les hécatombes de gibier auxquelles
se complaisent encore beaucoup de riches
châtelains.
La Gazette de Cologne annonce que
40 millions, formant les deux tiers des ca
pitaux nécessaires pour l'établissement du
chemin de fer du Saint-Golhard, sont déjà
réunis. Trente millions ont été souscrits
en Italie: la ville de Gênes elle seule a
fourni dix millions.
On prépare au palais de Cristal,
Londres, une grande fêle musicale dans
laquelle il n'y aura pas moins de 8,000
exécutants réunis. On emploiera dans l'ac
compagnement de certains morceaux des
cloches et des enclumes, et même des ca
nons, que l'on tirera au moyen de fils élec
triques aboutissant l'orchestre. Les dis
positions pour le chargement et le tir des
pièces seront prises par un détachement
du corps du génie. (Times.)
Tout récemment, San Juliano, sur
la côte de Malte, on célébrait la fête de la
madone du Carmel. Pour amuser la popu
lation, des officiers anglais avaient organisé
sur le môle qui domine la plage un feu d'ar
tifice, et avaient cet effet retiré d'un coin
de l'arsenal toutes sortes de pièces, gisant
là depuis longtemps et qu'on supposait
avoir été destinées un semblable diver-
tissement. Au moment donné, on met le
feu, la foule se sauve avec épouvante, se
bousculant les uns les autres c'étaient des
grenades et autres engins mortels, dont
les éclats volligaient dans tous les sens.
Les innocents auteurs de cette plaisanterie
peu aimable accoururent, au péril de leur
vie, et réussirent précipiter a la mer ce
foyer de destruction sous l'eau, l'explo
sion fut encore telle que la terre en trem
bla sensiblement. Il n'y a eu heureusement
que quelques personnes de blessées, et en
core seulement légèrement.
Taureaux. Pour conduire un taureau
sans craindre le moindre accident, attachez
fortement une bonne corde l'extrémité
de la queue de la bête, passez la corde
autour des cornes ou ayant soin de la
tendre fortement; chaque fois que la bête
voudra porter un coup de tête, elle se fera
mal la queue, et rentrera bien vite dans
le calme.
Paris, 4 septembre.
On lit dans la Patrie
0 Une correspondance d'Allemagne, pu
bliée par le Temps, nous apprend que la
maladie de l'Empereur avait causé une
grande émotion de l'autre côté du Rhin.
A Berlin, notamment, l'opinion publique
était, paraît-il. fort inquiète. On se deman
dait avec anxiété ce qu'il adviendrait au
cas où l'Empereur des Français viendrait
succomber. On sent, en effet, de quel poids
pèse dans les destinées de l'Europe la vie
de notre souverain; et ce point de vue,
assurément, l'émotion produite par les
nouvelles exagérées de ces jours derniers
s'explique fort bien.
Mais on aurait tort de s'imaginer, en
Allemagne, que la Prusse pourrait profiter
d'un aussi funeste événement pour accom-
plirla réalisation du programme ambitieux
que beaucoup s'accordent lui prêter. Il
ne faut pas qu'on oublie, selon les paroles
d'un sénateur, que l'Empire n'est pas un
gouvernement viager, mais un gouverne
ment héréditaire.
On lit dans le Constitutionnel
Il se confirme que c'est seulement
après le vole du sénatus consulte que le
ccnseil des ministres décidera la question
de la convocation du Corps législatif. Le
vole de la majorité du conseil est, assure-
t on, acquis l'avis qu'il conviendrait de
hâter le plus possible la réunion de la
Chambre pour terminer la révision des
pouvoirs.
Le Peuple français, dans un article
signé de M Clément Duvernois, se pronon
çait hier dans ce sens. C'est aussi notre
opinion et on peut dire que c'est celle de
toute la France.
Ou écrit de Chauny au Journal de
l Aisne Pendant la fête de Chauny, di
manche, cinq heures du soir, M. Vasseur,
ouvrier charpentier, tenant un débit de
boissons s'aperçut de la disparition de sa
petite fiillc, une belle enfant de deux ans,
une enfant unique. Il la croyait chez un'
voisin mais il la demanda en vain dans
tout le quartier, dans toute la ville. Inutile
de peindre son désespoir. Il s'adressa la