Léopold de la part de tous nos magistrats et municipalités. Cette députation se com posait de sir J. Lawrence, le dernier maire, de M. Canston, grand cheriff et du capitaine Mercier, secrétaire Celte dépu tation n'est pas encore de Windsor, mais il est fort probable que le roi des Belges recevra l'Adresse de la magistrature des comtés et des municipalités le même jour, 25 de mois. Une feuille d'Anvers dit que, géné ralement, on se plaint de la qualité du pa pier des nouveaux billets de banque. Il est trop cassant, dit elle, et se déchire facile ment. Signaler le fait, c'est indiquer le remède. Le journal anversois espère que son observation ne sera pas perdue pour la Banque Nationale. On nous apprend quedepuisquelques semaines la cavalerie de l'armée belge a perdu environ deux cents chevaux, par suite d'une espèce de fièvre continue ou typhus. (Etoile.) Crimes (THornu Le vieux berger Hoyon, qui avait été arrêté sur l'accusation de Dessous le Moustier, a été relâché di manche soir et a regagné sa commune. Une baude de brigands féminins. On lit dans l'Organe de Mons Un grand crime vient d'être prévenu Quaregnon. Voici les détails qui nous parviennent ce sujet Il existe en cette communesur la li mite de Wasmes, une ferme isolée habitée par la veuve Gobertâgée de 80 anssa sœur septuagénaireun fils idiot ayant passé la cinquantaine, et un domestique, absent chaque semaine du samedi soir au lundi matin. Les Gobert passent pour jouir d'une certaine fortune. Un complot ayant pour but dedévaliser la maison Gobert avait été signalé la police de Wasmes et celle de Quaregnon, et les agents de ces deux communes pas saient depuis lors les nuits en embuscade dans les environs. Dimanche soir, un peu après sept heures, on heurla la porte de la demeure Gobert; peine la femme eut-elle ouvert qu'elle fut renversée, après avoir eu toute fois le temps d'appeler au secours. A ses crisle commissairede police deQuaregnon, le brigadier des gendarmes de Bossu les gardes champêtres de Wasmes et de Qua regnon, cachés peu de- dislance, se préci pitèrent dans la maison en engagèrent une iutte avec les malfaiteurs. Ceux ci, surpris, se défendirent néan moins en désespérés, mais on parvint les maîtriser. C'étaient la femme .Malengreau, bâtie en athlète, déjà plusieurs fois reprise de justice elle avait la figure noircie, por tait des effets d'homme el était armée d'une hache; la femme Laurent, aussi déguisée et armée, et un homme dont nous n'avons pu retenir le nom, tous de la commune de Wasmes. On suppose que des complices restés dehors ont pu prendre la fuite. Les femmes sont écroués déjà la prison de Mons. Leur compagnonblessé dans la lutte par un coup de barre de fer, a été laissé sur les lieux, où se sont trans portés hier les magistrats instructeurs du parquet de Mons. On doit des éloges la police de Was mes, celles de Quaregnon et aux gendar mes de Bossu pour leur zèleet leur vigilance. Nous apprenons au dernier moment qu'une nommée Busiau, femme Défrisé, vient d'être également arrêtée Le crime était décidément combiné par des femmes. On se rappelle que nous avons an noncé, il y a peu de jours, d'après le fiai' uanl, qu'un cadavre avait été découvert dans le jardin d'une habitation de la com mune de Wasmuel. On nous apprend que l'instruction laquelle celte découverte a donné lieu a mis la justice sur les traces d'un crime. L'individu qui a habité cette maison avait annoncé, il y a quelque temps, que sa femme avait disparu du do micile conjugal sans plus donner de ses nouvelles. Il donna son signalement la police, qui fit des recherches. Celles ci n'eurent aucuu résultat, ce qui n'a rien d'étonnant, car notre homme avait paraît- il, assassiné sa femme el avait enterré dans son jardin le cadavre de sa victime. C'est ce cadavre qui a été découvert la suite de travaux faits par le propriétaire de la maison. La vieille femme et l'Empereur. Une -vieille femme, veuve d'un vieux grenadier.de la garde, ayant appris que l'Empereur faisait de fréquentes promenades dans la direction de son village, et désireuse de voir le grand homme s'en alla de grand matin se mettre sur la route que suivait souvent l'Empereur, lorsque d'un petit sentier qui débouche sur la graude route, sort un militaire: dit donc, mon garçon, dit la bonne femme, que tu ne connais pas l'heure que l'Em pereur passe par ici? L'Empereur... c'est moi, re prit le militaire.... Allons, allons, dit la bonne vieille, il ne faut pas s'amuser avec les pauvres gens, l'Empereur est nn grand homme et toi t'es petit. L'Empereur rit beaucoup de cette ré ponse, il envoya la veuve une bourse contenant mille francs. Dans les pays froids on a besoin d'one nourriture plus abondante que dans les climats chauds parce que i° le corps a besoin de plus de oiBiière com bustible pour conserver sa température normale. 2* L'air est plus riche en oxygèue, la respiration plus active, la digestion plus rapide et, par consé quent le besoin d'alimentation, se fait plus tôt sentir. On calcule que pour faire le tour de la terre, un soldat, marchant nuit et jour au pas de route, c'est- a-dire faisant ceut pas par minute et 4 kilomètres par heure, emploierait un an et 65 jours. En chemin de fer, il n'emploierait que 35 4o jonrs. Le son emploierait 32 heures et demie; un boulet de canori 21 heures 3|4, la lomière et l'électricité un peu plos de iiio" de seconde. Une historiette amusante racontée par l'Indi cateur de Mayence A Ramscbied, petit village de l'ancien grand-duché de Nassau, un inceudie éclata subitement dans la nuit. Les habitants de Schwalbach, localité voisine, mis en émoi par les guetteurs du feu Feuer/œuferattelèrent en graude hâte la pompe feu et se reudirent en grande diligence au lieu du sinistre. Ce n'est qu'en arrivant a Ramschied que nos Schwalbachois s'a perçurent que, dans leur précipitation, ils avaient confondu la pouipe avec le corbillard. Il y a quelque temps, un paysan russe assez piè trement habillé se présenta au Trésor de Foltava, afin de changer de vieux billets de banque contre des billets de nouvelle émission. Lorsqu'on lui de manda pour combien il eu avait, il répondit qu'il n'en savait rien que lut et sa femme étaient inca pables d'en dire le montant,quoiqu'ils aient compté pendant deux jours. On envoya un employé chez le paysan, où l'on trouva plusieurs paquets de bil lets, que le paysan retira d'un trou dansle plancher, de la valeur de 86,000 roubles, sans compter 5 a 6,ooo en monnaie sonnante. Naturellement, tant d'argent devint suspect; tuais tonte la famille avait toujours joui d'une bonne réputation, et après en- quêteil n'y eot pas de raison pour détenir ce paysan doGt on changea les billets. Cette grosse somme représentait les épargnes de trois générations. De tels exemples sont communs, paraît-il, dans les classes humbles de la Russie. C'est peut être com mode, mais cela D'est pas intelligeut. Voici une solution toute Douvetle du problème de la conservation des viandes, en vue de l'expor tation Le vapeur The City of Rio vient d'arriver en Angleterre avec 90 bœufs ou vaches embarqués a f Montevideo, trente et un jours auparavant, sans choix et la hâte, et qui pendant la traversée n'ont reçu que du foin et on peu d'eau. Loin d'avoir souffert, il sont, 'a ce que l'on assure, en meilleur état qu'an moment de l'embarquement. Leur poids moyen était de 35o kilogrammes ils ont été payés 100 fr. par tête, et le tiansport revient 125 fr. L'expérience est assez encourageantedit avec raison le Cosmos, pour qu'on songe con struire des navires aménagés en vue de ce genre d'importation. La Gazette de Moscou dit que l'année 1869 est particulièrement féconde en incendies dans toute l'étendue de la Russie. Le nombre de ces sinistres n'a pas été au-dessous de i5,ooo dépois ie 1" janvier. Les pertes matérielles qu'ils ont occasion nées et qui ne sont connues que pour les quatre cinquièmes d'entre ellessout évaluées 25 millions de roubles. Le choléra vient de se déclarer avec une effroya ble violence a Kieff (Russie). Sur 62 personnes atteintes, 4o sont mortes en moins de trois heures. On a affecté on hôpital spécial aux cholériques. La populatioo est terrifiée. Le comité épiscopal pour la création d'une uni versité catholique allemande vient de publier un appel toute la population catholique de l'Allema gne l'invitant organiser des souscriptions daus le but de créer une Académie scientifique Fulda. Cette p'ocfamation est signée par l'archevêque de Cologne et les évêques de Wurzbourg, de Mavence et de Paderborn. Une dépêche de S1- Louis apprend que les corps de 65 des victimes du Stonewall ont été retirés du Mississipi Deux seulement ont été reconnues jus qu'ici. A bord du navire incendié, on a trouvé 3 cadavres rendus méconnaissables par l'action des flammes. Il paraît que peodant que le Stonewall brûlait, le vapeur Submarine, capitaine Was hington, a passé devant lui, en descendant la ri vière. A ce moment encore il aurait été possible de sauver beaucoup de monde; mais le Submarine ne s'est pas arrêté. La surexcitation est très grande contre le capitaine de ce navire, et l'on parlait au capitaine Girardeau de former nn comité de vigi lance qui aurais lynché M. Washington, sou retour vers le haut de la rivière. FRANCE. Paris, 18 novembre. Le Journal officiel publie une dépêche datée d'Ismailia, le 17, disant quel 'Aigle, suivi d'une quarantaine de navires, a mouillé Ismaïla, après avoir franchi la première partie du canal. Paris, 19 novembre. On dit que le mois prochain l'empereur Napoléon aura une entrevue Nice avec l'empereur de Russie. On lit dans la France c Le retour de S. M. l'Impératrice Paris est définitivement et officiellement annoncé pour le 26 courant. On écrit de Compiègne, la date de samedi 15 La chasse cour d'avant-hier a été très- belle. L'empereur e\ tous les invités y ont assisté, eu char à-bancs. Le prince impé rial, accompagné de M. Bachon, écuyer. portait le costume de veneur. La chasse n'a duré qu'une heure et demie. Le cerf un vieux dix-cors a été pris aux étangs de Sainte Perrine, el c'est M. le marquis de Latour-Maubourg qui lui a donné le coup de grâce en lui logeant une halle dans la tête; en terme de vénerie, cela s'appelle servir le cerf. Le soir, il y a eu curée aux flambeaux dans la cour du palais, dont les portes ont été ouvertes au public. Les balcons étaient garnis de dames en grande toilette. En ré sumé, coup d'œil raaguifique. Après la curée, on a dansé jusqu'à deux heures du matin. Le prince impérial et la princesse Malhilde ont ouvert le bal. On lit dans le Petit Moniteur: a Di-

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Le Propagateur (1818-1871) | 1869 | | pagina 2