BEAUX
150 MARCHÉS DE CHÊNES,
ÏEftiDITiE
MEUBELS,
VENTE PUBLIQUE
NOTABIS DEBOO.
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manche dernier, des agressions nocturnes
ont été commises aux Qualre-Chemins,
non loin du champ où fut enterrée la fa
mille Kinck. Un chef d'atelier d'une fabri
que voisine, revenant minuit, de recon
duire un ami qui avait passé la soirée
chez lui, a été subitement assailli par qua
tre hommes. Energique et vigoureux il
s'est défendu et a pu échapper aux mal
faiteurs, mais tout contusionné, la tête
ensanglantée et l'oeil gauche abîmé par un
coup violent qui doit avoir été asséné avec
un marteau. Avant hier vendredi, seule
ment, cet homme a pu sortir de chez lui.
Le même soir, un chef d'usine d'Au-
bervilliers, rentrant de Paris avec son
associé, vers la même heure et le même
lieu, a eu subir une attaque semblable.
Leur bonne contenance a fait fuir léS
agresseurs.
L'alarme est grande dans cette région;
beaucoup de personnes ne sortent plus le
soir que munies d'armes et bien résolues
en faire usage.
On lit dans le Public Enfin, on
connaît le mystérieux prisonnier qui fut
homme au masque de fer.
Le prisonnier masqué de Pignerol, des
îles Sainte-Marguerite, et enfin de la Bas
tille, était le comte Mantouan Antonio
Matlhioli, comme depuis un siècle on le
supposait. M. Marius Topin ne fait et
c'est beaucoup qu'apporter des preuves
décisives l'appui de l'hypothèse, qui de
vient ainsi certitude.
Ce Matlhioli. confident intime de son
prince, le duc de Mantoue Charles IV, s'é
tait entremis avec l'abbé d'Estrade, notre
ministre Venise, pour la cession la
France de la ville de Casai, un des points
les plus importants du Piémont.
Le traité fut signé moyennant cent
mille écus pour le duc, et une belle récom
pense pour Matlhioli, qui aussitôt, en vou
lut une seconde d'un autre côté.
Il révéla tout l'empereur, aux Véni
tiens, aux Espagnols et la régente de
Savoie, qui avertit Louis XIV de la trahi
son, mais trop lard. L'éveil était donné, et
quand M. d'Asfeld se présenta pour la rati
fication du traité, lesEspagnoIsl'arrêtèrent.
L'abbé d'Estrade se voyant dupe, mais fei
gnant de ne rien savoir, demanda qu'on
lui permît de mettre la main sur Matlhioli.
Sans attendre l'ordre, qui du reste ne
tarda guère, il l'attira, sous l'apparence de
négociations uouvelles sommes donner,
dans un endroit près de Turin, où Catina,
averti, s'empara de lui.
C'est tout près Pignerol, dont Saint-
Mars était gouverneur, qu'il fut secrète
ment conduit et gardé. Il y resta quinze
ans, de 1079 1094-, passant pour mort
et n'étant réclamé par personne, surtout
par son duc, qui avait intérêt ce qu'on
ne le crût pas son complice.
En 1694, Pignerol ayant cessé d'être
ville française, Matlhioli fut mené aux îles
Sainte Marguerite, en Provence, et quatre
ans après la Bastille, où il entra avec ce
masque de velours noir qu'il ne devait
plus quitter. Il y mourut en 1703, et fut
enterré au cimetière Saint Paul sous le
nom de Marcliialy, qui n'était qu'une alté
ration assez transparente du sien.
A vrai dire, il y a longtemps que le
nom de Matlhioli avait été mis en avant
par les érudits, et entre autres par M. Loi-
seleur. Mais la vérité de ce fait historique
vient d'être démontrée d'une manière irré
futable par M. Marius Topin, dans un tra
vail qui a paru d'abord dans le Corres
pondant.
quantités
ETAT-CIVIL irVPRES,
Etude de M* LA.1T1TC7 j Notaire a
Comines.
1° LUNDI 22 NOVEMBRE 1869, 10
heures du matin
Voormezeele et Hollebcke
sur les propriétés de M. Max. De Neckeke,
DE 150 MARCHÉS DE
dont plusieurs mesurent 2 m de circon
férence, de très-beaux BOIS BLANCS,
d'une grande quantité de CHÊNEAUX
PEUPLIERS, HÊTRES et FRÊNES.
La réunion au cabaret le Tunnel chez
Pi erre Menu.
2° MERCREDI 8 DECEMBRE 1869.
10 heures du matin, dans un bois situé
près du cabaret L'Amérique Wervicq,
BOIS BLANCS ET HÊTRES
A VENDRE PUBLIQUEMENT.
Parmi ces Chênes il y a 2 Essieux de
Moulin, divers Entrebuts et Arbres pour
tonneliers.
Trasport facile, par le pavé de Wervicq
Cruyseecke.
STUD1E VAN DEN
TE OOSTELETEREN.
DEN WOENSDAG le0 DECEMBER 1869.
ora 9 ure 's morgens, ten sterfhuize var»
M. den onderpastor Quartier, ter dorp-
plaets van Woesten, van
EN \YYN.
Met gereed geld.
- T - - =-•= 2
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Depuis la cure du Saiut-Père par la douce Revaleuta
Arabicaet les adhésious de beaucoup de médecins et d'hô
pitaux, nul ne pourra plus douter de l'efiicajilé de cette déli
cieuse Fariue de Sauté, qui guérit, saus médecine, ui purges,
ni fiais, les dyspepsies, gastrites, gastralges, glaires, vents,
acidités, pituites, nausées, reuvois, vomisemeuts, constipa
tion diarrhée, toux, asthme, phthisie; fuxiou de poitrine,
tous désordres de la gorge, haleine, vix, des bronches,
vessie, reins, iutestius, muqueuse, cerveau et sang, chlorose,
fiueur blauclie, héuiorrhoides. 70,000 curts, y compris celles
de S. S. le Pape, le duc de Pluskow, Mme |a uiaiqui.se de
Biéhauetc etc.
Plus nourrissante que la viande elle reud la santé et
économise 5o fois sou prix en médecine. En boîtes; i/4 kil.,
2 fr. 25; i kil., 7 f» 12 kik. 6o fr. Du Barry et C«, 12,
rue de l'Empereur, Bruxelles.
Appétit, digestion, sommeil et énergie rendus par la Re
valeuta Chocolatée aux personnes, et aix enfants les plus
faibles, elle uourrit trois fois plus que la viande. Eu te-
blettes pour 6 tasse», i fr. 25 pour 12 t., 2 fr. '5, 1\ t.. fr
48 t., 7 fr. Eu boîtes en poudre de 12 tasses. Tffr. de 576
tasses. 60 fr ou environ 10 c la tasse. Du Barry et O, 12,
rue de l'Empereur, Bruxelles.
Le plus pur et délicat Chocolat est la Peifeotion de Cho-
oolat du Barry piéparé saus aucun mélange iTe fécules ou
auties substances nuisibles ou pâteuses, et par des inachiues
spéciales qui enlèvent au cacao tout principe d'échauffemeut,
ce Chocolat est parfaitement soluble et convient aux estomacs
les plus délicats ou irritables, et justifié pleinement sou nom
de Perfection. Eu tablettes de 75 c. et 1 fr. soit 6 fr. le
kil., qualité vanillée i fr. et 2 fr. soit 8 f«le kil. 1 kil. de
ce Chocolat alimeute mieux que 2 kil. de Chocolat ordinaire
et par cette raison il est moius coûteux. Du Barry et Ce, 1*2,
rue de l'Empereur, Bruxelles. Dépôt a Ypreschez MM.
Faysou, pharmacien; Beccwb, pharm G. Veys, pharm.; et
Mabietj, pâtissier; et dans toutes les villes, chez les premiers
pharm., épiciers et confiseurs 3.
ONGUENT ET PILULES D'HOLLOWAY - Torts et
leurs Remèdes. Lorsque le traitement sûr d'une maladie
au moyen de ces préparations dépuratives est si simple et ses
bons résultats si bien connus, il semble presqu'inutile de
demander celui qui se porte mal d'en fairs l'essai L'On-
gueut est iufallible pour 1rs guérison> des maladies de peau
et des ulcères, il arrête les inflammations, réduit les enflures
et expulse presque toutes les maladies externes. Dans toutes
les affections des articulations* goule, rhinnastismeattaques
scrofuleuses qui fout journellement mourir tant d'individus,
l'Onguent et les Pilules d'Holloway procurerout nu adoucis
sement indescriptible et aboutiront, si ou les emploie con-
foimément aux iustiuctions qui les accompaguent une
cure entière et durable. Ces médicaments conviennent aux
deux sexes, et tout tout âge et condition.
YPRES, 30 NOVEMBRE 1869.
IîTIT Indiquant les quantité» et le prix moyen
des G rulun, Fourrages et autre» produit» agri
cole* vendu» au niurelié de cette ville
NATURE
DES
Grain» el Denrée»-
TENDUES.
Kilogrammes.
l'HIX
M v
par 100
kilogrammes.
2;
S i
5 f
-c
S
Froment
36,3oo
27-00
80
6,4oo
•9 75
75
4oo
23-35
44
600
23- 5o
80
Féieroles.
4oo
24- 5o
80
Pommes de terre
4,5oo
8-5o
B°nrre
290 00
Paio de farine de froment brute 27 c5 le kilo.
Idem pour les fondations de 5o c5. 1,110 gr.
Du lî un 19 Novembre inclus.
NAISSANCES 5. Sexe masculin 2, idem féminin 3-
MAPJAGE3. De Grysc, Pierre, sergent, et Rabati
élodie, dentellière, Gillioen Henri blanchisseur, et
Smagghe, Octavie, saus ptofession. Denis, Jules, fabri
cant, et Toussaert, Julie, sans profession Englebert
Gustave, pâtissier, et Dieryck, Floreuce, marchande.
DÉCÈS. Lrrmyte, Barbe, 58 ans, boutiquier, céliba
taire, rue de Lille. Declercq A ictor 67 ans, sans pio
fessiou veuf de Collette Yanhee, rue de Dixnaude. Du-
foretSophie, 67 ans, sans profession, épouse de Bazile
Bonté, rue Griruminck.Vauheukelora, Emmanuel, S5
ans, sans profession, veuf de Joséphine Ledieu rue de
Dixmude. Dewaele, Marie, 70 ans, sans profession,
veuve de Charles Deweerdt, rue de Lille. anbecelaere
Constance, 67 ans, dentellière, célibataire, rue de Meuiu.
ENFANTS AU-DESSOUS DE 7 ANS, 5. - Sexe mascuiin
4, idem féminin 1.
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