faisant, la corde s'entortiMa entre les jam bes de l'animal; la femme s'empressa de la débarrasser. Elle avait peine fini, que la vache effarouchée fit de violents efforts pour s'éloigner de sa gardienne. Celle ci, prise l'improvistese trouva elle-même embarrassée dans la corde, mais d'une façon si malheureuse qu'elle fut traînée la distance de quelques mètres. Des voisins chariiables vinrent son secours, mais hélas! il était trop tard! Ils recueillirent chez eux la pauvre femme, fireut chercher un médecin, qui prodigua la blessée les soins les plus intelligents. Mais tout fut inutile; quelques heures après, elle ex pirait. D Ce comte de Flandre est rentré Bruxellesaprès avoir pris une part très active aux parties de chasse organisées par le prince de Ligne dans le domaine do Beloeil. D'innombrables pièces de gibier ont été abattues. Un nouvel accident, dû l'impru dence de son auteur, vient de prouver une fois de plus combien il est dangereux de manier les armes feu. Samedi deruier, dans l'après-dînéele nommé Servais Jo seph Falchamps, demeurant au hameau de Hubert Fays, commune de Batlice, était occupé nettoyer un revolver qu'il ne croyait pas chargé, lorsqu'un coup partit et atteignit sa mère qui se trouvait dans la même pièce, debout près d'une fenêtre. La malheureuse reçut la charge dans le ventre, au côté droit. Les médecins, appelés im médiatement, donnèrent les premiers soins la victime, mais ils déclarèrent qu'ils ne pouvaient, pour le moment, se prononcer sur la gravité de la blessure. Une seconde consultation doit avoir eu lieu lundi matin. (Nouvelliste de Verviers Un malheur affreuxdû l'impru dence, vient de jeter dans la consternation deux honorables familles d'Udange. Dimanche vers midiun jeune homme âgé de 16 ans environ, étant entré dans l'atelier du sieur Adanz, cloutierprit entre ses mains un fusil qui se trouvait là par hasard et qu'il ne croyait pas chargé. Pour badiner, il mit en joue la fille du sieur Adanz; au même instant, le coup partit et atteignit en pleine figure l'infortunée jeune fille. Heureusement que l'arme n'était chargée que de petit plomb; les jours de la victime ne sont pas en danger, mais on craint qu'elle ne perde la vue. Celte semaine ont lieu Beloeil les grandes chasses organisées chaque année par la maison de Ligne. On y atteints LL. AA. RR le comte et la comtesse de Flan dre et un grand nombre de personnes de distinction appartenant la noblesse belge et française. Les giboyeuses contrées des propriétés de la maison de Ligne seront battues par cent soixante traqueurs. (C. de l'Escaut.) L'affection aphlheuse des vaches, dite cocote, continue sévir en Condroz le lait a beaucoup en souffrir, au point qu'il ar rive qu'on doit le rejeter. En tous cas, il est prudent d'en user avec modération, car là où régne l'indisposition, on observe qu'elle fait sentir son influence sur l'hom me, surtout chez les femmes et les enfants. Celte maladie des vaches, plus désagréa ble que dangereuse, n'est plus comme ja dis, en Condroz, limitée la gorge et la bouche les pieds en sont aussi sérieuse ment affectés. Contrairement au bruit qui s'en était répandu, les six évadés de la prison d'Arlon continuent arpenter le territoire Grand- Ducal ce qui doit médiocrement plaire nos anciens frères peu partisans d'un libre échange de l'espèce. Ce qui ne plaît pas davantage nos con citoyens c'est de voir qu'en Belgique on paye fort cher le service de la force publi que et que la sécurité de tous et de chacun n'en est pas mieux assurée pour cela. Quand on considère avec quelle surpre nante facilité on sort des prisons d'Arlon, de Marche et de Neufchâleau; quand on songe que l'assassin de Hornu. malgré les clameurs de l'opinion, a pu rester dix-huit mois impuni quand on se dit que l'assassiu de la rue de Brabant court encore et qu'un industriel a puen pleine rue de la Mon tagne de la Cour, démolir coups de brique la glace d'un changeur et se mettre l'abri avec quinze billets de mille francs, on est en droit de se demander quelles garanties sont offertes aux citoyens et si l'organisa tion de la sûreté publique n'est pas défec tueuse au premier chef. (Echo du Luxemb On lit dans la Gazette rhénane Sa medi malin, le pont de fer, encore inachevé que la compagnie du chemin de fer de Berg fait constuire sur le Rhins'est écroulé par suite du choc d'un bateau cha rgé qui est venu heurter les échafauda ges de construction. 40 ouvriers environ ont trouvé la mort dans cette catastrophe, 20 ont été blessés. Ce malheur retardera de six mois l'éta blissement du pont. Une dépêche de Saint-Etienne annon ce que lundi dernier il y a eu une explo sion de feu grisou dans le puits Lachaux, Firminy, Cinq ouvriers ont été brûlés. Deux sont morts. Cet accident a été causé par un bloc de charbon qui, se détachant de la voûte, a brisé une lampe de sûreté et mis le feu au grisou qui est en permanence dans les mines. On lit dans la France Un honorable citoyen, M. Raymond, a légué, par un tes tament déposé chez M' Délapalme, notaire Parisla somme de 800,000 francs aux sous-officiers, brigadiers et soldats sans fortune du corps de la gendarmerie, qu'il considère comme le boulevard de la civi lisation. Le Français et la Gazette de France fiublient un Avertissement de Mgr Dupan- oup M. Louis Vueillot, en réponse aux critiques dont le dernier écrit de l'évêque d'Orléans a été l'objet de la part de l'Uni vers. La réponse de M8' Dupanloup n'occupe pas moins de neuf colonnes dans ces journaux. Vendredi dernier, les habitants du vieux quartier, Toulon, ont été mis en émoi par un événement qui prouve une fois de plus quels dangers terribles peuvent résulter des inhumations précipitées. A la suite d'un accouchement laborieux qui avait nécessité l'intervention d'un mé decin spécialiste,unejeunefemme habitant la rue Pomme-de Pin avait succombé au moins en apparence aux souffran ces qu'elle avait endurées pendant l'opé- ratiou césarienne laquelle elle avait dû être soumise. Tout signe de vie ayant disparu, les pa rents de la malheureuse jeune femme pro cédèrent immédiatement aux préparatifs de son inhumation, et vendredi malin, vers onze heures, les croque morts et les agents des pompes funèbres étaient leur poste, se disposant emporter le cercueil au cimetière, lorsque tout coup la pré tendue morte s'agita violemment sous son suaire et jeta une panique incroyable dans le groupe des assistants en demandant d'une voix éteinte où elle était et ce que l'on voulait faire d'elle. Les croque morts s'enfuirent les pre miers, emportant leurs ustensiles, et il ne resta bientôt plus auprès de la ressuscitée que quelques personnes amies qui s'em pressèrent de lui donner tous les soins né cessaires. (Progrès du Var.) Le crime de Pantin. Une dépêche annonce la découverte du cadavre de Kinck père par M. le juge d'instruction de Bel- fort. Le fait est confirmé en ces termes par la Gazette des Tribunaux Nous apprenons, l'instant, que le cadavre de Kinck père aurait été retrouvé, hier, dans le département du Haut Rhin. Le linge de corps et les chaussettes que portait le corps sont, nous dit-onmar qués des mêmes lettres que le linge des enfants Kinck. Nous lisons dans la correspondance russe du Nord Pendant que l'hiver s'in stalle doucement Saint-Pétersbourg, son arrivée a été très brusque dans le raidi de la Russie. Ainsi, le Messager du gouverne ment annonce que, durant la nuit du 8 au 9 novembre, neuf paysans, pour la plupart des bergers, ont été trouvés morts de froid dans les environs d'Alexandrof (gouverne ment de Cathérinostaf.) Au cap de Bonne-Espérance et au Mozambique, on est convaincu de la mort du docteur Livingstone. Les espérances de sir Roderick Murchison, qui compte revoir le célèbre voyageur l'année prochaine, ne sont pas partagées par les colons européens de ces parages. (Internat.) M. Peabody détestait la fraude, même dans les petites choses. Une fois on lui avait pris un shilling de trop pour le prix de son billet dans une gare de chemin de fer. Il porta plainte, et les directeurs des tituèrent l'employé qui avait fraudé. Pour moi, disait-il, ce n'est pas l'importance du shilling qui m'occupe, mais cet employé écorche des voyageurs pour qui cette surcharge est onéreuse. M. Peabody a visité diverses reprises incognito les asiles qu'il avait fondés Londres pour les indigents, il voulait s'as surer par lui-même si le personnel de ces établissements faisait bien son devoir. Il demanda un jour la femme du surin tendant le nom de son enfant; la mère ré pondit: Georges Peabody. Celte réponse valut un cadeau l'enfant. La mère, qui devina que ce devait être M. Peabody en personne, prévint tout le personnel de la présence du bienfaiteur des pauvres. Ce lui ci n'eut que le temps de monter encab pour se soustraire l'ovation qu'on lui faisait. (Boston Transcript). Dans la soirée du 19 novembre, une secousse terrestre assez violente a été res sentie encore Darmstadt. A Gross Gerau les chocs se succèdent presque journelle ment. Désir de Aapoléon. Napoléon voulait faire d Ao«ers par mer, un point d'attaque mortel l'ennemi; par terre, one ressource certaine en cas de graods désastres, un »rai point de salut national. Il eut voulu qu'Anvers eût été lui seul une province. Dorure. Pour la«er les dorures des cadres faites la composition suivante Eau de ploie, 10 parties; acide nitrique, i par tie; la»er le cadre avec nue éponpe trempée dans ce mélange et laisser sécher. Vernir ensuite avec du vernis blanc qu'emploient les doreurs.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1869 | | pagina 2