RUSSIE. Merkweerdige Venditie TE YPRE, la ville de Nîmes d'une crime qui aurait été commis dans une localité du Gard par les époux X... Il ne s'agirait de rien moins que de I empoisonnement de plusieurs en fants Lautorité judiciaire, avertie, aurait ordonné I exhumation du dernier cadavre, celui dune petite fille de onze ans, dans 1 estomac de laquelle les hommes de l'art auraient trouvé une quantité de phosphore suffisante pour occasionner la mort. D'a près leur rapport, les époux X... ont été, dit on, écroués la maison d'arrêt et l'in formation se poursuit activement. Affaire Tropmann. On lit dans le Gaulois Ce n'est que de jeudi que le parquet de la cour impériale a pu avec certitude, prendre ses mesures pour l'ou verture des séances de l'affaire Tropmann, fixée définitivement au mardi 28. Jusqu'à ce jour, il était probable que la cause pourrait venir avant la fin du mois, mais il suffisait d'un mot de l'accusé pour retarder ces débats si impatiemment attendus. Tropmann avait, en effet, quelques heures encore pour se pourvoir en cassa tion ordonnant son renvoi devant les assises de la Seine. Le délai est expiré depuis jeudi ma tin, et aucun pourvoi n'a été signifié. Aussi les préparatifs commencent ils pour que tout soit en état pour le jour où viendra devant la justice ce drame presque inouï dans les annales judiciaires. Depuis une semaine l'accusé est la Conciergerie soumis la surveillance spé ciale de jour et de nuit de quatre employés. o Communication du dosier a été don née M8 Lachaud et toutes les pièces convicliou sont réunies et étiquetées au greffe. Enfin dès demain les assignations seront adressées aux quatre-vingt témoins cités la requête de M. le procureur- général. De son côté, M. le président Thévenin, s'occupe de dresser la liste des personnes auxquelles seront accordées des billets d'entrée. On n'a pas exagéré en fixant approximativement cinq mille le nombre des lettres sollicitant cette faveur. Nous croyons savoir qu'aucune carte n'a encore été distribuée. Dans tous les cas, les journaux qui ont demandé être repré sentés par leurs rédacteurs judiciaires n'ont encore reçu aucune réponse. On lit dans le Figaro Dans sa cellule de la Conciergerie, Tropmann est redevenu insouciant comme par le passé. L'émotion que la visite de son frère lui avait causée n'a été que passagère, et c'est peine, aujourd'huis'il songe sa famille. Hier pourtantil a écrit M. Claude pour lui demander de s'intéresser ses parents et de leur faciliter les moyens de s'expatrier et de changer de nom. d L'échafaud ne lui causeaucunefrayeur; il se figure qu'il n'y montera pas. Si je suis condamné mort, a t il dit ses codétenus, on ne m'exécutera pas, car je possède des moyens de suicide qu'on ne pourra jamais m'empêcher d'employer. Je suis sûr de déjouer toute surveillance. Quand ou entend de semblables paro les, on croit avoir affaire un fou il n'en est rien, pourtant, car l'incessant examen auquel le prisonnier a été soumis, tant Mazas qu'à la Conciergerie, prouve chez Tropmann une complète sanilé d'esprit. Le directeur de Mazas, qui a eu comme pensionnaires la plupart des grands crimi nels de ces dernières années s'est livré une étude des plus approfondies du eurac* 1ère de l'assassin de la faillie Kinck, et il affirme que jamais chez n coupable il n'a découvert des instincts d férocité comme ceux qui se révélaient àoul instant chez Tropmann, férocité froid, raisonnée, cal culée. Chaque fois qu'il prie de son crime, c'est insoucieusement, sas remords, com me d'une affaire qui n' point réussi par suite d'un vice d'exécubn il reconuaîl que le coup ne lui a raporté que fort peu de chose, quelques bille) de mille francs. Ces billets de mile francs, dit il m'étaient nécessaires pur construire un métier lisser qui aurit commencé ma fortune; j'aurais inventé 'autresmachines, et alors je serais devenuriche, bien riche; j'aurais voyagé, et il n^ eût point eu un coin de la calotte du cel que je n'eusse exploré. Il rêvait des richesss immenses, une vie fantastique. Quand son immination travaillait de la sorteTropmann finissait par s'illusionner au pcnl de croire lui- même ses chimères mesure qu'il les racontait ses compagions de cellule de Mazas. Quelques jours seiiement avant son transfert la Conciergtriele prisonnier songeait encore la possibilité d'une éva sion. Il me faut pour cela de l'argent, s'é- criait-il, de l'argent, beaucoup d'argent! J'en aurai, et ce jour-là je sortirai d'ici, et tous ceux qui m'exècreit et me méprisent l'heure qu'il est seront mes pieds hum bles et rempants C'est que, malgré ion manque d'édu cation, Tropmann a desinslincts de domi nation,des velléitésde sipériorilé. Pendant les premiers jours de sa détention, il se laissait servir par un le ses compagnons de captivité. Ce détenu faisait son lit, ba layait pour lui la cellule. Mais l'autre pri sonnier lui ayant fait des reproches ce sujet, Tropmann, le leniemain malin, sans mol dire, fil son ménage lui-même. Nous a?ons annoncé qu'cne flolille rosse portant t ,5oo hommes et 6o chevaix, avec ranimions, des tentes et des appro'isionrements de toute sorte, est partie do port de Pe'rowsk pour la baie de Krasnovodsk, dans le golfe de Balkan, où se jetait jadis l'Amoor-Daria, l'ancien Oxus, lequel se dirige maintenant vers le lac d'Atal. La baie est belle et profonde, et les Turcomans des environs sont des nomades qui n'ont d'autre iidustrie que le brigan dage et la piraterie. La Gazette de Moscou ou 8 décembre coofirme la nouvelle, et ajoute, que la prise de possession de la ville et de la baie de Krasnovodsk uoe fois opérée, les Russes out l'intention d'essayer de ramener le fleuve Amoor-Daria (fleuve Noir) dans son ancieo litaboutissant la mer Caspienne. La Gazette de Moscou prononce a ce sujet le nom de M. de Lesseps en demandant pour cette œuvre le concours du monde industriel russe. Il est certain que le succès d'une pareille entre prise développerait singulièrement la vie com merciale de ces pays aujourd'hui oubliés. Les jouruanx rosses sont remplis de détails sur les fêtes données a Saint-Pétersbourg et Berlin pour le centenaire de la fondation de l'ordre militaire de Saint George le Russie. Au nombre, très-restreintdes membres de cet ordre célèbre, ou compte le roi et la reine de Naples, décorés en 1861 par le Czar, qui a voulu rendre hommage l'héroïsme déployé par Leurs Majestés pendant le siège de Gaëie. La reine Marie Sophie est la seule femme qui ait reçu cette haute distinction. ONGUENT ET MI.ULES D'BOLLOWAY. Compli cation de Désordres. Ulcération», abcès, enflure de glandes, et autres désordres provenant de causes caché» s et insoup çonnées, peuvent être guéiis par l'emploi de cet excellent Onguent, aidé des Pilules dépuretives d'Holloway. Les instructions imprimées, dans lesquelles les remèdes sont enveloppés sont suftis^meut explicites pour guider I inva lide qui a la plus petite intelligence. Les médicaments d'Hol- loway sont toujours employés avec avantage et sans aucun danger. Il y a plus d'un quart de siècle quelles août lecon- uues comme un trésor pour le pauvre, affligé de maladie. Tous deux, l'Onguent et les Pilules sout spécialement couve- u a blés pour soldat-* et inarius, colons «t voyageurs qui »»e peuvent en tous lieux oblpuir assistance médicale mais qui deviennent toujoujs avec succès leurs propres docteurs avec les remèdes d'Holloway. 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Eu tablettes de 75 c. et 1 fr. soit 6 fr. le kil., qualité vanillée 1 fr. et 2 fr. soit 8 fi. le kil. 1 kil.de ce Chocolat alimeute mieux que 2 kil. «le Chocolat ordinaire et par cette raisou il est moius coûteux Du Barry et Ce, 12, rue de l'Empereur, Bruxelles. Dé|>ôt Y prèschez MM. Frysoc pharmacien; Becuwe, pharm G Veys, plrarm.; et Mahieu, pâtissier; et dans toutes les villes, chez les premiers pharm., épiciers et confiseurs. 12. a ït a a ti&s» àn s. Le public est prévenu que les marchés de cette ville du 25 Décembre 1869 et 1" Janvier 1870 auront lieu la veille Vendredi 24 et 31 Décembre 1869. VAN B00MEN, H-O-l «ser-. MAANDAG 27e" DECEMBER 1869, met de middag uur, aan de stade van den IJzeren- weg, by de herberg de Ster, te Ypre, koopdag van 50 fijne Olm Boomen ter dikle van 1 75 toi 2-50 c., 20 Olm Boomen gezegd Hollan- ders, van 1-75 tôt 3 00 c., 10 zivare Fsschen Boomen, 25 lepen Boomen, dienende voor usseblokken en bussen, al deze Boomen ge- veld in 1868, door hunne buitengeivone ler.gle en dikte zijn dienstig voor uagenmakers, menbetmakers, timmerlieden, enz. Onmiddelijk daarna zal er Verkocht tvor- den 1000 melers Olm Planken, van 10 lot 16 centimeters dikle en van 50 tôt 1o c breedle, 2000 melers Olmen Plankengezegd 4/4, 5/4 en 6/4, 600 melers Abeeten en Pope lier en Berd, 1000 Eiken Speekenalsmetle eene groole hoeveelheid Eiken, Olm, Abeclen en Popelieren Scliolfen, Deze Venditie geschiedt op gewone voor- waardeti en langen djd van bela'inq mit s borgslelling en de bespreken komptant te vol- doen in handen van 3.-L. Deurtvaarder te Ypre, door tviens ambt deze Venditie z al gehouden worden.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1869 | | pagina 3