noyait toujours, et cela dura pendant en viron deux heures, lorsque, le sanglier n'ëtf pouvant plus, le loup sauta sur l'ani- mal et l'étrangla. Notre garde profita de l'Occasion, lâcha fin coup de fusil et tua nët le loup. Inutile de dire la jdie que irâïentit le fardé après une pareille aubaine. La toile, le coton et le papier ont été jusqu'à présent les étoffes dont on confec tionnait les cols de nos élégants. On se servait surtout en voyage de cols papier, ressemblant la toile. On fabrique actuel- léinébtèn Angleterre des cols en fer blanc très mince laqués blancs, lesquels, passés l'eau de savon, après une très long usage, peuvent être relaqués neuf. El les chemises? Samedi soir, six heures, dit la Patrie de Paris, le quartier de l'Elysée a été mis en émoi par la nouvelle d'un épou vantable assassinat. Le valet de chambre de Mm' Lombard, habitant rue du Faubourg-Saint-Honoré n° 84. a tué sa maîtresse d'un coup de couteau et a gravement blessé la femme de chambre et la cuisinière. Dans la journée, dit le Figaro, le domes tique avait eu une discussion avec Mma Lombard. Le soir, au moment où elle loi a porté un coup de couteau la gorge. A ses cris, la femme de chambre est accourue; mais l'assassin s'est jeté sur elle et l'a frappée avec violence. Enfin, la cuisi nière étant venue au secours de sa maî tresse, été terrassée par le meurtrier. Dans là lutte elle a reçu une grave bles sure la main. M"" Lombard est morte sur lë moment; on désespère de sauver la femme de cham bre. Au bruit de la lutte, le voisin, un tapis sier s'est élancé dans la maison et a saisi l'assassin, qui a été bientôt remis entre les mains des sergeuisuu vmc. Le meurtrier est, dit-ou, d'origine belge. On assure qu'il était en état d'ivresse. Comme détail émouvant, il paraît que le mari de Mm* Lombard assistait ce terri ble spectacle mais cloué sur son fauteuil par une paralysie, il ne pouvait porter secours sa femme, assassinée sous ses yeux. Un fai^ curieux et sans doute sans précédent vient de se passer bord du Canoca, actuellement amarré dans un des bassins du Havre. Le capitaine de ce navire, absent du Havre depuis trente-quatre jours, a re trouvé, deux jours après son retour, dans une armoire de sa chambre de bord, son chien encore vivant. Ce pauvre animal de la race dite havanaise, a donc vécu trente- six jours sans boire ni manger. A sa sortie de l'armoire, il avait conservé assez de force pour faire quelques pas en trébu chant, il a bu, avec une avidité que l'on comprend, une tasse de lait que l'on s'est empressé de lui offrir, et son maître espère le sauver. Asphyxie par un haricot. Les époux X..., demeurant dans la banlieue de Mar seille, avaient un petit garçon âgé de trois ans plein de santé et de gentillesse, sur lequel s'était concentrée toute leur affec tion. Lundi, vers trois heures de l'après-midi l'enfant jouait dans la cuisine, au moment où sa mère se disposait faire des haricots. Il eu prit un et le mil dans sa bouche. Le mouvement d'aspiration entraîna ce haricot dans le larinx. Le petit garçon fut aussitôt en proie un hoquet convulsif. Son visage s'empourpra, ses yeux s'injec tèrent, et ildonna tous les signes d'une suffocation iiminente. Sa mère, frayée, jeta des cris qui atti rèrent plusiirs personnes. Mais tous les moyens pot essayer de sauver l'enfant furent infrilueui, et un médecin, qu'on avait envoyéhef-cher en tonte hâte, ne put que constate la mort. Une dcouverte de diamants a été faite en Bobme. Le premier diamant dé couvert danicelte localité est de forme ir régulière, aprochant d'un cube rhomboï- dal tronqué son diamètre est de quatre millimètres l demi il pèse 57 miligram- mes, exacleienl. Dans l'eau, il perd 16 milligramme et deux dixièmes ce qui donne 3,52 pur sa densité c'est celle du diamant. Ue des faces porte un profond sillon une ulre face montres plusieurs empreintes irofondes les faces sont mi roitantes. Line des ces cavités offre une section rhcnboïdale, ayant les angles compris enre 71 et 102 degrés, ce qui, étant rapprché des faces, rappelle beau coup le dodeaèdre. et là, ces cavités ont un lusre adamantin énorme elles sont disposés parrallèlement. L'intérieur est exempt le toute cavité. Voici comnent ce diamant a été décou vert. Il exise aux environs de Prague une formation de sable, dans laquelle on trouve un stble pyrolilère. Ce sable con tient un tns grand nombre de pierres précieuses, des zircons, des saphirs, des tourmalines etc. Un assez grand nombre de ces pieries sont taillées pour être don nées en caceau. La taille se fait avec des meuies et dk la poussière d'émeri, Parmi fces pierres, l'une d'elles résista complète ment l'action de la meule on fit alors diverses tentatives on essaya de la rayer avec un diananl, sans pouvoir parvenir on a même pu abattre une arrête de diamant avec la pierre soumise l'épreuve. vue minéralogique. La seule chose exa miner est de savoir si le possesseur aurait été victime d'une supercherie. Or, c'est ce qui ne serait pas supposable d'ailleurs, on trouve dans les traditions du pays la preuve que la découverte de ce diamant ne serait pas la première de celle espèce. ANGLETERRE» On lit dans le Sun de Londres a Les funérailles des quinze personnes tuées dans la chapelle catholique de Liverpool par suite de la panique qu'ont fait naître, di manche dernier, les cris d'un homme ivre, ont eu lieu aujourd'hui. Trois ou quatre mille personnes y assistaient pendant le service, le prédicateur a déclaré que l'acci dent n'rvait pas d'autre cause que le cri Au feu! poussé par un homme ivre. Samedi dernier, vers midi, un affreux accident est arrivé sur l'écluse de Leven, Kinross, qui était complètement prise par la geles. Trois jeutes filles, appartenant une famille des plus honorables de la ville, en voulant sauver un petit chien qui était tombé l'esu, s'aventurèrent trop avant sur la glace, qui, trop faibles pour les sou tenir, se brisa tout coup, et l'une des jeunes filles disparut sous l'eau glacée une de sessceurs, en esayant de lui porter secours, épiouva le même sort, et la der nière trouva aussi la mort en voulant reti rer ses deux sœurs de l'eau. Les deux lîuées devaient se macier dans quelque temps. Voici des émouvants détails que le Glasgow-Herald publie sur le triste acci dent qui a causé la mort de trois jeunes filles, trois sœurs, noyées dans un lac près de Lochleven. C'étaient Jane, Betty et Margaret Reid, filles d'un négociant de Kinross. Elles se promenaient sur les bords du lac, moitié gelé leur chien, un magnifique terre- neutre, les Accompagnait. L'animal se mit courir sur la glace, mais une cinquan taine de mètres du rivage, il enfonça on le vit se débattre en valu pour remonter. Alors l'une des jeunes filles, poussée par un premier mouvement de pitié, s'é lança son secours; deux hommes qui travaillaient tout près de là lui crièrent de ne pas s'aventurer plus loin. Elle ne tint pas compte de leur avis, la glace lui pa raissant assez solide pour la porter. Elle put arriver en effet jusqu'auprès de la pauvre bête mais, en l'aidant ressortir, elle glissa elle même dans l'eau. A ses cris, la seconde sœur, n'écoutant que la voix de son cœur, s'empressa de voler au secours mais elle aussi enfonça aussitôt. La troisième, la plus prudente, hésita quelques secondes; puis, éperdue, elle ac courut soh tour; arrivée sur le théâtre de l'accident, elle procéca avec précaution au sauvetage de ses sœurs; elle parvint en tirer une moitié hors de l'eau mais alors son pied céda et elle alla rejoindre les deux infortunées. Le pauvre terre-neuve poussait des aboie ments déchirants et essayait de soutenir ses chères maîtresses. Les deux hommes qui avaient tout vu parvinrent jusqu'au bord du trou qui avait englouti les trois victimes mais ils ne réussirent atteindre aucune des jeunes filles, quifolles de ter reur et de désespoir, neutralisaient, sans le vouloir, les efforts de leurs sauveteurs. Les hommes alors retournèrent quérir une barque; mais quand ils revinrent il était trop tard, la mort s'était emparée de -r - Deux d'entre les victimes étaient fiancées; il ne reste plus M. Reid qu'un fils et une fille, plus jeunes que ses trois sœurs. On télégraphie de N'evvcastle, 27/jan- vier, minuit Il y a un grand incendie. Deux rues ont été livrées aux flammes. AETR1CIIE. Suivant le dernier recensement, le Hof- burg (le château impérial) de Vienne est habitée par 2,536 personnesl'Empereur l'Impératrice et la famille impériale y compris. Mainte ville n'a pas autant d'ha bitants que cet unique palais. Pilules Hollovvay. Débilité des Nerfs. Les personnes d'une constitution faible sont très oppressées par leschaDgemenis de teinpéralure, au point de l'axisience physique devient on dur travail ei I existence morale un tourmeDl. Le sys tème nerveux se dérange et de jour en jour, amène des souffrances réelles on imaginaires. Pour éviter de telles tortures, il soffit de prendre des Pilules Holloway qui, plus que toute autre médecine, purifient et fortifient uoe constitution débilitée et chancelante. Elles nettoient le corps de toutes impuretés, donnent du ton l'estomac, de la régu larité au cerveau, de l'activité aux reins, la vessie et anx intestins. Elles dissipent les abbattements d'esptil et les lassitudes do corps et restaurent aux facultés ordinaires et au bien être. -,- J- t es iutii miles et souliraoces, compagnes terribles de la vieillesse, n'ont pins raison d'être depuis que la délicieuse Kevalenta Arabica, fariue de Santé, guérit sans médecine saris dérangement, et sans frais, les mauvaises digestions (dyspepsies), gastrites, gastralgies, constipations habituelles hémorroïdes vents, nervosité, désordre du foie et de là muqueuse, acidité, pituite, nausées, vomissements après repas et en grossesse, aigreurs, diarrhées, crampes, spasmes, in somnies, tous, asthmes, pbthisie (consompti. ni, fluxions de poitiiues dartres, éruptions, mélancolies, rhumatisme goutte, épuisement, dépérissement, manque de fraîcheur et

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Le Propagateur (1818-1871) | 1870 | | pagina 2