O'YPRES ET DE L'ARIDNDISSEMENT.
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Samedi 26 Févrif 1870.
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REVUE POLITIQUE.
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Après les deux journées consacrées au
débat sur les interpellations de M.Jules
Favre, le Corps législatif français a consa
cré deux autres séances ta question sou
levée par M. Picard au sujet des candida
tures officielles. Les honneurs de cette
seconde discussion ont encore été pour le
ministèremais ils lui ont.coûté un peu
plus cher que la victoire de M. Daru. Cette
fois, la gauche elle même a voté l'ordre du
jour accepté par lè cabinet, mais la droite
n'a plus trouvé celui ci assez gouverne
mental pour lui conserver son appui, et
elle s'est séparée de lui, la suite des dé
clarations faites par M. Emile Ollivier dans
le sens de l'abandon des candidatures
officielles. 1!
Cette séparation, d'ailleurs prévue, a été
l'événement de la séance de jeudi, et liii a
donné une physionomie tout fait extraor
dinaire. Critiqué par MM. Garnièr de Cas-
sagnac et Pinard, le ministère s'est vu
soutenu, au contraire, et encouragé non
seulement par M. Thiers. mais encore par
MM. Picarjd et Jules.'Favre. Il fera bien
toutefois de ne pas trop compter sur ces
uouveaux appuis. y
Il résulte des nouvelles qui arrivent de
Madrid que don Carlos allait réellement
prendre le commandement des bandes
royalistes en Espagne lorsque ta pouce
française l'a contraint de rebrousser che
min et de se diriger vers, la Suisse. Celle
circonstance relardera nécessairement de
quelques jours, peut être de quelques se
maines, l'explosion qui se prépare au delà
des Pyrénées, mais ce ne sera qu'un répit
dont le triste gouvernement de Serrano est
incapable de profiter. Les nouvelles de
Madrid sont d'ailleurs très mauvaises le
ministère se trouve en ce moment en pour
parlers avec la partie turbulente des clas
ses ouvrièresqui arbore ouvertement le
drapeau de la république etdu socialisme.
Nous lisons dans une correspondance du
Journal de Barcelone qu'on a réussi une
première fois calmer les mécontents en
leur payant les salaires qu'ils réclamaient
pour certains travaux publics auxquels ils
ont été employés. C'est probablement un
prétexte sous lequel le gouvernement a
déguisé des largesses purement gratuites.
Mais l'étal des caisses publiques ne lui per
mettra pas de recourir longtemps ce
moyen de pacification, et c'est pourquoi il
faut s'attendre voir les manifestations
démagogiques revêtir bientôt, un caractère
franchement révolutionnaire.
Le bruit d'une entrevue entre l'empereur
d'Autriche et le roi Victor-Emmanuel, dont
on parle depuis longtemps, paraît se con
firmer aujourd'hui. Le Mémorial diplomati
que donne celte nouvelle comme un fait
définitivement arrêté. L'entrevue aurait
lieu Vienne; le roi Victor Emmanuel se
rendrait la cour d'Autriche après les
fêtes de Pâques. Le marquis Pepoli, minis
tre d'Italie Vienne, aurait annoncé ce
projet d'une manière officielle après un
voyage fait récemment par lui Florence.
En Bavière, la crise mjnistérdle se pro
longe et le Boi n'a su se résouce encore
aucun parti au sujet du rempicement Je
M. de Hohenlohe. Le Roi a espré, jusqu'au
dernier momentdit une dépche de Mu
nich. que ce ministre consen rail rester
aux affaires; mais aujourd'hi qu'il voit
que la résolution de ce demie est irrévo
cable. il se trouve livré aux dus grandes
hésitations.<11 a reçu mercred-dans la ma
tinée son dncle le prince Ltftpold avec
lequel., depuis quelque lerop., il n'a que
des relations très rares, et il ui a promis
que d'ici deux ou trois joursI aurai' pris
un parti, pl choisi son nou veau ministère.
La politique annexioniste sst l'ordre
du jour Berlin, mais,M. de Bsmark com
prend qu'il a eocore,quelqqes nénagements
garder envers l'Europe. Aussi vient il de
se prononcer au Parlement fédéral contre
line motion des'naliohaux libéraux en fa
veur de l'accension du gtand duché de
Bade la confédération allemande .qui a
son centre Berlin. Le chancelier com
battu cette motion, non cornue dangereuse
ni comme contraire aux traitésmais seu
lement comme prématurée. Son discours
revient dire qu'il faut lui bisser le choix
du jour et de l'heure où "il permettra au
grand duché de se jeter lui même dans les
bras.de la Prulsse. Les nationaux libéraux
n'ont pas insisté et l'affaire e« est restée IL
-
La Chambre des représentants s'est
ajournée avant hier au mardi 8 mars,
après avoir entendu l'interpellation de M.
Guillery sur des faits récents qui intéres
sent la liberté de la presse, et les réponses
de M. le ministre de la justice, qui a con
testé l'exactitude des faits signales par
l'honorable député de Bruxelles, comme
des principes invoqués par lui. L'incident
s'est terminé sans vote.
Au commencement de la séance, le mê
me ministre a déposé un projet de loi sur
la responsabilité ministérielle.
Un arrêtélé ministériel du 24 février
porte que par dérogation l'article 1" de
l'arrêté du 19 janvier dernier, la chasse
tir la bécasse dans les bois est ouverte,
dans toutes les provinces, jusqu'au 31 mars
prochain, minuit.
M. Manhaeve, curé Zandvoorde. lez-
Ostende, y est décédé, |e2l courant, l'âge
de 73 ans et 5 mois.
Nous apprenons avec plaisir, contraire
ment ce qui a été annoncé, que d'état de
M Gassiers, ancien sénateur, ne présente
aucun caractère de gravité. (Patrie.)
Le Moniteur publie un arrêté minis
térielle du 9 février qui approuve les con
ditions réglementaires y annexées du tarif
international franco-belge sur Duukerque
par Furnes.
Elles seront mises exécution, ainsi que
le tarif, partir du 10 février courant.
Dimanche, versmidiet demi, lenommé
Léopold Moreels. âgé de 17 ans. s'est noyé
dans les eaux de la Lys. Garni, en patinant
l'endroit de Zwanenboek hors la porte
aux Vaches. Son cadavre n'a pas encore
été retrcmra^ nf-utoVlifiainl li ;9iitnè eau
Il y a quelques jours une dame sort
dechezel'edans l'intention d'aller échanger
des coupons d'acliousqu çlle renferme dans
son porte monnaie. Passant par la rue
Neuve, l'envie lui prend d'entrer dans le
Bazar parisien, visité continuellement par
un assez grand nombre de curieux. A peine
y est elle entrée qu'elle se sent bousculée
elle sort immédiatement et constater que
son châle attaché aux épaules au moyeu
d'épingles, avait été arraché. Un soupçon
traverse son esprit, elle examine sa poche,
l'entrée en est déchirée et le porte monnaie
avait disparu. Il contenait des valeurs pour
une somme de 180 francs. Les numéros
des actions desquelles les coupons avaient
été détachés ont été remis tous les chan
geurs de Bruxelles. Mais le voleur cburt
encore!
Il paraît que le nom de Dessous le-
Moostier fut jadis liés bien porté. Une
feuille de Mons nous donne ce gujèt des
détails d'un haut intérêt
Il exista anciennement Mons une
famille de Dessus-le Moustier. Son nom se
trnnve souvent écritpar erreur Dessus-
les-Moustiers. (Moustier vient' de monaste-
rium, abbaye, église; on disait autrefois le
moustier de Sainte Waudru.) C'était l'une des
familles patriciennes de la villedans les
quelles on choisissaitchaque annéela
Saint Jean Baptiste, les membres du Ma
gistrat.
Collart Dessus le Moustier futéchevin
en 1465, en 1493 et en 1494. Henri, en
1466. Bertrand, en 1489.1503,1505. 1514,
1516, 1517 et 1518. Henri, en 1519, 1528,
1530.1543.1545,1552,1555,1659. Michel,
en 1550,1547,1558, 1562, 1563, 1569,
1570. 1577 Henri, seigneur de Noirchain,
en 1588, 1596 et 1602. Jean en 1594 et
1595.
LesDèssus le Moustierde Mons, avaient
des armoiries, qui étaient d'argent deux
bandes de sable.
Ils étaient devenus seigneurs de Noir
chain par le mariage de Henri Dessus !e-
Moustier avec Michèle de Peissant, héritière
dudit Noirchain, en 1531.
Cette famille s'est éteinte par la mort
de Marguerite Dessus le Moustierarrivée
le H avril 1650. Celle dame et son époux
Gilles Vincbant furent inhumés dans l'é
glise de Sainle-Waudru.
Un accident inexplicable est venu
surprendre fort désagréablement, diman
che. vers midi et demi, quelques officiers
du 2a dragons, qui déjeunaient dans un
cabinet particulier de l'hôtel de France,
Cambrai.
Ils étaient au dessert, lorsque le lustre
et une partie du plafond s'écroulèrent
avec un bruit effroyable et vinrent tombé
sur la table, en cassant vaisselle, bouteilles,
verres, etc.
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FOI CATHOLIQUE. - CONSTITUTION BELC.E.
Chasse a la Bécasse.
NÉCROLOGIE.
NOUVELLES DIVERSES.