Cet acte de courage porte avec lui son éloge. Mtase est déjà deux fois médaillé pour actes dé courage et de dévouement. Le Moniteur vienf de publier fa Ibi su# fé tempoW éfês cultes. Le Flifitshiïe Ottèèrver rapporte les détails suivants d'une cirasse au «S# qui eut lieu récemment Les chiens avaient fait partir un daim dans le parc gibier de lord Mostyn. Après une longue poursuite, ranimai s,e dirigea vers te chemin de fer de Chester et Bolyhead. Près de fa station de Mostyn, se trouvant face faeè avec uW ouvrier, il franchit te mur du railway qui1 préserve en cet endroit ta ligne contre le* envahis sements de la mer, et retomba sain et sauf sur la grève, d'une hauteur de quarante pieds. Le daim alors traversa une étendue d'environ un mille et demi, se dirigeant drdit vers la mer, où il se précipita suivi de l'un des limiers. Mais daim et limier furent rapidemment entraînés au large par la marée qui descendait. Le chien con tinua Cependant sa poursuite jusqu'à ce que ses forées fussent sur le point de l'abandonner; ce ne fut qu'avec peine qo'on parvint le héler (erre. Un ingénieur mécanicien de Cêbes, M. Cavanna, est arrivé depuis quelques jours Paris, dans l'intention de soumettre l'examen des boitidès compétents une découverte dës plus importâmes, due quinze années dé recherches opiniâtres. Il ne S'agirait de riert moins qtte dé rempla cer la vàpeur, comme forcé dbtrice, par l'emploi de l'eau pur et simplé. Les appa reils bydrauliqties, ert tirant parti dU poids, de la pression et du mouvement de l'eau, doivent se substituer la machine va peur, en épargnant des frais considérables pour l'installation et le fonctionnement. fMoniteur uhiversel.) Le docieUr Wilson vient de mourir Londres dans Un âge très-avancé. C'est ce médecin qui, aide du docteur Anlomarchi avait embaumé le corps dë Napoléon Sainte Hélène. Voici ce qu'on raconte ce sujet Le cœur devant être misa part, le docteur l'avait déposé dans un bassin d'ar gent rempli d'eau. Le soir* après avoir al lumé deux flambeaux, soucieux de la res ponsabilité qui pesait sur lui, il s'était couché tout habillé, lorsqu'il entendit tout coup dans le silence un léger bruit. A ce bruit succède le mouvement d'an être animé dans l'eau, puis le son d'un corps quelque peu lourd sortant terre. Le docteur court au précieux bassin il aperçoitsa grande surprise, un énor me rat cherchant entraîner le viscère du César moderne. Quelques instants plus tard, ce que n'avait pu consenter la souveraineté de l'Europe eût été la proie d'une bestiole On pratique en ce moment Londres un nouveau genre de vol. Les jeunes filles y portent leurs cheveux sur le dos la naïade, et d'habiles voleurs, d'un coup de ciseaux, enlèvent ces chevelures éparses. Ce sont des valeursnon pas cotées la Bourse, mais d'un prix fort élevé, grâce l'exagération continue des chignons. On enlève les boucles, vraies ou fausses, de la même manière. Le Titnes raconte qu'il y a quelques jours, une jeune fille qui se pro menait avec sa mère dans Westbourne- Grove eut- sa chevelure enlevé'de la ifeême façon, en plein jour et si habilement qu'elle ne s'aperçut qi/etf fentrdnf de la perte douloureuse qu'elle venait de SUbir. Sir Thonfatt Métehear, an cap de Bonne Éspérance, a écrit ce qui suit, la date du 18 janvier, sir Edward Sabioe, Londres, an" sujet dn docteur Livingstonë. Nous fclknrs remorquer que cette lettre donne les de-nieres nouvelles connues du célèbre voyageur J'attends des nouvelles du docteur Li vingstonë avec une vive impatience. Les dernières que j'ai reçues de lui sont du mois de mai e. datées d'Ujiji. Cet endroit est situé près de la rive uord-est du lac Tanganyika. On avait enlevé an docteur tous les approvisionnements qui lui avaient été expédiés de Zanzibar, et le chef d'Ujiji lui avait refusé les secours dont il avait besoin, ainsi que la permission de faire transporter ses lettres Zanzibar. Living stonë attribuait l'hostilité de la population la crainte qu'il ne fît connaître le com merce qu'elle fait des esclaves. Son vieil ami, le dorteur Kirk, qui remplit les fonc tions d'agent politique Zanzibar, fera tous ses efforts pour le délivrer, mais il est remarquer que l'influence des auto rités Zanzibar ne s'étend pas, malheureu sement jusqu'à la possession éloignée d'Ujiji. Pabis, io mars. Aujourd'hui YUnion paru avec sa pre mière page encadrée de noir. Son rédac teur en chef, M. Henry de Biancey, est mort hier matin Passy, l'âge de 53 ans. Il revenait de Home, où il avait contracté les premiers germes de la maladie qui l'a ceux qui ont eu l'honneur de connaître ce défenseur des plus saintes causes conser veront de lui un souvenir inaltérable de haute estime et de sympathie profonde. C'est une perte pour les lettres, pour la religion, pour les doctrines monarchiques. M. de Kiancey est mort après avoir reçu la bénédiction du Saint Père et les derniers adieux de M. le comte de Chambord. On lit dans la France: On parle beaucoup dans les éerclés du liiyh life, d'une partie de dominos engagée entre M. le marquis de C... et M. le dut? de H... nous comprenons l'émotion insolite pro duile par ce jëti prosaïqne et banal. L'enjeu est de 90,000 francs La partie est divisée en 120 coups. Chaque coup est de 1.000 francs cohtre 300, avec réversibilité des sommes entre les mains du vainqueur après le demie# coup. De nombreux paris sont déjà établis^ Le chiffre, nous dit-on, dépasserait 400,000 francs. La partie générale est fixée 20 séan ces. B On lit dans le Courrier du Bas Rhin On raconte, propos du tirage au sort qui vient de s'effectuer Strasbourg, une petite histoire assez originale. Deux jeunes gens de la ville, liés d'une étroite amitié, et qui tous deux faisaient partie de la classe de cette année, s'étaient juré de ne point se quitter, quel que fût le numéro qu'ils tireraient de l'urne. S'ils perdaient tous les deux, ils chercheraient entrer dans le même régiment si l'un gagnait, il renoncerait sa bonne fortune et s'enga gerait volontairement. Les deux amis ap partenaient deux cantons différents; le premier qui tira amena le numéro 121 les deux jeunes gens pourront facilement tenir leur serment et rester ensemble, car doits dèo-x ont gagné. -1- AvàtW-hier soir, nn dîner réunissait la? table db M. B..., négociantPhris un certain nombre de cofcvtoeff. M. S..., un honorable négociant du Midi, fut le premier faire observer qu'on ne trouvait treize table. ©W rit beaucoup du nombre fatal. M. S., en riait plus que tous, quand, tout coup, il devint affreusement pâle, et fit entendre une sorte de râle strident, pendant que sa tête retombait lourdement sur sa poitrine. Le docteur R.».* qui se trouvait des treize convives, ne put que constater l'apo plexie foudroyante On lit dans YAvenir Lodévois: Un fait des plus tristeset dès plus malheureux s'est passé I» semaine dernière Saint- André. Les derniers jours de carnaval, les jeunes gens de Cette localité ont la funeste habitude d'aller frapper la porte des maisons, et louent an visage de la personne' qui leur vient ouvrir une poignée de son ou tout autre projectile inoffensif, mais cependant quelquefois des plus désagréa bles. Lundi dernier, plusieurs jeunes gens étaient allés plusieurs fois user de cette mauvaise plaisanterie vis à-vis de M. R.... Ce dernier, exaspéré, et dans nn moment de promptitude, leur a tiré un coup de fu sil. L'un de ses jeunes gens a été légère ment blessé; l'autre, le nommé Malaval, a été très grièvement atteint et est mort deux ou trois jours après. M. R... a été arrêté et conduit la maison d'arrêt de Lodève il paraît que c'est un homme d'nn certain âge, jouissant de l'estime publique, mais d'un caiactère excessivement violent il est, dit on fou de désespoir d'avoir causé un si terrible mal» heur. La jostire informe. j! U «-iiLUlia MSM Cil 'MM HOLLOWAY ET L'AMÉRIQUE DU SUD. - i i.'T*:';or- W Les avantages dë l'invention nouvelle seraient surtout appréciables pour les na vigations, gui n'auraient plus s'encom brer d'Un poids énorme dé combustible. L'attention des mécaniciens et des indus triels së portera sans nul doute ëùr les travaux dë M. Cavanna, qui apporte avec lui les modèles de ses ingénieux appareils. FRANCE. enlcvc sa famille et ses amis. Tous Des dix-sept millions d'habitants de différentes races qui formaient la population de l'Améiiqne dn Sud, la moitié, an moios, n'a pas sons la main de secoors médical régulier. Il n'es,, pas facile de monter un sjstème de dépôts capable de foornir b ces millions de personnes dispersées entre cin quante degrés de lattitode, des moyens de goérison ponr les différentes maladies auxquelles ils sont sujets. L? Piofesseur Holloway a cependant ac compli, eo pér- de temps, celte lâche. Ses Pilules et son Onguent se trouvent sur les deux versants des Indes, où la figure d'un médecin n'a jamais apparo'. Les Indiens et les races mixtes, aussi bien que les blancs, out appris les coter b leur juste valeur; etaussiiôt qu'un nouvel assortiment ar rive h Valparaiso, Lima, Caraccas, Rio de Janeiro, Boeuos Ayres, Montevideo, on tout autre port, de grandes quantités sont expédiées par des messagers indiens sur toux les points accessibles de l'intérieur. Les habitants des contrées agricoles et minières désirent tellement avoir de ces préparations qne, de temps en temps, ils font des voyages de eeut railles pour tenir leors dépôts constamment bien assortis. L'Ongoent, nous, le savons, est universel lement considéré comme infallible pour les hé morroïdes; et, comme cette maladie domine mal heureusement sur presque toutes les contrées de l'Amérique du Sud, les demaudes pour cet article sont proportionnellement considérables. Les-Pilules, aussi, ont acquis nne réputation spéciale par le succès avec lequel elles ont été administrées dans certains nombres de cas. Ceux qui habitent les tropiques ont le foie très-rebelle; quelquefois, il secrète beaucoup trop de bile, d'au trefois, pas assez; et, dans l'un comme dans l'autre cas, les prescriptions ordinaires sout d'un faible service. Des milliers de personnes out déce&vert, des milliers découvrent, et des millioos encore

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Le Propagateur (1818-1871) | 1870 | | pagina 2