2 .901 qui avait réveillé la diva. En un clin d'oeil, ses cris, tous les habitants de la voilure so,nt sur pied. Mais comment arrêter un tradn express, en pleine vitesse, au milieu, de la nuit? En Allemagne, du reste, la s.gjunette d 'alarmeusitée sur les lignes françaises et belges, n'existe pas. M. de Caux et ses gens se mettent l'œuvre pour combattre le feu. Mais comment, par quels moyens? Ce fut un moment d'anxiété terrible. Tout coup le sifflet de la locomotive se fait entendre. Va. marche du train se ra lentit. Oq entre dans ta gare de Bromberg. Le train s'arrête. On est sauvé. Une demi- heure plus tard, c'en était fait de l'admi rable artiste que nons applaudissions avant hier. C'est d'elle-même que nous tenons ces détails, et e^le tremblait encore en nous les racontant. (Meuse.) Lundi, quatre heures après-midi, on avait ouvert, pour fqire quelques répa rations. un trou d'égout rue du Bacà Paris, en face du Petit-Saint-Xhopaas. Une nourrice portant un enfant sur ses bras, attirée par l'étalage des magasins, n'a pas fait attention l'ouverture béante, et elle s'y est engloutie tout entière. On a placé une échelle et l'qn a fait re monter la nourrice. Elle était tombée jusqu'en fond sans se heurter aux parois. L'air qui s'epgrouffrait dans ses jqpons avait amorti sa chute. X'enfant non p|us n'a nulletqeat souffert de ce singulier accident. Le Mémorial de la Loire publie d'inté ressants renseignements sur la méthode de rémunération usitée dans l'usine de Creu- sot La moyenne du salaire quotidien, qui était, en 1850, de 2 fr. 56, s'est élevée, en 4866, 5 fr. 45, ce qui donne une augmen tation de 50 p. c. en seize ans. Il faut remarquer, pour (Appréciation de ces moyennes, qu'elles s'appliquent aux jeunes gens et élèves, dont la proportion est très considérable aoCreusot, aussi bien qu'aux hommes dans la force de l'âge. Pour ces derniers, le prix de la journée peut aller jnsqu'à 8 fr. par jonr dans les ateliers de construction, et jusqu'à 40 et 14 fr. la forge. Pour les ouvriers, le salaire n'est pas payé la journée rarement il l'est la tâche. Presque partout il résulte du mar chandage. Un système de primes variées, suivant les cas et les spécialités, stimule et récompense l'intelligence et l'activité. Il est tenu compte chacun, non-seulement de la quantité et de la qualité produites, mais aussi de la consommation des matiè res premières. Les résultats, relevés par la comptabilité, sont affichés soir et matin. Ce contrôle public rend tout débat impos sible et devient un encouragement récipro que. Ravion et Jony, deux braconniers du hameau des Fonrnaox (Yonne), partirent vendredi l'affût d'un sanglier que certains indices leur faisaientespérer de rencontrer. Arrivés au bois, ils prirent chacun leur poste. Peu de temps après, Ravion atten dant du bruit dans un fourré, puis, dans l'obscurité, croyant voir déboucher l'ani mal, l'ajusta, fil feu, et sa balle renversa... Jouy, car c'était celui qui avait entendu et pris pour le sanglier. Le malheureux Ra vion, éperdu de sa méprise, chargea son camarade sur ses épaules et le transporta dans un hameau voisin, où deux médecins appelés aussitôt ont extrait la balle de la cuisse de Jouy, qui aussitôt son rétablisse ment, viendra Joigny, eu compagnie de son ami, rendre compte au tribunal de ce fait cynégétique, non au point de vue de la blessure par imprudence, mais bien comme délit de braconnage. La Gazette des Tribunaux signale un procédé nouveag et ingénieux imaginé par les voleurs parisiens pour exploiter les maîtres d'hôtel garni. Avant-iuer, un homme d'assez bonne mine se présenta dans un bôtel bien connu du quartier Montmartre et généralement fréquenté par des voyageurs de commerce et par des industriels étrangers. U re'int une chambre confortable pour M. Y...., négociant hollandais, qui déjà est descendu plusieurs fois dans cette maison et qui y jouit d'une très honorable réputation; en se retirant, il. annonça qu'avant l'arrivée de M. Y.... on apporterait sans doute pour lui divers paquets et pria le maître d'hôtel de payer le port de ces objets. Bientôt, en effet, se présentèrent des commissionnaires qui se succédaient avec une rapidité incroyable. En peu de temps on paya, pour frais de port seulement, une somme de 40 francs environ. Surpris d'une pareille procession, le maître du logis eut l'idée d'ouvrir un des paquets, et il n'y trouva qu'un vieux pantalon sans fond et des chiffons. Il comprit alors la manœuvre frauduleuse dont il était victime et il se prçposait de faire arrêter le premier commissionnaire qui se présenterait; mais ces messieurs, qui observaient sans doute ce qui se passait, se gardèrent bien de con tinuer leurs opérations. Un bonjape qui a eu en son temps son heure de célébrité vient de mourir Cra- covie, l'âge de quatre vingt seize ans. Il se nommait,dit le Rappel, Gil Migota. Ce fut lui qui, pendant l'expédition de Russie, sauva Napoléen 1", quand l'armée française quitta précipitamment Moscou, incendiée par Rostopcbin. Une troupe de cosaques s'étaif mise la poursuite de la voilure 6e l'empereur. Gil Migota leur échappa force de vitesse et d'habiles détours. Ainsi par deux fois Napoléon a dû la vie A l'adresse d'pp postillon. On se rappelle, en effet, que ce fut grâce au cocher César, qui fit tra verser si rapidement la rue Saint-Nicaise sa voiture, que le premierjconsul échappa l'explosion de la machine infernale. Le bruit s'était répandu avant-hier Bordeaux qu'un riche propriétaire avait tué coups de pistolet un ouvrier avec lequel il débattait un règlement décompté. Voici les détails que nous trouvons dans la Province M. Richard, possesseur d'une fortune considérable et propriétaire du château de Couloumey, Casseuil, près de La Réole, occupait en qualité d'ouvrier carrier le nommé Cazeaux, homme, dit-on, d'un ca ractère violent. Le 15 mars, M. Richard alla visiter ses ouvriers et, ce moment, quelques obser vations lui furent faites par Cazeaux, d'une façon ajoule-t-on, si inconvenante, que M. Richard lui donna congé, et lui dit de venir sur-le champréglersoncompte. M. Richard rentra chez lui; il fut bientôt suivi par Cazeaux; ils ne purent s'entendre. Cazeaux, irrité et furieux, se précipita sur M. Richard, lui porta un violent coup de poing au-dessous de l'œil, puis, s empa rant d'un fusil chargé qui se trouvait quelques pas de luiil ajusta M. Richard et fit feu. Heureusement pour luiM. Ri chard avait eu la présence d'esprit de bais ser la tête; aussi la charge ne l'atteignit pas, car elle alla se loger dans le mur. Cazeaux, ayant ainsi manqué son coup, allait sans doute s'emparer d'un autre fusil, lorsque, son lotir, M. Richard s'arma d'un revolver, courut sur Cazeaux et déchargea deux coups sur lui. L'une des balles ffappa le carrier la tempe, et la seconde l'attei gnit au flanc gauche. Cazeauxmortelle ment frappé, tomba pour ne plusse relever. Samedi une enquête a été ouyerle Long Diùon (Angleterre) sur le cadavre de Mrs Simpson, qui avait été propriétaire de Clarence hôtel, Tedington. Dernièrement elle était venne demeurer avec le plus jenne de ses fils, âgé de cinq ans, dans une maison de Prospect place Long Dilton. Depuis plusieurs jours, bien que l'enfant s'amusât jouer dievant l'habitation, on n'avait pas aperçu sa mère, et quelques voisins, par curiosité, demandèrent au petit garçon s'il avait eu de quoi manger ces derniers temps celui ci leur répondit affirmativementajonlant que le buffet était rempli de provisions de bouche. In terrogé par un autre voisin qui désirait savoir si sa mère était malade, l'enfant ré pliqua avec la plus grande simplicité Maman est couchée et ne veut pas me parler et lorsque je vais m'étendre ses côtés pour dormir, son corps me paraît aussi froid que de la glaçe. o Peut-être est elle mortç demanda le même voisin. Je crois aussi, reprit l'enfaot car elle est si froide, et chaque fois que je lui adresse la parole, elle refuse de me répon dre. Les voisins se décidèrent alors péné trer dans la maison, et, entrant dans la chambre de Mrs Simpson, ils l'aperçurent étendue sur son lit. Son corps présentait la rigidité cadavérique. La mort remontait selon PopiDiou des médecins, plusieurs jours, et pendant tout ce temps le petit garçon n'avait pas cessé de abx côtés de sa mère. j A l'occasion de la nonvelle rapportée par les journaux hollandais concernant ODe jeuoe dame qui est restée pendant quelques jours dans un état de mort apparente qui se termina enfin par la mort réelle, le Nieuwç Rolterdamsche Courant rap porte, d'après one correspondance d'AIblasser- waard, le fait suivaot, qoi s'est passé, il y a nue trentaine d'années, dans une commune du Krim- penerwaard Un jour un patineur, laucé b pleine vitesse, était venu par malheur se heurter contre une jeune fille, une enfant oniqoe qui so livrait également h l'exercice du patin. Celle-ci tomba b la reoverse et fut transportée pour morte chez ses parents. Un médecin appelé sur-le-champ déclara, contraire ment aux affirmations des parents et des voisins, que la mort delà jeune fille n'était rien moins que certainebien que l'examen le plus minutieux et les moyens mis en œuvre en pareil cas ue fissent plus découvrir le moindre sigoe de vie. Les proches parents étaient tellement convain cus de la mort de leur enfaot qu'ils demandèrent plusieurs reprises aux autorités le permis d'inhu mer. Celles-ci refusèrent cependant de l'accorder et, comme en cette occasion il leur paraissait être de leur devoir de redoubler de vigilance, elles chargèrent quelqu'on, au besoin b leurs propres frais, de vsiller la jeune fille jour et nuit et de suivre leurs prescriptions. Or, qu'arriva-t-il Vingt-trois jours après l'accident, des signes de vie se manifestèrent et les autorités eurent la satis faction de voir leurs efforts couronnés de succès par le parfait rétablissement de cette jeone per sonne que tous avaient cm morte. On écrit d'Enschedé, i5 mars: Une bataille terrible a eu lien dimanche dernier b Glanerbeck b la frontière prussienne. Les deux parties se sont avancés l'un contre l'aotre armés non-seulement de couteaux mais même de fourches b foin et d'antres armes de même espèce. Plusieurs des combattants ont été plus ou moins grièvement blessés; l'un d'eux, entre autres, a reçu au cou une blessure tellement grave et profonde qu'il serait infailliblement mort sur place des suites de

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Le Propagateur (1818-1871) | 1870 | | pagina 2