de paix, 3.456 magistrats composant 370 tribunaux de première instance et 28 cours d'appel,.assistés, quand ils siègent en cour d'assises, par 8,500 jurés par an. Le Phocéen, auquel nous empruntons ces intéressants détails, les complète par le chiffre des prisons dont dispose la péna lité. 3 bagnes reçoivent les condamnés aux travaux forcés; 25 maisons centrales re çoivent les condamnés la détention et la réclusion; 86 maisons de justice logent les accusés et les condamnés mort, sans compter 362 prisons départementales, 3,000 maisons de dépôt cantonales et les 3,000 chambres de sûreté des casernes de gendarmerie, sans compter non pins les 12 prisons nécessaires la consommation judiciaire de Paris. Enfin 38,000 violons sont mis gratis la disposition de tous les ivrognes de France et de Navarre. On lit dans le Figaro: Les habitants de la commune de Boux, dans la Haute- Garonne, avaient remarqué depuis quel ques mois la disparition d'un tailleur qui laissait dans la douléur sa femme et ses trois enfants. On l'avait vu le 21 décembre la foire de Saint-Béat. Il était porteur d'une somme de buit cents francs, destinée éteindre une dette. Le tailleur et son créancier avaient été vus dans une auberge Le débi teur voulait payer. A quoi bon, répondit l'autre, donnez moi seulement les inté rêts. Quelque temps après on trouva Saint- Béat une lettre anonyme ainsi conçue Fouillez dans les caves de la ville, ét vous y trouverez le cadavre de l'homme que vous cherchez Non seulement fa justice se livra aux plus actives recherches, mais elle se fit aider par... des chiens Ces animaux hur lèrent étrangement •'«•m uvhnn t saloir en marbre noir placé dans la cave de l'auberge où le tailleur avait été vu plusieurs mois auparavant. On fouilla'et on trouva les débris parfaitement conservés d'un cadavre humain. Les meurtriers avaient eu soin de le dé pecer et de le couvrir d'une épaisse couche de sel. pour le préserver de la corruption. Celte affreuse précaution, atteste de la part des meurtriers un sang-froid et un raffine ment dans le crime qui promet un curieux procès. Détail horrible, une famille d'Espagnols nomades, chassés de leur pays par la mi sère, vinrent un jour demander manger dans cette auberge. On leur servit un plat de viande dont le goût étrange les frappa. Tout fait supposer qu'on leur a servi un morceau du cadavre du malheureux tail leur! Tassius, le voleur de la maison Roth schild frères, a été interrogé jeudipuis conduit Mazas. L'accusation du vol pour rait bien se compliquer d'une accusation de faux, car les reçus délivrés la caisse Rothschild pas Tassius paraissent tous être signés de faux noms. C'est l'aide de ce moyen qu'il serait parvenu cacher ses détournements dont l'origine remonte une dizaine d'années. Au dernier moment, nous apprenons que MM. de Rothschild ne poursuivent Tassius que pour un vol de 60.000 francs, soit le montant des deux derniers achats de souverains non effectués. Est ce cause du mauvais effet que pourrait produire sur leurs autres em ployés l'aveu d'un déficit de près de trois millions (Paris-Journal Le prix d'une cerise. Au milieu des primeurs qui s'étalaient hier uns les vitri nes plantureuses de ChevetParis, figu raient cinq cerises qui faisaunt l'admira tion des curieux et tenlaierlt la friandise des enfants. Elles ont été ladites 15 fr. 3 fr. pièce! C'est pour rien La population parisietoe, tous les six mois peu près, adopte In cri qu'elle répète sans cesse et tout popos, cri qui se prête toutes les circonstatces, qui ré pond tout ce qui exprime Is sentiments les plus divers. Le cri longtenps a été. vous vous en souvenez pe» être Olié! Lambert!... Puis on a crié, aj-ès cela: Ous qu'est mon fusil? Puis après .Et la sœur Puis après Ah! zut alors /-Miinlenant on crie Au Sénat C'est une hçon de dire aux gens qu'on les croit asse; âgés, assez mûrs et assez chauves pour jouir enfin d'un repos absolu. Au Sénat! Ce cri, proférépour la pre mière fois par les étudiants, «déjà fait son chemin. Il a été jeté l'autre joir, en pleine Chambre, M. le marquis d'Aidelarre par un de ses collègues. Il a passédans l'argot des petits théâtres et dans le vocabulaire du gamin de Paris. Le Morning Post a reçu de Dublin la dé pêche suivante Deux saisies d'armes ont eu lieu au jourd'hui au Nortb-Wall. La première, le malin, bord d'un steamer venant de Ho- lyhead. Il y avait deux caisses contenant des fusils, des épées et des cartouches balles. Elles étaient adressées des per sonnes de l'ouest de l'Irlande. La seconde saisie s'est faite dans la soirée, au moment où des détectives agissant d'après des renseignements de source privéese sont rendus bord de la Comtesse d'Erne, son arrivée de Holyhead; les revolvers saisis lions destinées ces armes se trouvaient dans un baril prétendûment chargé de chaux et adressé également des habitants de l'ouest 3 ANGLETERRE. Vendredi. ap|jiuv>OIUIIIICtlJCIJl Ut? IIIU1) 1 A relie heure, Londres possède deux lunuels sons la Tamise le premier, construit il y a vingt- trois ans, par Brunei, et que tous les voyageurs ont «isiié, converti depuis peu en voie feirée; le second, qui va de la Tour et des docks Sainte- Catherine Tooley sireel, en o«al du pont de Londiç^, vient d'^jyge.iiiauguié.. Au lieu de viser au monumental comme son aîné, le nouveau tu nui el est tout te qu'il y a de plus pratique: c'est simplement un tout tubulaire en fer, long d'un quart de mille et t'nu diamètre de 7 pieds, qu'on a encaissé dans le lit du fleuve, en embotia&i au fur et mesure tes armatures. Sauf quelques points de son parcnn s, où il s'en fonce jusqu'à cinquante pieds, le tunnel est vingt-deux pieds aa dessous de l'eiu, tandis que pour celui de Brunei il n'y avait que quatre pieds qui séparaient les clefs de voûte desoas-fonds de la Tamise. On y descend an moyen d'one ca|e qui ne res semble en rien ces affreox paniers «l'on emploie dans les mines c'est, au contraire, on joli pelit salon tapitonué, où dans un demi-circle peuvent s'asseoir Commodément cinq ou six prsonnes. Du pavillon extéiieurà la salle d'atteolejsiioée soi xante pieds au-dessous du sol, cette decente s'opère en un clin d'œil et sans la moindre scousse. Là se trouve on wagoo cootenant joatorze pla ces qoi, manœuvré l'aide d'an cabstan d'où se déroule on câble métallique, vous tansporte en une minute l'extrémité du (uODel; iki'y a qu'une voie et un wagon, pourtant tonte col'sion est im possible. La ventilation est parfaiieient aména gée, et l'on n'a redouter aucune inltratioo. Poor traverser aossi rapidement :e quart de mille, il n'en coûle qu'un penny (toentimes). D'après les données siatistiqui consignées dans ta Gaictte u. Bombayrieu [ue dans le Bengale, de 1861 1869, les tigres ont dévoté 4,3i8 personnes; les léopards, 1,407; les hyènes, 174; les ours, io5; 3.310 autres individus on» été victimes des éléphants, sangliers et autres fauves. En revanche, ont été tués dans le même laps de temps 7,378 tigres, 5,665 léopards, 1,338 loups, 167 ours, et 1,180 animaux féroces, ce qui donne un total de i3,4oo hommes contre 18,300 bêles. Ajoutons qu'eu 1868 ou est parvenu tuer un tigre gigantesque quidans les premiers mois de 1867, dévora 64 personnes; 011 sait qoe cet animal, quand il a goûié la chair homaiue, ne cherche plus qoe ce gibier. PRÉCIEUX REMÈDES ET PRÉCIEUX MÉTAUX. Il y a uo nom, aussi familier que le leur, aux malades de toutes les nations qui se rappelleront égale ment ceux de Sutter et d'Hargreaves, qui out découvert les mines d'or de la Cali fornie et de l'Astralie, c'est le nom de Thomas Holloway. Ses remèdes accompagnent chaqueémigraut sur tous les points du globe; quand des cadets d'entreprise faibl^seut en route «ous les influences énervantes des maladies, ces inestimables re.«- taurauls rétablissent l'énergie de leur constitution et les ren dent même de poursuivre leur roule. Que feraient les colonies sans ces médicaments. Au point de vue commercial, ils sont d'une grande importance pour les négociants, tout en étant pour les malades VElixir de ta vie. De récentes nouvelles de Balhorsc, Ballarat, Mont Alexan dre, et de différentes mines d'or de M«cquarie et Turun, 1 fiaient les cures les plus extraordinaires accomplies seulement par ces remèdes. Les habitudes des mineurs, leur régime et leur état qui les expose constamment aux luûlants rayons du soleil, tendent euflammer le sang et produire des options de la peau d'un caractère grave et dangereux. Des blessures et des abrasions qui autrement, pourraient êire de peu d'im portance, deviennent d'horribles plaies, sous ces cil constant s et toutes les maladies ordinaires deviennent dix fois plus opiniâtres et cruelles, par l'exaltation de l'esprit et du corps qui prédomine aux mines. De là les maladies scorbutiques, Jj&> glandes enflées, les ulcères suppurantes, les tumeurs, les abcès, les maux de jambes, les érysipè'es, lés-rhumatismes deviennent les plus grands fléaux de la population des niiues d'or. Nous teuousdes meilleures autorités que les prescriptions stéréotypées de la pharmacopée u'oul aucune valeur pour ie.s maladies externes, dans les pays de mines d'or. Rien, écrit de Bathuist, un homme de la professionrien dans de tels cas, n'arrête le mal et ue restaure le maladesi ce n'est l'On guent Hollovraysecondé par l'action iuterne de «es Pilules. Daus les fièvres bilieuses, les coogeslious du foie, les maux d'estomac, la diarrhée, les hémorroïdes, et toutes les maladies des membranes muqueuses des iutes:ias, les rffets de cette dernière médeCiue se font également sentir d'uue maniéré prompte et décisive. Elle semble changer comme par «uchaii- temeut la coudition de tout le système. La fièvre s'arrête, U bile reprend son cours régulier l'estomac recouvre .«on ton, les évacuations devieiiueut saines, l'irritation des intestins cesse, l'appétit, la force et l'espérance reviennent. Ces icsul- - - - -j—iv. vuvu|>ut<itiuu3 i|uc iiiiu.1 tivtun décrites, sont simultanés, parce qu'il est de l'essence particu lière de ces Pilules d'agir d'une manière spécifique el simul tanée sur lotis les organes internes qui sont dérangés Le sang qui, comme l'électricité, poitè les feux de la maladie a travers le système, est purifié de ses impuretés par l'action «le ce grand remède qui peut être regardé juste titie comme le spéoifique le plus certain pour toutes le maladies iuterueSv The Golden Finder. ONGUENT HOLLOWAY. Pour les maux de jambes, les ulcères, h s plaies scrofuleuses et les gonfi-meut« glandu laires, l'Onguent opère très agréablement, mais très sûrement el avec une rapidilité qui ressemble de la magie II faudra s'en f> ictiomier les parties affectées, après les avoir fomentées avec de l'eau tiède. Les purifiautes et cuiatives propriétés de ce merveilleux Onguent n'ont jamais été contestées par qui conque. les a essayées. Il ne contrent pas la moindre parcelle de substance nuisible, et l'on ue peut citer aucun cas où il x occasionné le plus léger mal tandis, qu'il existe des rapports authentiques d'innombrables guéi isous effectuées par cet On guent dans tous les pays, même après que tout au ire remédv avait été vainement- essayé. Il est aussi doux daus son action, que puissent et efficace dans ses effets. Toute maladie cède la dotfce Révaleuta Arabica, qui reud santé, énergie, digestiou ét sommeil. Elle guérit, s.<u médrctue, nr purges, ni frais, les dyspepsies, gastrites, gas tralgies, glaires, vents, acidités, pituites, nauséest reuvois4 vomissements, constipa lion, diarihée, toux, astbiue, phthi.-ie, fluxiou et tous désordres de la poitrine, gorge, haleine, voix, des bronches, vessie, foie, reins, intestins, muqueuse, cer veau et saug, chlorose, flueur blanche. 70,000 cures, y compris celles de S. S. le Pape, le duc de PluskowMmc la marquise de Bréhan, etc. Plus nourrissante que la viande elle rend la santé et économise 5o fois son prix en médecine. En boîtes 1/4 til-» 2 fr. a5; t kil., 7 fr.; 12 kil. 60 fr. Du Barry et O, »2, rue de l'Empereur, Bruxelles. Appétit, digestion, sommeil et énergie rendus par la Re- valeuta Chocolatée aux personnes, et aux enfants les plus faibles, elle nourrit trois fois plus que la viande. En tablettes pour 6 tasses, 1 fr. 25; pour 12 t., 2 fr. v5 24 t., 4 fr 48 7 fr. En boîtes en poudre de r2 tasses2 fr. 1 Y de 576 tasses, 60 fr. ou environ 10 0 la laase. Du Bany et O, 12, rue de l'Empereur, Bruxelles. Le plus pur et délicat Chocolat est la Perfection de Cho colat du Barry préparé sans aucun mélange de fécules ou autres substances nuisibles ou pâteuses, et par des machin» s spéciales qui enlèvent au oacao tout pl iucipe d'échauffemmit ce Chocolat est parfaitement soluble et convient aux estomacs les plus délicats ou irritables, et justifie pleioemeut sou non» de Perfection. En tablettes de 7$ c. et 1 fr. soit 6 fi \r kil., qualité vanillée A 1 fr. et 2 fr. soit 8 fr. le kil. t kilde ce Chocolat alimeute mieux que 2 kil. de Chocolat ordinaire et par cette raison il est moins coûteux. Du Barry et Ce, 1 rue de l'Empereur, Bruxelles. Depot Yprèseheif MM. Frysou, pharmacien Beccwe, pliant» G. Vêts, phurtn. t Mahïeu pâtissier; et dans toutes les villes rchez»les pjtmû 1 s pharru.,. épiciers it confiseurs. 8.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1870 | | pagina 3