Les derniers télégrammes d'Athènes, reçus tant Paris qu'à Londres, donnent les détails suivants sur le sort des prison* niers des brigands de l'Attiqoe La reine des Belges eil arrivée aujour d'hui. S. M. a été reçue la gare par l'Empe reur, les archiducs et lesarchiducbesses. Elle est descendue au palais de l'ardu- duc Albert. La plupart des évêquesfrançais envoient aux prêtres de leur diocèse l'autorisation et même la recommandation de participer au vote plébiscitaire. Le Pape a décidément refusé de commu niquer la note française au Concile. S" J"5 îo s i-s-SS 5=2.2 Sâ N S U S S:=.§-Ï S C-S i Oo signale plusieurs Collisions sans gra»iié eolre lez ea*tres> stationnant h la Quarantaine. Dans 4a soirée, le b«tef^i,&A»y2e;-, mouiilé au pied de la 28*rue, a sombré, Personne n'a péri. Mentionnons, pow tersarioer. la triste fin qui ne sera pas on sujet de deuil public d'une «éti- table armée... de rais K existait dans les souterrains et les caves qui s'é le rident de lâ jeiée n* 2 Cneo- ttés Slip d'innombrables légions de ces rongeurs, qui, chassés de leuts retraites par l'inondation, ont fait lenr apparition en masse sor le quai. Aussitôt tous les terriers et bouledogues ont été mis eo ré quisition, et, en moins d'une heure, il a éié immolé assez de rats poor noorrir uoe il le affamée pendant ■oe semaine entière. FRANCE. Paris, a5 avril. Les ministres ont adressé la circulaire suivante ans fonctionnaires de l'Empire Messieurs, l'Empereur adresse un appel solennel la na tion. Eu i85a il loi a demandé la force pour assurer l'ordre; l'ordre assuré, il lui demande eo 1870, la force poor fouder la liberté. Confiant dans le droit qu'il tient de huit millions de suffrages, il ne remet pas l'Empire en discussion il ne soumet au vote que sa transformatiou libéral. •1 Voter raic'est voter pour la liberté. Le parti révolutionnaire qualifie d'attentat contre la sou veraineté nationale l'hommage que l'Empereur rend la sou veraineté nationale en consultant le peuple, et il conseille de voleruon. Les vrais amis de ta liberté, malgré 1m dissentiments de détail, marcheront arec nous Prureut-ils ignorer que s'ab stenir on voter non, ce serait fortifier ceux qui ne comhattent la transformation de l'Empire que pour détruire avec lui l'orgauisatiou politique et sociale laquelle Ja France doit sa grandeur? Au nom de la paix publique et de la liberté, au nom de l'Empereur, nous vous demandons vous tous, nos collabora, teurs déraué(, d'unir vas rfiorta aux nôtre.s a C'est au citoyen que nous nous adressons nous tous trans mettons non pas uu ordre, mais un oouseil patriotique; il t'a- git d'assurer notre pays un tranquille avenir, afin que sur le trône comme dans la plus humble demeure le fils succède en paix son pére. Recevez, messieurs, l'assurance de notre haute considéra, tian. Paris, I* »4 «"l 1870» La farda daa ecaoux, miniatra da la justice et daa eultaa at ministre dae offairte étrangères par intérim, Eus» Oluvisr. u La miniatra da lisstéeiaur r - Catvauatna «a Yaidsoub. s f La wsimetra daa fin méat, Éhili Sceau, La maréchal miniatra da la quarra, La BmoF. o Vaudrai miniatra da la marina at da colonisa. n A. RlCUlt dt gtrocit.lt. a La miniatra da tajriculturaat du commerça, Locvrr. La miniatra daa trnvonM publics, m m» du talrooct. U La miniatra doc baaux-arte et miniatra da [instruction publique par intérim, tfauassh Raosta*1 La miniatra présidant la amaail d'État, .u E. np Paiiid. r. GRÈCE. c Athènes, i3 avril, n b.dn matin. Les corps de MM. Lloyd et Herbert ont été transportés Athènes et déposés l'Eglise protes tante. L'inhumation anra lien aujourd'hui quatre henres. Athènes 2S avrilsoir. Le Roi, b pied et suivi d'une foule immense, a accompagné ai cimetière le convoi de MM. Her bert et Lloyd. S. M. la Reine a aussi assisté an service funèbre dans l'église protestante. Les hon- oenrs militaires ont été rendus aux défonts. Athènes 34 avril. L'affaire des brigaods a produit ici et dans tonte la Grèce une grande émotion. Lord Mon- casier, qui avait été relâché par des brigands avec missioo .de chercher la rançon réclamée par eux, n'a dû soo salut qu'à celte circonstance. Quoique l'argent fût prêt- pour la raoçou, l'amnistie oe pouvait être accordée, b cause des termes de la Constitution. Les brigandspoorsoivis par les troupes cherchèrent b s'enfuir vers Enboca, après avoir massacré les prisonniers, qui,accablés de fatigue, në pouvaient les suivre. A I snite do combat qui eut lieu, on trouva neuf briauts morts (parmi eux leur chef) et uu blessé. - Le reste de la baode, composé de i4 iudividi, est rigoureuse ment poursuivi par les troupe. Un bâtiment de guerre ayanr coopéré b la lutte onlre les brigands, a transporté les cadavres au Pire. Athènes 25 avril. f e corps de M. Vyuer etœloi de M. le comte de 8oyl sont arrivés ici. Avant sa mort, M. Vyoer avait envoyé ici son tstamenl. Suivant sa volonté, son corps sera euaaumé et envoyé b -Londres. n Sept têtes de brigands so t arrivées b Athènes. Oo eo atteod eocore d'autres» AIITR1CIE» Vienne, 37 avril. ÉTAT-PONTIFICAL. Rome, ai avril. PILULES HO LOWaY. Eréeypèles Ou éprouve aouvent beaucoup de difficulté, pour détruire du système la cause des érésypèles. Jusque U cettemaladie invétérée cheiche toujours «'étendre et s'emparer déa partiel les plus déli cate!. On peut y remédier eu faisant usage des Pilules Hollo- Wayparce qu elles chassent da sang la oauie cachée de la maladie. Elles corrigent si agréablement eteu même temps, si énergiqueraent la circulation et la digestion que l'estomac el bientôt les érésypèles s'enfuient Elles' fortifient aussi et régularisent le foie et les reins; Ainsi les désordres disparais sent de l'intérieurcomme les laohesde la peau. Les misères, dangers et désapppiulemeuts que jusqu'ici les malades ont éprouvés par les drogues nauséabondes, se trouvent i présent remplacés par la Sertitude d'nue radicale et prompte guérison moyenuant la délioieuse Rer»|euta Arabica de Londres, qui rend la parfaite santé aux organes de diges tion, aux nerfs, poumons, foiè et membrane muqueuse aux ptosepuises tueuse, guérissant tes mauvaises ingestion* Kpsiei;gastrites, gastralgies, constipations habituelles, morroïdes,glaires,veuts, palpitations, diarrhée, gonflement, étuurdissement, bourdonnement dans les oreilles, acidité, pituite, nausées et vomissements; douleurs, aigreurs, cram pes et spasmes d'estomac, insomdies, 'fluxion de poitrine, chlorose, flueur blanche, toux, opp;e-sipq, asthme, bronchite, pbthisie (consomption), dartres, éioptions, mélanoolie, dé périssement; rhumatisme, goutte, fièvre, catarrhes, oppres sion, étouffe meut, hystérie, névralgie, vise du sang, hydro- pisiemanque de fratoheur et d'énergie nerveuse. Plus nourrissante que la viauâe elle rend la sauté et économise 5o fois soit prix en médecine. En bottes i/j kil., 3 fr. aî; 1 kil., 7 fr.; ta kil. fio.fr,,— Du Barry et C«, n, rue d* l'Empereur, Bruxelles. Appétit, digMtionsommeil et,énergie rendus par la Rê vaient* Chocolatée aux personnes, et aux enfants les plus faibles, elle nourrit trois fois plus que la viande. En tablettes pour 6 tasses, i fr. s5; pour ta t., a fr. a5a) t., 4fr ;48t.,7 fr. En bottes eo poudre de ta tisses, a fr. i5.; de 576 tisses, 60 fr ou environ 10 c. la tasse. Du Barry et C*, ta, rue de l'Empereur, Bruxelles. Jd-tb. Le plus pur et délicat Chocolat est U Prrftction de Cho colat du Barry n ■,-ptSpe ré salis aucun mélangée de fécules ou autres sub-ttaoces^nmAibit»* 01^ piteuseset par des machines spéciales qui eiilwent irfcacao tout principe d'échaufFemeiit. ce Chocolat est parfaitement soluble *-t convient aux estomacs les plus délicats ou irritables, et justifie pleinement son nom de Perfections t£*i taUfettes de 75 c. et 1 fr soit fr. le kil., qualité vanillée 1 fr. et 2 fr. soit 8 fr. le kil. 1 kil. de ce Chocolat alimeute mieux que z kil de Chocolat ordinaire et par cette raison il est q^ina coûteux Du barry et Ce, 12, rue de l'Empereur, Bruxelles. Dépôt Ypreachez MM- Frtsoc, pharmacien; BeCgwb, pliarm ;G Vp.ts pharm. et Mahïeu, pâtissier; et dans toutes les villes, chez les premiers pharm., épiciers et confiseuts 1. ÉTAT-CIVIL DTPRES, Dn S* an Avril larlu». NAISSANCES 17. Sexe masculin 9, idem fémiuiu 8. MARIAGES. Boutens, Pierre, cbsrpeulier, et Labit, Louise, dentellière. Woussen, Pierre, marchand, e» Des- reumaux, Marie, fille de magasin. Brrteu, Henri, jardiuier, et Durnez, Sylvie, jardinière. Deusser, Lrah, journalier, èt CalleuaertHorleuce, dentellière Van Nufl'el, Alfred, sous-lieutenant l'école de cavalerie,et De Codt, Anais, sans profession. DÉCÈS.Faes, Alexandre, 71 ans, militaire,pensionné, veuf de Jeanne .Werquin, rue de Meniu Vandeiikerckbove, Marie, 8oaos, aaus professionveuve de Joseph Perraud, rue S'-Jscque«. Tahou, Jeanne, 58 ans, jouiualiére, veuve d'Edouard Debaekcr, rue de Meuiu. Steyaeit, François, 8 ans, rue de Meuio. Carlier, Pierre. 61 ans, piêire, rue Close. Oorelbeke, Philippe, 64 ans, journalier, célibataire, rue Longue de Thonrout. ENFANTS AU-DESSOUS DE 7 ANS 2. Sexe masculin 2, idem féminin o. YPRES, 3o AVRIL 1870. KTIT Indiquant le» quantité» el le prix majen des Grains, Fourrages et antres produits agri coles vendus an marché de cette ville j NATURE biasi dis Grains et Denrées- QUANTITÉS V VERDUL5. Kilogrammes. ■C 1 1 1 PH1X SaVr.n par 100 kilogrammes .v 5 2 1 c cr. -= 1 Froment 21,700 M »4 12 80 7,600 19 5o 73 Avoine 1,000 21 5o 44 P ois i,5oo 2? 00 80 Féteroles. 2,000 24 00 80 s Pommes de lerrë 5,ooo 9 5o 1 B<*urre 270 00 Pain de farine de fromeot brote 24 cs le kilo. Idem pour les fondations de 5o c'. 1.2 *>r> gr. 1 il 3 -T3 V OJ jz v •-! TJ o «O hJ *r? «2 -r; «o -r. •<îm _c a u 2 S»o .2s£- S - S O to -i C m C V -2 •Sftïf f?? -c a fi tu •T M a es u «ra <0 a m g c Ï-Sf [^a n î- 5 1 in" ïSls a s .2 Xw.*03i.3 o o a S u-a ce a c 3 - - 3 o - c w m e 11 y a ma Hjt «3 3 fe O 1> 3 '-i5' a c g a H J2 - «r C U 4) y BO w -m tm* 'Z 42 a - (I 3 B B a» 3 - JS a* 3 B vu g l u 5 - 4) .3* - «O -id s» B s - s 1- cl. 3-n*^ s i 2 u 9 3 -=--c 8 J-ifi - a 3 i S S a* S-S eu ®ïa?c3 3 es 2O il ce •- -T 3 t a 3 *5 B vrs A3 - H a -o o Q* a o 2 '-S C?0 O -ra 3 Z S-a s* =.2 O a t g-j* |- s-t S «4 t fSm 'S. 3 -a ou S z? ta -T3 M) - v -B fcD - 3 tC s 3 G C O 3 V -ï - "-3 M - 52 - -i?i S--'J S.s|'i'S a S 1-3 5.2 K •- u s 2 n3é js a F me "3, J2 O -3 CÛ Oa 0 r\ -0 vra te - - U n t S S- e a -e .1 5 J - Zs s I s ES il1 a -"œ i fc S f-3 t 5 u k- s z<o© 5*3 S - s S -3- S S" |u -u; - S, m -r s 1 r S,Vr -r. 1 dJ"fa r es t 3 os 3 âeS> S -d-ï "r iô 5 i i" - èi'3 - x - - «i 5 fi - t O c. H c3 Z H l: ce W U Q a- p 5 w

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Le Propagateur (1818-1871) | 1870 | | pagina 3