°i» n'avait pas de preuves, il fut de nouveau Ternis eu liberté L'avant dernier sinistre délinisii les propriétés du cultivateur Van den lioAS' br el eut lieu le jour de Noël en 18C9. Vinck avait été également renvoyé de la et me. Il est i< marquer que tous les siniitres sont arrivés le dimanche, entre dis heures et dix heures el demie, el ctia- que fois après le renvoi de Vim k. On écrit de Bruxelles la Meuse I.» plupart des ministres démissionnaires opè rent leur déménagement. M. Bara s'installe dans une modeste maison rue de Spa. M. Jamar retourne dans celle qu'il a quittée if a deux ans. chaussée de Charlerni. I.e gé néral Henard vend ses elievad*. VI. PiruieZ est la eampagne Heppignies, près de Charleroi. VI Vandersiiehelen est Zwyn» aertle. près de Garni VI Frère Qrhan h«r- che une habitation au quartier t éopold Le sieur Anthnuisseii a. reçu lundi signification de l'acte d'accusation dressé sa charge, el il a été ensuite interrogé par le président des- assises. M. le conseiller Corltisier de Meaulisart. L'accusé pourra donc conférer dès aujourd'hui avec ses dé' fenseurs. On sait que la session des assises s'ou vrira ie 11 juillet piochain. Jusqu'ici trois affaires seulement sont inscrites au rôle, et chacune (Felles ne tiendra qu'une seule audience. Il est donc probable que l'affaire Anthonissen viendra avant le 15 juillet. L'affaire des obligations russes, qui a 1 fait ces jours ci tant de bruit Amsterdam, est aujourd'hui expliquée. La personne qui ces obligations appartenaient n'était pas un agent de change, mais un spécula leur sur fonds, publics, et il résulte des renseignements qu'il a pu donner qu'une mauvaise spéculation, dans laquelle il perd une somme considérable, été la cause de cette vive émotion qu'il a éprouvée et qui - lui avait momentanément ôié l'usage de la parole. A la kerremesse de Dordrecht on re marquait trois baraques où l'on pouvait voir le meurtre de Pantin et quatre autres où l'on exibait la tête vivante et parlante deTropmann. Dans l'une de ces dernières, il s'est passé un incident assez plaisant. L'individu chargé d'interroger la tête de Tropmann était trop pris de boisson- pour jour son rôle en règleil avait oublié sa leçon et s'écartait de l'ordre habituel des questions. La tête humaine qui se trouvait sur la table entra alors dans une telle co- 1ère que tout coup, au grand effioi des assistants, elle disparut de la table, et se présentant cette fois posée sur un tronc parfaitement en règle, saisi le questionneur bras le corps et lui administra une bonne volée de coups accompagnées d'épithètes plus aimables les unes que les autres. Un* Congrès postal aura lieu Berlin le mois prochain. Il s'agira de poser les bases d'un tarif international très réduit pour le port des lettres. On croit que l'en tente sera facile entre les différents Etats européens, maintenant qu'ils ont générale ment abaissé le tarif postal intérieur, Les journaux anglais contiennent des détails sur le terrible accident de chemin de fer qui vient d'arriver sur la ligne de Greal Northern, entre Newark et Claypole, une trentaine de lieues de Londres. Un train de plaisircomposé d'une trentaine de voitures et qui avait pris des excursion nistes Leeda, Bradfort el en plusieurs autres endroits, était arrivé sans accident, Lundi (20), Londres. Au retour, un heure du malin, ce train rencontra, la hauteur de Newark, un convoi de marchandises dont un wagon,. par suite de la rupture d'un essieu, venait de se détacher et de se jeter sur l'autre voie. Le choc éprouvé par le trait»par sa ren contre avec ce wag nfut si malheureux qu'il y eut un déraillement complet du convoi, lequel alla tomber tout entier dans un fossé voisin. Les cris des voyageurs fu rent terribles. Des secours furent immédiatement de mandés Newark et de lardèrent pas d'ar river. Le plus grand nombre des voitures du train étaient brisées, quatorze personnes tuées et un grand nombre blessées. Tous les corps ioaniméseï mutilés furent trans portés l'hôpitaloù plusieurs blessés ex pirèrent peu de temps après. D'autres sont encore dans des conditions désespérées. Très peu rie cadavres avaient été recou* nus au départ des dernières nouvelles el les autorités oui immédiatement fait con naître l'événement au moyen du télégraphe, dans toutes les localités où des exrursiort- nistes avaient été pris, afin d'avertir les familles. Voici le récit d'un témoin occulaire Le train de 22 voitures, parti hier de 1° King's Cross, 9 heures 20 minutes, heure indiquée, avait marché grande vitesse et sans accident jusqu'aux approches de Ne wark. Il paraîiqu'untraimlemarchandises, chargé en partie de balles de laines, arri vait dans la direction de Londres. Tout coup, par suite de la rupture d'un essieu, plusieurs waggons furent renversés. Par malheur, cet endroit la ligne fait une courbe et un peu au delà se trouve un pont. Cette circonstance lie permit pas au chef du train de plaisir de voir le danger assez temps pour l'éviter. On renversa la vapeurmais la vitesse était telle que le train se précipita sur les waggons de marchandises. L'effet fut terri ble La locomotive fut lancée sens dessus dessous dans le fossé au bas de la lévée. Les waggons uni été écrasés, mis en pièces, I et leurs débris projetés sur les baies et les 1 champs Voisins. Les voitures des voyageurs les plus rapprochées de la locomotive se sont dressées l'une sur l'autre. Des vingt- deux qui composaient te trainpas une seule n'a été épargnée. On a trouvé 12 ou 14 personnes mortes I ou dans un état désespéré. Le nombre des blessés s'élève 100 ou 200 On u'enlendait que cris nu gémissements. On voyait aux faibles lueurs du jour naissant des voya I geurs estropiés et sanglants courir et là comme hors d'eux mêmes Le hef de train a périayant la moitié de la tête écrasée. Le chauffeur a eu la amiie emportée. Une pauvre femme suppliait les médecins (te lui amputer les jambes, qui étaient trans percées par des éclats de boiserie. On retira des débris un petit enfant de six mois dont le bras et le visage étaient déchirés. Sa mère était ensevelie sous les voitures. Voiri, dit VOpinion nationale, un expé dient de tailleur qui ne mannue point d'une certaiife originalité; nous le signalons tous les fournisseurs qui pourchassent un débiteur récalcitrant: Ge tailleur avait pour client un jeune élégantquis'occuped'opérations de Bourse. L'agioteur est riche, au moins certains jours du mois; mais, comme tous ceux qui gagnent de l'argent trop facilementil est prodigue attacher son chien avec des saucisses truffées. Son portefeuilles est tou jours plein pour le superflu, toujours vide pour le nécessaire. Le tailleur lui avait envoyé cent fois sa fàclure;elle revenait toujours vieFge de tout acquit. Un jour, le boursier reçut une lettre du tailleur; il allait la jeter au feu saus la lire, en reconnaissant l'écriture, quand quelques mots écrits sur l'enveloppe attirèrent son attention. Vous pourries au moins vous arranger pous me donner tant par mois lui disait l'habilleur. Au-dessous, sa griffe de commerce en guise de signature. Ce post scriptum l'extérieur arracha au boursier une grimace. Sa concierge avait lu la suscription elle savait maintenant qu'il avait des embarras d'argent. Il jeta la lettre an feu avec humeur et n'y pensa plus... jusqu'au lendemain. Le lendemain en effet, nouvelle lettre. La concierge la lui monta elle-même avec un sourire sinistre; il la mil la porte rouge de fureur, et lut, toujours sur l'en veloppe J'ai un billet de 1,000 francs qui tombe demain; il me manque 500 francs; je compte sur vous sérieusement. La lutte était engagée. Le boursier était épié, trahi toute la valetaille de la maison, de la rue, était au courant de sa silution. Des groupes se formaient sur son passage, et c'est peine s'il osait sortir. Au bureau de la poste, les employés du guichet se touchaient du coude et dissimulaient mal leur envie de rire. Le boursier s'obstinait, mais il était au supplice. Son bourreau lui écrivait un jour On vous a vu soi tir hier de chez Chevet avec trois magnifiques hottes d'asperges, des bottes de prince. Moi, je viens de refu ser une paire de bottines ma femme.,.. l e boursier maigrissaitmais ne payait point Un jour il eut la curiosité d ouvrir une de ces lettres maudites, l'intérieur était d'une blancheur virginale, tout se trouvait sur l'enveloppe. Le coup de grâce fut la lettre suivante Monsieur, On a vu hier votre femme la première de Maurice de Saxe, avec un cachemire qui vaut au plus bas prix 5.000 francs. Je veux bien croire que c'est vous que lui avez payé. Eb bien! monsieur, un honnête hom me n'achète pas un cachemire de 5.000 fr. sa femme, dans la situation où vous êtes vis-à-vis de moi Je suis aux abois, au seuil de la faillite du suicide. Je vous rends res ponsable de ma mort. Le boursier vient de s'exécuter. Il a bien faitcar les gpns du quartier allaient lui faire un mauvais parti. En fait de réclame, l'Etat de Géorgie (Amérique) n'a plus rien apprendre, comme on je verra, par l'annonce suivante, copiée dans une de ses feuilles locales u Les dernières paroles dites au moment suprême par les grands hommes de toutes les nations el de tous les temps ont souvent été singulièrement caractéristiques Leur ton solennel de prophétie ne laisse pas que de nous impressionner profondément. La tête de l'armée murmura le grand Napoléon au moment où son âme puissante s'envola. Plus de lumière, soupira Goethe. Couronnez moi de fleurs, dit Mira beau. Avancez un siège pour M. Dayrolle, fit entendre lord Cbesterfleld au milieu d'un râlement suprême. A la rescoucesse, Chester la res cousse! fut le dernier cri de Mormion. Ensevelissez moi, a dit Jacques Bowers, dans un vêlement confectionné dans les ateliers de Sim Kinsel C; la coupe et l'excellence des tissus-en sont garanties, el je désire être enterré comme j'ai: vécu, habillé comme un gentleman! Mardi a eu lieu le solstice d'été. Non-' croyons intéressant, en ce moment où l'o

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Le Propagateur (1818-1871) | 1870 | | pagina 2