signés, sa demande fut soumise My
loc^ et accordée sans objection; on crut
faire une bonne affaire en rachetant la pen
sion de M. Jones pour 2,333 livres et quel
ques shillings, qu'il encaissa le jour même-
Le lendemain, quand on voulut annuler,
fu livre des pensions, celle de M. Jones,
on découvrit la fraude. Mais uotre homme
avait déjà vingt-quatre heures d'avance
sur la roule de New-York.
Interrogé hier soir au Parlement sur
cette bumilante mésaventure, M Baxter,
le secrétaire de l'Amirauté, a été obligé de
l'avouer, et a parlé d'une enquête qui au
rait été commencé.
On verra qu'il n'y a personne de coupa
ble, que a (nonchalance administrative.
On écrit de Vienne La Handels and
escompl Bank de Vienne vieDt d'être volée
d'une somme de 330,000 francs; voici corn-
HfMt'! si eh 8s*i*8Ù*b loin Ifeq nom r.
Un individu se présenta le 23 juin dans
les bureaux de cette banque, muni du nu
méro gagnant le gros lot de la lotirie d'Etat
de Brunswick; on le renvoya chez MM.
Dutschska banquier du duché de Bruns
wick, qui, après vérification minutieuse du
billet, firent dire eux directeurs de la Han
dels Bank qu'ils pouvaient payer sans hési
tation.
On prit une forte commission notre
homme, et op lui remit 350,000 francs. Il
salua et se retira.
Le soir on télégraphia Brunswick la
nouvelle du payement du gros lot, maison
ne tarda pas recevoir une dépêche an
nonçant que ce payement était effectué
depuis longtemps. Le prétendu billet ga
gnant fut aussitôt soumis des experts,
qui reconnurent qu'il était faux.
Une prime a été promise qui ferait
retrouver le faussaire.
Une réforme attendue depuis long
temps en France et qui, si elle se réalise,
rencontrera une approbation unanime.
Il est question de créer des timbres che
mins de fe^,p zaeoaaol 8Të,dH fnsns
On sait combien il est désagréable d'ar
river la gare au moment où l'on ferme le
guichet de la distribution des billets le
train n'est pas encore parti, et si l'on était
muni du billet, on aurait tout le temps de
se caser dans un wagon; mais le manque
de billet place le voyageur dans la situation
de ces ombres qui manquaient d'une aboie
pour traverser l'Achéron. On se révolte,
on dispute avec l'employé, etpendant ce
temps, le train part.
Aussi croyons-nous que l'application àes
timbres-chemins de fer, surtout aux voies
qui desservent la banlieue des grandes villes,
serait d'une exécution très-pratique et pro
fiterait autant aux administrations qu'au
public
Il y aurait des timbres de 50 cent., I fr„
etc., et ces timbres, que l'on pourrait se
procurer partout, éviteraient la stationne
ment indéfinidevant leguichet du buraliste.
Le rapport annuel sur le paupérisme
en Angleterre constate que le 1er jartvier
1870 il y avait dans l'Angleterre et le pays
de Galles 169,471 personnes qui recevaient
des secours sur la taxe des pauvres dans
les dépôts de mendicité, et 915,727 qui re
cevaient des secours domicile, ce qui
donne on chiffre total de 1,084,198 per
sonnes assistées.
L'augmentation sur le même chiffre du
1" janvier 1869 est de 36,963, c'est-à-dire
de 3 p. c.
Le nombre des adultes valides qui sont
assistés est de 193,862, avec une augmen
tation de 10*700, soit 5/8 p. c.
La classification des individus assistés se
répartit ainsi Hommes au dépôt 58,079;
domicile, 176,693; femmes, au dépôt
50,379; domicile 402,055; enfants au-
dessous de 16 ans, au dépôt, 56.869;
domicile, 335.257. Vagabonds au dépôt,
4,117 au dehors, 1,283. Malades non clas
sés, 439.
Celte classification peut encore être réta
blie dans les termes suivants assistés va
lides, hommes, 57,234; femmes, 136.855;
enfants avec parents valides, 302,526; in
valides homms, 157,422; femm', 290.244;
enfants de parents invalides ou orphelins,
88,674 aliénés hommes, 20,083; femmes,
^5,335; enfants, 926; vagabonds, 5,430;
non classés, 429.
L'augmentation sur lechiffredes pauvres
de toutes les classes est de 6 2 p. c. pour
Londres, *7.3 p. c. dans la division S. E.;
2.5 p. c. dans le centre sud 0.5 p. c. dans
l'Est 1.3 p. c* dans le S.-O.; 1.2 p. c. dans
le centre ouest 1 p. c dans le centre nord;
5.8 p. c. dans le Yorksbire; 2 dans le.Nord.
Dans le pays de Galles, il y a une diminu
tion de 0.8 p. c.
L'augmentation du paupérisme s'est sur
tout produite cette année Londres et
dans le voisinage, ainsi que dans quelques
comtés au sud de la capitale, dans le Lan-
casbire, dans le West Riding et dans le
Durham. Il y a eu également augmentation
dans le sud du pays de Gallesmais il y a
eu dans le nord du même pays une dimi
nution dans une proportion sérieuse.
Le percement du mont Cents. Il n'y
a plus percer au tunnel du mont Cenis
que 940 mètres. M. Fratloni n'a aucun
dou'e sur la rencontre des deux percements
de France et d'Italie. Il annonce l'innaugu-
ration pour le 15 octobre 1871. A cette
époque, on pourra se rendre, sans changer
dé wagon, de Paris Brindisi en cinquante
heures, et de Paris Alexandrie en six
jours. i'ç s'i: l
Un événement astronomique qui ne
se produit que tous les cent vingt cinq
ans anre lieu en 1874é »l eb ètnibn&nî
C'est le passage de la planète Vénus sùr
.eolioxam ofc
Tontes les puissances prennent des me
sures pour aller observer ce phénomène.
Il est question de demander au Corps
législatif de France un crédit de 300,000
francs pour acquérir les instruments néces
saires ces observations.
On écrit d'Athènes, le 23 juin On a
exécuté samedi dernier cinq brigands de la
bande d'Oropos, qui avaient été condamnés
mort par la cour d'assises. La Cour en
avait condamné et jugé sept; mais on a sus
pendu l'exécution du sixième, dont on es
père obtenir des révélations qui pourront
éclairer la justice dans l'instruction qui se
poursuit pour la décou verte des complices.
Quant au septième, qui avait été pris dans
un engagement antérieur l'affaire de Ma
rathon. L'arrêt de la cour d'assises son
égard a été cassé et sa peine a étécommée
en celle des travaux forcés perpétuité.
L'exécution a eu lieu au champ des
manœuvres, en présence d'une foule im
mense de spectateurs. Ordinairement.-lors-
que des condamnés montent l'échafaud,
ils se tournent vers le public et prononcent
ces paroles Pardonnez moi et que Dieu
vous pardonne! et les assistants, par un
mouvement de charité chrétienne très na
turel en face de la mort, répondent Que
Dieu te pardonne! Cette fois cile pre
mier qui est monté l'échafaud a prononcé
ces paroles, et aussitôt un murmure d'im
précations s'est fait entendre parmi les
spectateurs^
Tout sentiment de charité avait fait
placer chez le peuple, l'horreur du méfait
commis età l'indignation contre lesautenrs
d'un crime qui a attiré sur la Grèce tant de
menaces et tant de réprobation de la part
des gouvernements et des nations du mon
de civilisé
Dans l'instruction judiciaire qui se
poursuit pour la découverte des complices
du crime d'Oropos, deux légistes anglais
sont toujours présents, et après la clôture
du procès-verbal ils adressentdes questions
la personne qui vient de subir l'interro
gatoire. (Corr. du Nord Est.)
Dialogué entre un loustic et un mar
chand de parapluies u
Recouvrez vous les parapluies?
Oui, monsieur.
Alors, je voudrais bien que vous
recouvrissiez celui que j'ai perdu hier.
On pepl lire.aux environs de Londres,
Hampslead, sur un grand poteau, l'en
trée d'un champ, l'affiche suivante
On admet les chevaux dansce paturage
aux prix suivants
p 1° Chevaux longue queue 3 shillings;
2°Che vaux courtequeue 2 shillings.
Si vous vous approchez d'un paysan et
lui demandez la raison de cette différence
de pr^fJx^ehsM -nrrtiifin ai »b «IB jtiài-
C'est bien simple, monsieur, vous
répondra-t-il; les longues queues peuvent
chasser facilement les mouches, tandis que
les chevaux queue courte sont tellement
tourmentés par ces insectes, qu'il ne man
gent presque absolument rien.
O peuple utilitaire!
C'est vraiment superbe, dit l'Interna
tional.
Le gouvernement anglais vient de pu
blier des documents relatifs l'assistance
publiquedans les troispartiesduRoyaume-
Uni. Les diverses questions y sopt traitées
par ordre alphabétique
Voici ce qu'on Lit la page 18
fi. FRANCE.
*Le prince Napoléon est parti pour Chfer-
bourg. Le prince va s'embarquer pour
faire une excursion sur les côtes de Nor-
wége. li ne rentrera Paris que dans les
premiers jours d'août. (France.)
ESPAGNE.
Voici, d'après le Tiempo, le télégramme
par lequel le Pape a répondu la commu
nication de l'acte d'abdication d'Isabelle de
Bourbon
A S. M. ta Reine d'Espagne, Paris,
Le Saint Père bénit Votre Majesté, et,
d'une m&uière toute spéciale, le prince des
Asturies, son filleul, dans la nouvelle posi
tion où l'a placé l'acte de Votre Majesté.
A.ntonklm.
•OGOffli a POLOGNE.
L'empereur de Russie vient d'arriver eu
celt^gÙie^' ..Rujib èilduq a -uiUssroU. ej
La ville est pavoisée.
Ce soir il y aura grande illuminatioD.
L'arcbiduc Albert est attendu aujour
d'hui. iln soi
AUTRICHE.
VAbendpost publie un télégramme de
Varsovie, daté d'aujourd'hui, annonçant
que l'archiduc Albert a été reçu la fron
tière austro-russe par l'adjudant général
M. Knorrin et un grand nombre d'officiers.
S.A. est arrivée 10 heures de Varsovie.
«Vagabonds, Voir membres du bureau
de l'assistance publique.
Pims2 juillet.
Varsovie, i" juillet.
Vieiwe, ajnitlçt.