l'hôtel du prince Albert, située sur la place
du Palais et converti en caserne.
Le Salut public raconte en ces termes
un incident des courses de Lyon An
moment du départun jockey tombe de
son cheval et roule sur le turf. Aussitôt un
personnage qu'on nous a dit être le
fameux entraîneur aDglais Jennings
s'élance sur la piste, saisit le cheval par la
bride, et administre au pauvre jockey, qui
se relevait poudreuxune magnifique cor-
rection de coups de cravache.
a Le public, indigné, a protesté par ses
buées et ses sifflets contre cette exécution
sommaire et une brutalité qui n'est pas
dans nos mœurs. Il a mieux fait encore.
Les plus rapprochés du point où avait
lieu cet incident ont pris fait et cause pour
le pauvre jockey et ont appliqué son
maître une volée de coups de poiog et de
coups de canne. Les sergents de ville ont
du s'interposer. Jennings, quelques instants
après, s'excusait, dans l'enceinte du pesage,
de son mouvement de colère.
PRUSSE.
Le Conseil fédéral de la Confédération
de l'Allemagne du Mord est convoqué pour
demain 16 juillet.
HOLLANDE.
La Haye, i4 juillet.
Les miliciens de la levée de 1869, qui
devaient rentrer dans leurs foyers en congé
illimité, resteront provisoirement au service
ANGLETERRE.
Les commis astreints au service militaire
de Prusse qui séjouruent ici ont reçu
l'ordre de se rapatrier.
ÉTAT-PONTIFICAL.
Le Concile a voté l'infaillibilité du Pape
par 456 oui contre 88 non et 62 votes
conditionnels.
L'EMPIRE QUI NE VOIT JAMAIS SE
COUCHER LE SOLEIL.
Monassier, curé.
ÉTAT-CIVIL irVPRES,
j
?5Zz
Berlin, i5 juillet.
Londres, i5 juillet.
Rome, i3 juillet.
n Si QUITUS—
Tel est ''orgueil de la Graode Bretagne, qu'il
surpasse infioimeot celui de tous les empires qui
ont existé jusqu'à préseot, même celui de la colos
sale Babylooe, aux jours de sa plus graode gloire
celui de la Perse, sous Xercès, de la Macédoioe
sous l'ambitieux Alexandrie et, enfin, celui de la
Rome Éternelle dite la maîtresse du monde.
L'autorité btitaooique est matérielle et morale;
c'est dire qu'elle s'appuie sur le pouvoir et l'in-
flutnceMais il y a une sorte d'influence que les
Anglais exercent d'une manière frappante noos
voulons parler de la capacité médicale que semble
avoir gagnée l'un d'eux, avec le titre indien de
l'homme Médical de l'UniversNous faisons
allusion an Professeur Holloway sur le sphère
desquels remèdes le soleil ne se couche jamais; en
effet, n'importe où se trouve la maladie, ces re
mèdes y péoétreront. De même que Londres est le
pôle physique et commercial du monde, de même
aussi le simple et modeste établissement du Pro
fesseur Holloway, près de Temple Bar. a Londres,
est le quasi pôle Médical de l'Univers. Les
chercheurs d'or de l'Australie trouvent dans ses
Pdoles certaines guérisons pour toutes leurs mala
dies internes et dans son Onguent, le remède
infaillible pour toutes les maladies externes. Dans
les vastes et populeuses régions de l'Iode les
remèdes Holloway sont ooe véritable panacée pour
toutes les formidables maladies qui affligent spé
cialement ce brûlant climat. L'habitant de la Nou
velle Zélande, dans sa région primitive, les estime
comme de vrais amis; les Indigènes comme les
colons européens, dans les régions fiévreuses de
l'Afrique, les regardent comme on sauveur au
momeul du besoin. Ces Médicamauts sont L'ancrt
de salot pour l'habitant des Antilles, quand il est
eo danger de périr par la dyssenterie, prélude de
la gangrène et de la terrible fièvre jaune. Cet
épouvantait de la Doit, ce démon dn jour, dans ces
colooies.Si ces Remèdes n'ont pas encore supplanté
tous les autres eu Europe, ce n'est que par la for
fanterie oo l'ignorancesi commooes parmi les
hommes qui ne savent pas ce qui est bon pour
eux. a Les habitants du Canada ont été les pre
miers faire connaître les looanges accordées aux
préparations Holloway. Elles paraissent avoir, avec
une rapidité merveilleuse, remplacé les vieilles
prescriptions. Les préparations stéréotypées de la
Pharmacopée pour les fièvres et les accès, la dys
pepsie, les scrofoles etc. ne peuveot lutter avec
ces médicaments. La presse a dû couséqoemmeot
annoncer les guérisons obteones par eux, comme
le commencement d'one ère oouvelle, dans l'his
toire sanitaire de l'Amérique anglaise. On ne doit
cependaut pas supposer par la vogue des remèdes
Holloway dans les colonies, soit le simple écho de
leur réputation en Angleterre.' Ces Médecines qui
ont prouvé qu'elles étaieot des spécifiques pour
les principales maladies de ces climats, oolélé ac
ceptées avec bonheur, et jamais jusqu'à ce jour,
aucuD remède n'a obteou autant de vogoe, que
ceux du Professeur Holloway. Maulmain
Eagle.
PILULES D'HOLLOWAÏ. La Loi de la Vie. Ce
paragraphe fournil uue occasion opportune pour indiquer les
points sur lesquels pi vole la snulé Toutes les impuretés doivent
être expulsées du système aussitôt.que leur piéseuce y est dé
couverte. Les rxhaustious doivent être cumpeusées par uue
nourriture conveuable quilorsqu'elle est digérée d'une ma
nière complété, doit enrichir le s au g de ses éléments nutritifs.
Les améliorations efficaces produites par les Pilules dépuratives
d'Holloway rencontrent justement cts exigences, et de plus,
elles exercent des pouvoirs distmciifs et spéciaux eu fortifiant
les nerfs, en règleut la circulation par qui la sécrétion et l'ex
crétion sont sagemeut combinées. Ces excellentes Pilules con
servent toutes les fonctions naturelles en si juste balance,
qu'elles préviennent ou promptemenl soumettent, mal de tête,
vertige, nausées, attaques bilieuses, fievres, diarrhée, dysseu-
terie, et autres maladies semblables.
Depuis la cure du Saiut-Pére par la douce Revalenta Ara,
bica et les adhésions de beaucoup de uiédecius et d'bôpitaux
nul ne pourra plus douter de l'efficacité de cette délicieuse
Farine de Sauté, qui guérit, sans médecine, ni purges, ni frais,
les dyspepsies, gastrites, gastralgies, glaires, veutsacidités,
pituites, nausées,renvois, vomissements, constipation, diarrhée,
toux, asthme, phthisie, fluxion et tous désordres de la poitriue,
gorge, haleine, voix, des bronches, vessie, foie, reins, intestins,
muqueuse, cerveau et saug, chlorose, flueur blauche, hœmor-
roïdes, 72,000 cures,y compris celles de S. S. le Pape, du duc
de Pluskôw, etc., etc.
Cure N° 62913.
Valgorge (Ardeche), 19 octobre i863.
La Revalenta est un remède que j'appellerai presque divin.
Elle a fait un bien immense a notre bonuesœur Julie, atteiute
depuis qnatre aus d'une uévralgie la têtequi la faisait
souffrir cruellement et ne lui laissait presque aucun repos.
Grâce votre spécifique, elle est aujourd'hui guéiie.
Plus nourrissante que la viande), elle rend la sauté et
éo nomise 5o fois son prix eu médecine. Eu boites i|J kil.,
u-fr.2S; 1 kii., 7 lr.; 1? kil., 60 fr. Du Barry et Ce, 12,.
rue de l'Empereur, Bruxelles.
Appétit, digestion,sommeil et éuergie rendus par la Rê
vaient» Chocolatée aux persouues, et aux enfantsles plus
faibles, elle nourrit trois fois plus que la viande et reud les
chairs fermes. Eu tablettes pour 6 tasses, i fr. 20; pour
12t., 2 fr. q5 24 t. 4 fr. Eu boîtes eu poudre de 12 tasses,
2 fr. aSj 48 t., 7 fr.; 120 t 16 fr.; de 576 tasses, 60 fr. ou
environ 10 c la tasse. Du Barry et Ce, 12, rue de l'Em
pereur, Bruxelles.
Dépôt Ypres. chez MM. C. Beccwe, pharmacien, rne du
Verger; Frysoc, pharm rue de Dixmude; G. Veys, pharm.,
rue de Lille; H Mahieu, pâtissier, rue au Beurre. Moor-
slede, chez Cb. Bostyn, boulanger. Pope ring hechez M.
A. Haelewyck, pharmacien.
Bruges. Veuve De Grave, drog., rue Eeckhout. 2; F. Van-
denplas, drog., rue des Pierres, 9; "c Veys-Delcampc, pharm
lue Nord dn Sablon, 41 V. Veys-Frysou, pharm., rue Saint-
Jacques, 21; P. Daefs, pharm., rue Flamande, 19; H. Staen-
daert, pharm., rue des Pierres, 29; L Algoet-Dispersyn, nég1,
rue Noire-Dame, 33; De Houdt-Gazet, né»1, rue des Pierre,
10, Van Speybroeckuég1, rue Philipslock 1 Vao Moere-
Van Moere, nég1, Grand'place, 92 J. Willaert, nég*, Grand1-
place, 62; A. Del place, imprimeur, rue Nord du Sablon, 24.
Courtrai. H. Bossaert, pharm.; E. Hiers, pharm.: L. Kindt-
De Gheyne, pharm C. Vander Espt, pharm.
Dixmude. Claus-Vandenbussche.
Fumes J. Dobhelaere, pharm.; E. Duclos, pharm Ver-
poorte-Taverniernégociant.
Meriin. Veuve H. Van Ackere, pharm.
Kieuport. L. Lefevre, pharm.; Vanbaeckel-Fooqusur, pharm.
Ostende. F. Kockeupoo, pharm., rue Louise, 9; Hayward,
nég', rue de la Chapelle, 68; veuve Philip», négociante, place
Saint Joseph.
Roulera. F. Ameye, pharm.; H. Boutens-Degheest, pharm*
Thielt J. Buyssens-Bylpharmacien.
Thouroui. L. Cornille-Parmentiernégociant; J. Van de
Casteele, imprimeur.
Du 9 au fft Juillet Inclus»
NAISSANCES 6. Sexe masculin 5, idem féminin 1.
MARIAGES. Declein. Guillaume, ferblantier, et Fa-
lous, Marie couturière. Lahousse, Vital, fondeur de suiff
et Debreu, Mélanie, sans profession.
DÉCÈS. Deraedt, Cornélie, 63 ans, sans profession, cé
libataire rue S1 Jacques. Burgho. François, 58 ans. caba-
retier, veuf de Sophie Hot. Esplanade. Dubois. Sophie. 86
ans, sans profession, célibataire, rue de la Boule. Vanhecke,
Benoîte, 77 aus, deulellière, veuve de Philippe Dullou, me
d'Elverdittghe. Degroote, Léopold, 09 ans, peintre, époux
d'Henri°tle DeiioyeMe, rue de Meniu. TitecaColette, 84
ans,s..us profession, veuve de Jean Boudry, Brielen lez-Y près.
Gober t 9 Joseph 60 aus, cordonnier, époux d'Amélie
Terriere, rue de Meniu.
ENFANTS AU-DESSOUS DE 7 ANS 2. -- Sexe masculin
2, idem féminin o.
YPRES, 16 JUILLET 1870.
ÉTAT Indiquant les quantités et le prix moyen
des Grains, Fourrages et autres produits agri
coles vendus on marché de cette ville s-
NATURE
QUANTITÉS
PhlX
S i\
t:
DES
VENDUES.
MO VBA
2 f.
par JOU
CTJ
a
Grains et Denrées.
Kilogrammes.
kilogrammes.
Froment
23.6oo
5o 00
80
I Seigle.
12,200
21 00
75 1
A'oine
5oo
25 00
44
Pois
1,200
25 00
80
Fé.eroles.
r.6oo
26 00
80 J
Pommes de terre
C
0
«r
8 5o
Beurre
290 00
Pain de farine de froment brute 29 c! le kilo.
Idem pour les fondations de 5o c'1 ,o5o gr.
j 1 a "o - -
©^cx5ï|f^i"cî«--a3 "c
«a M *5 «o f.
a. 5 -C "S 2 S .3 1 S =2 2
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1 3 3 S 3-T3
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