La citadelle de Gaod vient d'être mise en état de défense. (Pairie.) D'après nos renseignements particu liers. le gouvernement des États Unis serait décidé diriger sur Anvers, pendant la guerre les paquebots qui font le service postal entre New-York et l'Allemagne par Brème et Hambourg. (Indépendance.) Une corvette de guerre américaine est entrée dimanche matin dans le port d'Anvers et a jeté l'ancre vis à-vis la Tête- de Grue. Deux autres navires de guerre, de même pavillon sont attendus. On sait qu'ils servent d'escorte la frégate Franklinmouillée sur la rade de Flessin- gue et qu'ils séjourneront pendant quel- ques jours Anvers pour prendre des provisions. La corvette arrivée est la Juniatacom mandant Luce, venant de Lisbonne. Le navire a un tirant d'eau de 17 pieds; il y a 240 hommes et 8 canons de gros calibre bord. Quant au Franklin, mouillée Flessin- gue, tout espoir de le voir arriver en rade d'Anvers n'est pas perdu, dit on |e com mandant se décidera tenter le passage pendant une marée extraordinaire, qui peut se produire si pendant quelques jours le vent souffle de N.-O. Un pont du chemin de fer de Tournai Lille a été rompu vendredi matin par suite d'une méprise. Les communications ont été immédiatement rétablies, et l'offi cier du génie cause de l'incident a été relevé de ses fonctions et mis aux arrêts jusqu'à décision ultérieure de M. le ministre ide la guerre. L'Écho du Parlement annonce ce qui est vrai que le gouvernement a pris les mesures les plus énergiques pour la défense de la neutralité il ajoute Deux corps d'armés vont être formés, l'un de deux., l'autre de trois divisions, et Pun de ces corps sera placé sous le com mandement de M. le lieutenant générai baron Cbazal. Les corps spéciaux de la garde civique de Bruxelles sont prêts se mettre en cam pagne avec les troupes de l'armée pour les mesures prendre en vue dé la défense nationale. Des gardes do chemin de fer français arrivés Verviers annoncent que les cour-« riers sont arrêtés et que 180,000 hommes* de troupes se dirigent vers ta frontière prussienne. Notre correspondant particulierdit VEtoile belge, nous transmet la dépêche suivante, en date du 17,7 heures du matin. Un corps d'armée français se trouve rhion villeprès Metz. Un village français près de Longwy est occupé par les Prus siens. On s'attend une rencontre aujour d'hui. En Hollandetrois classes de milice sont rappelées soos les drapeaux; celles de 1865,1864, 1865. Toute l'armée hollandaise est mise en mouvement. Un corps d'armée est envoyé aux trois frontières du Luxembourg de la Gueldre,deGroeningue. Le prince d'Orange a pris le commandement en chef. Les relations avec la ville de Luxem bourg et l'Est français (par Vireux et Givet) sont interrompues. En conséquence, les bureaux de chemins de fer ne délivrent plus de coupons et n'acceptent plus de marchandises. Le concours annuel du comice agri cole de Lille aura lieu celte année, Hou- baix, le lundi 29 août prochain, dix heures du matin. Il comprendra les animaux reproduc teurs des espèces bovine, ovine, porcine et de basse cour Un concours de labourage Un concours de roarécbalerie; Une exposititiond'instruments agricoles. Les animaux provenant de tout le dé partement du Nord et des arrondissements belges d'Ypres, Courtrai et Tournai seront admis concourir avec ceux de l'arron dissement de Lille Il en sera de même pour le concours de labourage. Celui des machines agricoles recevra les instruments de toute provenance. La distribution solennelle des prix en sera faite Lille, le dimanche 4 septembre. Depuis un certain temps les fabricants de cigares, pour attirer sur leurs produits l'attention des consommateurs, s'ingénient donner leurs cigares les noms des hommes marquants C'est ainsi que les Londres, les Trabucos.ete., ont fait place aux cigares Frère, Bara et Pirmez L'un des fabricants, trouvant sans doute que les cigaresministérielsétaient d'un écoulement difficile, vient d'inventer le cigare, c'est à- 'dire l'étiquette artistique et l'on peut voir dans les principaux magasins de Bruxelles le nom de Gallait brûlé en grosses lettres sur des caisses de cigares au dessus d'une étiquette au milieu de laquelle se trouve le portrait fort ressemblant de... Leys! Il est vrai que les fabricants de cigares ne sont pas obligés de savoir que l'illustre peintre anversois ne ressemble pas du tout au grand maître tournaisien. On écrit de Yendays, le 8 juillet, la Guienne Le feu dévore les forêts situées au sud de la commune; entendre ceux qui viennent d'en apporter la nouvelle, rien në saurait donner une idée de l'intensité et de la marche rapide du feu. Un vent de nord-est favorise, du reste, cette marche dévastatrice. On écrit de Bayon au même journal Le Médoc doit être rudement éprouvé par un incendie, car hier soir les flammes qui se projetaient sur l'horizon, derrière les clochers deLamarqueel de Cussac, ont pu faire croire une roagniflque aurore bo réale. Aujourd'hui, de midi deux heures, une épaisse fumée couvrait une partie du Mé doc, tout le fleuve et toute la côte de Blaye et de Bourg. Sous peu de temps, paraît.il, Paris va jouir du spectacle d'un homme qui se promènera sur la surface de la Seinela canne la main, comme un bouievardier. L'invention est, dit on, curieuse, nouvelle et très ingénieuse. Excentricité. Nous lisons dans le Messager franco américain de New-York Voici un fait assez curieux Un éditeur de New York adonné l'ordre, il y a un mois, qu'on lui transmit tout entier, par le télé graphe, Lothairle nouveau roman de M. d'Israëliouvrage qui ne forme pas moins de trois volumes. Les directeurs du câble transatlantique ont refusé cette prodigieuse dépêche, ne - voulant pas soustraire pendant si longtemps le télégraphe l'usage du public. - J t f f 4 /1 FRANCE. Mets, 5 juillet, nh. 4,0* Metz est absolument prêt. Les remparts, aux quels out travaillait depuis 1366sont terminés entièrement; il faut plus de trois heoreseo voitore pour eu faire le tour. Les canoos sont placés; la ville est en parfait état de défeose. La manutention travaille jour et nuit. Elle produit 4o,ooo kilogrammes de pain de plos qu'en temps ordinaire. Des convois de munitions eu fourgons sont partis ce matin par le chemin de f«r. La nouvelle de la déclaration de guerre est parfaitement accueillie ici. La population a la plos grande confiance et se montre encore plos belli- queose que la garnison, s'il est possible. h Cuieleville, 13 juillet, 4 35 loir. La dépêche de Paris aooonçaot la déclaration faite au Sénat et au Corps législatif a prodoit ici no effet énorme. On pleure littéralement de joie. Le souvenir de i8iâ est, je crois, excessivement vitace. n Chaubville15 juillet, 6 b. 10 soir. Oo atteod ici, demain, le général Coffioières, qui vient iospecter l'état des fortifications. a Le 6* de ligne s'attend b partir. J'ai entendn on air nonveao, intitulé les Bords du Rhin. Il était chanté par deux cents voix de foldats accompagnées par tons les instruments. Le 6' est d'ailleurs an courant de la question franco-prossieone. Les soldats savent pourquoi ils voot se battre, et cela leor va. n a Oo embarque, au chemin de fer de Strasbourg, des pièces eu foute de formes si inusitées, que beaucoup de personnes cherchent eu vain en devioer l'usage. Ce sont des chaloupes canonnières entièrement démontées et qui sont destinées b naviguer sur le Rhin. Le Gaulois dit que ces embarcations, pour vues d'un seul caooo, seraieot commandées par des capitaioes de frégate ayaot soos leurs ordres i officier et i5 hommes d'équipage. Tous les marios français en congé soot rap pelés; ils se rendent en masse pour reprendre leor poste aa service actif. finis, 16 juillet, 8 h. du malin. On litjaDs le Figaro M Émus, i5 juillet, a h. 3o. a La population se montre très belliquense. Les femmes parleut de se défendre. Eo somme, graude énergie. a Pas de monvemenss de troupes, mais on com plète les chevaux des régimeots de cavalerie. n Le 6* de ligue atteod avec eothonsiasme un ordre de dépai t. On travaille nuit et jour h une petite répara tion indispensable aox fortifications. On nettoie les poils, pour, ao besoin, faire sautes les pools. n Oo vient de distribuer 90 cartouches aux soldats du 6*. Pabis, 15 juillet. Le Constitutionnel dément l'invasion prossieooe èSierck; six ou sept cavaliers prussiens seulement ont été aperças sor la frootière; il ajoute que les Prossieos ne masseot pas de troopes de ce côté. Le même jonrnal signale des manifestations patriotiques dans les villes de France, notamment b Perpignan, Nîmes, Tarbes, Nancy, Lille, Amiens, Dijon et ao Havre. Hier soir, il y a eo b Paris de nouvelles manifes tations belliqueuses anx chants de la Marseillaise ou aux cris de Vive la France! Vive l'Empe reur! Des ovatioos ont été faites aux régiments qoi parlaient. On lit dans le Constitutionnel u Nous croyons savoir qoe la session sera close après demain mardi, 19 juillet. b Demain 00 mardi, le mioistère proposera a la Chambre one loi qoi loi donnera la faculté d'in terdire aux journaux le compte rendu des opéra tions militaires. On lit dans la Gazelle des Tribunaux, sous la date de Paris, 16 juillet Les manifestations belliqueuses se sont pro longées hier assez lard daos la soirée, et versdenx heures do matiu seulement le calme s'est complè tement rétabli. Des bandes d individus, précédés de drapeaux et portant des lanternes véuitieooes, ont parcouru les boulevards en proférant divers cris patriotiques et eu chantant la Marseillaise et le Chant des Girondins. Ils se sont rendus place Vendôme, et s arreraut devant la Coîonoe, ont recommencé burs chaots et leots cris de Vive la France! Vive VEmpereur etc., pois ils se sont placés soos les fenêtres d'un cercle installé dans l'une des

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Le Propagateur (1818-1871) | 1870 | | pagina 2