2' Demain, un riiiqu'ème bataillon sera lornaè"<falis chaque régiment en garnison A»*ers. <•-, i Ffivïro|i3 000 hommes sont caropésdans les environs <le Boom, Aiel, Schelle et He- mixétnï f;> (Précurseur.) On évalue 300 millions de ihalers, ou 1 milliard 250 millions de francsla baisse totale subie dans le cours de la se maine dernière par toutes les valeurs sur la Bourse. de Berlin. C'est du moins le chiffre,fabuleux qui se trouve dans un jour nal financier de celle ville. La gardé impériale se compose de 3 ré- - giments de grenadiers de 4 bataillons; 4 régimelits'de Voltigeurs de 4 bataillons; 1 régiment de zouaves; 1 bataillon de chas seurs; I régiment de gendarmes de deux bataillons.'Voilà pour l'infanterie. La cavalerie se compose de f escadron de 221 cent gardes.2 régiments de cuirassiers; 1 de dragons, I de lauriers. 1 de guides et 1 de chasseurs Ions de 6 escadrons. Artillerie régiment cheval de 6 batteries, 4 régiment monté de 8 batteries, 1 batterie pied. Génie, 2 compagnies. L'armée de ligne compte 100 régiments d'infanterie de 3 bataillons; 20 bataillons de chasseurs pied 3 régiments de zoua ves, 3 régiments de turcos de 3 bataillons, plus la fégioii étrangère. La cavalerie compte 58 régiments, sa voir 2 dé carabiniers, 10 de cuirassiers, 12 de,dragons, 12 de chasseurs, 8 de lan ciers. 8 de hussards. 3 de chasseurs d'Afri- V- que, 3 de spabischacun dé6 escadrons. Làrlilterie se compose de 10 régiments montés de 10 batteries; 5 régiments pied Je 16 batteries; 4 régiments cheval de 8. Lé génie a 4 régiments, 2 compagnies d'ouvriers. Viennent ensuite les 28 légions de gem darmesl les gardés de Parife. les sofdats du train cavaliers de remonte, pontonniers, armurier^,'compagniesi de vétérans, etc. Le tout forme sur pied de guerre un total de 800.000 hommes environ, dont 25.000 dé gcinlarmerie, 520-000 d'infante rie, 100,000 de èava|erie, "Ï0.000 d'artille rie, lé reste pour le génie, les équipages,; le service d'administration, etc. L'étal major est ainsi constitué c ,10 .ma- réchaux ,170 généraux de division 340; généraux de brigade, 534 ofÇoiers du grade de colonel celui de lieutenant colonel, On comple 719 officiers de place. L'artillerie un total de 1,362 pièces de campagne. La mise sur pied de guerre exige 14,500 chevaux. Le généralissime de l'armée de la Con fédération du Nord est le roi de Prusse, qui reçoit le serment de fidélité au drapeau, nomme aux grades et emplois, promulgue les lois, ordonnances et instructions mili taires. Il déclare la guerre au nom de la Con fédération, dont il est le président, et con clut les traités de paix. Sous le roi de Prusse existe en perma nence un chef <Ju grand état major général; tout le monde le connaît, c'est le célèbre général de Moltkè. qui est Guillaume ce que Bertier était Napoléon 1". A côté du rbef d'état major généralou plutôt au dessous de luifonctionne le ministre de la guerre, le général de Bonn, qui est le grand administrateur de l'armée. La Prusse dispose de douze contingents, savoir 3 contingents sous les drapeaux 315.000 hommes; 4 contingents des hom mes de réserve, 280.000 5 contingents deshommes de la landwebr, 300,000 total; 895 000 hommes. La Prusse possède 1.450 000 fusils ai guille, et 2.000 bouches feu. Les troupes de campagne comprennent 12.000 officiers, 500.000 hommes. 150.000 chevaux, 1,200 bouches feu 12,000 voi tures. Les corps de dépôt, servant aux rempla cements, donnent un total de 3.800 offi ciers, 180.000 hommes, 19,000 chevaux, 248 canons, 2700 voitures. Enfin, les garnisons des places fortes présentent un effectif de 7.000 officiers, 150,000 hommes, 21,000 chevaux FRANCE. CoiOCÏË, Hjjuilit.r. CoLOGNEy 21 juillet. Larmée française. Au moment où l'armée française entre en campagne, nous croyniksiqiie nos abonnés liront avec inté rêt les détails que voici Uuiicrifs. L'armée prttssienne. La composi tion de l'administration supérieure de l'ar* raée fédérale du Nord, n'ayant aucune analogie avec l'organisation de celle de l'armée françaisequelques explications sont nécessaires pour éviter une confusion Paru, 19 juillet. NOUVELLES MILITAIRES. Lundi et toute la nuit suivante, la dernière di vision de l'armée de Paris, commandée pat le étend rai CnstHgny, s'est enwagonnée la gare de l'Est; mardi matin, les deux derniers régiments de cava lerie ont commencé leur départ, hommes cl che vaux, h trois heares da marin. Tontes les casernes de Paris sont vidées ei con fiées k la garde des porriers-cwnsignès. Sonl atten dus k Paris les régiments suivants a5*. 36". 38* et 70' régiments d'iiilanterie de ligne. Ces régiments seront répartis dans les casernes du Prince Engine, Reoilly, Napoléon, de l'Onretne et k Vincennes. Les troopes arrivées d'Algérie soot dirigées vers la frontière pai Besançon et Lyon. Toute l'armée d'Afrique est montée eu wagons k Marseilleet, sanschmger de train, est arrivée k Met s en emprun tant plusieuis lignes, et notamment celle deGray. Les régiments disséminés le long; des frontières des Alpes dirigent ooe partie de leur effectif par le Rhône, Lyon, Boorg, Lons le Saolnier, Besançon et Mulhouse vers les frontières de l'Est. Des mouvements analogues ont lieu de Rodez, de Clermont, de Montsubao, dr> Bordeaux et de la Rochelle vers les frooiièies do Nord. Les troopes en garnison dans les places du dé partement du Nord sont complètement mobilisées et prêles k partir an premier ordre, mais josqu'k présent aucon régiment o'a été mis en marche dans la division. Dé gros convois d'artillevie passent chaque jour k la gare d'Avesnes, se dirigeant sur l'Est par les nouvelles lignes ferrées d'Aoluoye k Hirzon et Mézières. Les équipages de pontonniers sont rendus k leurs post.es. L'armée française de débarquement se forme et se groupe dans les divers ports français de Brest k Docker que. Noos croyons savoir, dit la France, qoe plu sieurs milliers d'Arabes volontaires de nos Iribos algériennes débarque'ont très prochainement k Marseille et se dirigeront vers le théâtre de la guerre en passant par Paris. A Lyon, k Montpellier, k Strasbourg, les étu diants en médecine se fout inscrire poor le service des ambulances volontaires. Les enrôlements volontaires pour la guerre avec la Prusse ont commencé lundi k midi, aux bureaux du recrutement militaire, k Paris. Il s'est présenté no très-grand nombre de jeuDes gens, et vers une henré on a été obligé dé fermer la grille d'entréeafio 8'éviter l'encombrement. Oo ne laissait pénétrer les volontaires que par groupes de trente k quarante iodi'vi Jus. Cela a duré josqu'k la fermeture des bureaux; les enrôlements oui dûaiteiodre on chiffre lelativement considérable Hariv, ao juillet. Le Figaro donne les détails suivants sur l'arasée française qui est piête k entrer en campagne: Les corps d'armée massés sur l« frontière sont an Dotnbre de cinq, sans compter le corps de réserve et la garde impériale. Le 1" corps, qui a son état-major k Strasbourg, est commandé par I* maréchal Mac-Mahoo; il est composé de quatre divisions d'infanterie et d'une de cavalerie. Le 3' corps, aux ordres do général de division Frossatd, gouverneur dn prince impérial, a son état-major k Saiot A»nld; il est composé de l'ex- camp de Châloos, trois divisions d'infanterie et une de cavalerie. Le 5' corps, qui lient le centre de la positioo, état major k Metz, est confié au maréchal Bazaine: quatre divisions d'infanterie et une de cavalerie, armée de Paris et troupes d'Afrique. Le 4* corps. Général de division Ladmiraoît trois divisioos d'infanterie et une de cavalerie. État major k Thiouville. Le 5* corps. Général de division de Failly; quatre divisions d'infanterie et une de cavalerie. Etat-major k Bttche. Le cotps de réserve, trois divisions d'infanterie et une de cavalerie, se constitue k Cbâlons, sous les ordres do maréchal Canrobert. Enfin la garde ira k Nancy et k Belfort. L'état- major général sera k Nancy provisoirement, avec le général Bourbaki. A Belfort se réuniront la cava- letie et la division Donai. C'est donc ving trois divisioos d'infanterie et sept de cavalerie qui entrent en campagne, pour vues d'une artillerie admirable et nombreuse, ap puyée par le sentiment oaiioual et couverte par des réserves au moins aussi nombreuses, puisqu'il reste en arrière, sans compter les cadres de dépôt et la garde nationale mobile, cent quatre vingt quatre bataillons d'infanterie et trente-deux régiments de cavalerie. Jamais la Fraoce o'a pu mettre eo ligne aussi rapidement one aussi belle armée. Noos sommes donc dans les conditions les plus propices pour bien recevoir les Prussiens ou marcher en avant, suivant les circonstances. Au 1" octobre 1869, la situation des forces de la Fraoce était •>WW -MJRI 3f> HO>* !r Armée de terre Intérieur, 365,179 Algérie, I'*l'.<n*'65,93f> Etats Romains, 5,25s dont 108,851 eo congé) Réserve, 312.816 Total 647.172 Garde mobile56o,714 To'al général 1,207,886 Depois le 1" octobre 1869 cet état militaire, déjk formidable, n'a pu qu'augmentercomme il augmentera tous les ans tam que la loi noovelle n'aura pas parcouru one période de neuf années. Il est certain que sur ces 1,207,866 hommes il y 0 des non valeurs; mais en les portant k 20 p. c. il reste encore no millioo de Français, on millioo net. Une douloureuse nouvelle s'est répandue jeudi matin dans Paris. Le général Douai, parti mercredi pour aller prendre possession de son commandement k Bel- fort aurait succombé k one attaque d'apoplexie foodroyanie dans le Wagon qui l'emmenaitune heure k peine aptes avoir quitté Paris. (France*) PRESSE. L inspecteur des ilooanes de Sarrebrock annonce qt|e les Français ont pénétré aujourd'hui sur le territoire prnss en; ils oot visité les localités des bureaux de douane de Solsteibôhe et ont fait pri sonniers deux gardes frontières. Les crédits qui oot été demandés aujourd'hui ao Parlement s'élèvent k 120 millions. La Gazette de Cologne annonce de Trêves que le 19 juillet une reocootre a eu lieu entre les hnlans et l'infanterie prussiennes de la garnison de San ebruck et des chasseurs français, Après que quelques coups de fen eurent échangés, les Fran-

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Le Propagateur (1818-1871) | 1870 | | pagina 2