l'intérieur soit en mesure de remplacer,
par de nouvelles armes, les fusils actuelle
ment en usage dans la garde civique, le
ministre de la guerre a donné des ordres
pour que les arsenaux de l'Etat fournissent
immédiatement aux corps spéciaux de la
garde civique des armes du modèle en
usage dans l'armée
BULLETIN DU JOUR.
Par arrêtés royaux des 22 et 27 juillet,
sont nommés
Conservateurs des hypothèques Cour-
trai, M. P. Van Gerveu, actuellement rece
veur de l'enregistrement et des domaines
Menin; Fumes, M. L Hamers, actuel
lement receveur de l'enregistrement et des
domaines Eecloo.
Receveur de l'enregistrement et des
domaines: Menin, M. J. Schipman, ac
tuellement receveur des mêmes produits
Dixmude.
Jeudi a été appelée devant la cour d'as
sises de la Flandre orientale la cause
instruite charge du nommé Séraphin
Desmyterdomestique, né Nazareth,
demeurant Cruyshaulem, accusé d'assas
sinat sur sa femme légitime. Déclaré cou
pable par le jury, la cour a condamné
l'accusé la peine de mort. Aprèsla lecture
de la déclaration du jury, le président ayant
demandé l'accusé, s'il n'avait plus rieD
ajouter pour sa défense, celui ci a fini par
faire l'aveu de son crime.
Le plus ancien officier de l'armée de
l'Inde anglaise, le général Podmore, vient
de mourir l'âge de 91 ans. Il était entré
au service de la Compagnie en 1795 et
avait servi sous Arthur Wellesley, depuis
duc de Wellington.
On lit dans le Moniteur
D'après les ordres de Leurs Majestés,
une somme de 25,000 francs a été mise par
la liste ci ville la disposition de M. le mi
nistre de l'intérieur, pour venir en aide
aux familles des miliciens indigents.
Cette somme sera déposée par le mi
nistre entre les mains du comité central,
dès qu'il sera formé.
LL. AA. RR. le comte et la comtesse
de Flandre viennent de mettre une somme
de 10,000 francs la disposition de M. le
ministre de l'iptéri^qr, pour venir eu aida
aux familles des miliciens indigents rappe
lés sous les drapeaux.
Cette somme sera remise par le ministre
entre les mains du comité central, dès qu'il
sera formé. (Moniteur
Il résulte d'uDe communication offi
cielle adressée M. le ministre des affaires
étrangères qu'il y a lieu de considérer
comme nulles et non avenues les lettres
patentes des consuls de la république de
l'Equateur dans les divers points du royau
me, l'exception de la ville de Liège.
(Moniteur.)
Le 24 juillet un incendie a éclaté en
la commune de Zele et a réduit es cendres
trois fermes avec tout ce qu'elles conte
naient; le dommage est évalué approxima
tivement la somme de 45,000 fr.; le tout
était assuré,
Far suite de la levée du camp de
Beverloo, une animation des plus extraor
dinaires a réglé dans la gare du chemin
de fer Hasselt. Pas moins de 25 trains
transportant des troupes ont passé ven
dredi par notre ville. Le mouvement a
continué pendant toute la nuit.
Le corps d'armée qui doit occuper la
province de Limbourg s'élève 20.000
hommes. Le quartier général sera Saint-
Trond. Les troupes sont réparties entre
Hasselt, Saint Trond, Alken, Herck Saint-
Lambert, Cortessem, Zonboven, Exel, Be
verloo, Houlbaelen, Helcbteren, etc.
Mgr. Dechamps, archevêque de Ma
tines, est arrivée vendredi soir 6 heures
Bruxelles, de retour de son voyage
Rome. La plupart des membres du clergé
de Bruxelles et des faubourgs, ainsi que
des députations des ordres religieux, se
trouvaieui réunis la station. L'éminent
prélat, qui a été harangue sa descente du
train par MM. les doyens de Bruxelles, a
répondu par quelques paroles dont Sa
Grandeur a le secret. Les cris de Vive Pie
IX! vive Mgr. Dechamps! vive le défenseur
de la Foi! oui accompagné Mgr. Dechamps
jusqu'à sa voiture.
Le régiment des guides sera cantonné
dans les environs de Bruxelles et Louvain.
Le régiment des grenadiers restera pro
visoirement Bruxelles. (Etoile.)
On dit qu'Anlhonissen paraît très-
rassuré sur le pourvoi en cassation qu'il a
formé contre l'arrêt de la cour d'assises du
Brabaut qui i'a coudamné mort pour
l'assassinat de son employé, l'infortuné
Geerts, il y a presque dix ans.
On écrit de la Hesbaye le 29 juillet,
la Gazette de Liège
Nos campagnes, d'ordinaire si tranquil
les, sont maintenant agitées de bruits de
guerre et d'occupation militaire.
Mercredi dernier, Waremme recevait
l'improviste une garnison de plus de 1,000
hommes; jeudi, on eu a réparti la plus
grande partie dans les communes voisines
Coyer, Corswarem, Betlincourt, Rosoux et
Grand-Axhe ce dernier village, malgré la
prétention de son nom, compte moios de
500 habitants, et il a 125 soldats loger et
héberger; Montenaeken eu a 150, et l'on
dit que celte force armée campée dans ces
villages riverains de la voie ferrée pen
dant toute la durée de la campagne.
Au dire d'officiers qui sont Waremme,
il est très possible que la cavalerie s'établisse
Hannut, cheval snr la ronte de Hny
Tirlemont.
L'hôtel de ville de Waremme avec son
antique et gracieuse tourelleest occupé
jour et nuit par un corps de garde les
fusHs sont formés en faisceau devant le
perron, et le clairon sonne 5 fois par jour
le rappel. Il faut remonter Waterloo pour
retrouver, dans nos paisibles plaines, le
souvenir de ces appareils de guerre. Du
reste, les soldats sont tranquilles, officieux
même, et dans les villages, plusieurs, entre
les heures de l'appel, prennent la faux pour
travailler la moisson. On dit entre autres,
qu'à la ferme de la Bosquéecommune de
Montenaeken, on compte aujourd'hui sept
soldats laboureurs.
Le meilleur accueil a été fait partout
nos braves défenseurs de la patrie.
Un détail horrible a signalé l'exécu
tion d'Andrew Carr, pendu jeudi dans
l'enceinte de la prison de Dublin. Carr
avait été condamné mort pour avoir as
sassiné une femme de mauvaise vie avec
laquelle il cohabitait. La corde avec la
quelle il fut pendu était trop longue; la
chute qu'il fît lorsque la trappe tomba me
surait quatorze pieds. Le choc fut si violent,
et la corde était si solide, que la tête fut du
coup séparée du tronc.
Les ogresses de Brixton les fem
mes Waters et Eilis ont été renvoyées
devant la cour criminelle centrale, sous
l'accusation de meurtre des enfants confiés
leur charge, et d'escroquerie.
Le roi de Prurse a quitté Berlin dimanche pour
rejoindre son armée.
D'importants débats ool eu lieu dans les Cham
bres britauoiqoes au sojel des évéoements qui se
préparent eotre la Fiance et la Prusse, des ioci-
dents diplomatiques, qui les ool précédés et de
l'attitude que doit garder l'Angleterre. Le oiiuis-
tère s'est absteuu de tout jugement qui aurait pu
faire soopconDer chez lui des préférences pour
l'une on l'autre des parties belligérantes, mais il
n'en a pas moios repoussé la prétention de la
Prnsse, qui voudrait l'obliger interdire l'expor
tation de ses charbons, par la raison qo'ils servent
h approvisionner la (lotte française. La Prusse a
élevé domême chef des plaintes contre la Hollande.
Denx orateurs entendus dans la première Cham
bre, lord Russell et lord Malruesbury, ont insisté,
aux applaudissements de l'assemblée, sur la néces
sité vitale pour l'Angleterre de sauvegarder en
toot état de cause l'indépendance de la Belgique.
11 est vraisemblable que les hostilités s'ouvri
ront en même temps sor les côtes de la Baltique. La
France a déjà dirigé vers celte mer uoe partie assez
considérable de ses forces navales, et l'on signalait
vendredi dans le Sund, en vue de Copenhague, le
passage de sept vaisseaux cuirassés de la flotte
impériale.
Il n'est pas exact que le prince Napoléon ait été
chargé du commandement de troopes envoyées
dans cette direction. Le prince est avec l'Empereur
l'armée du Rhin, et c'est le général Trocho qui
dirigera les opérations militaires projetées dans le
nord. On cite aussi le général de Montaubau comme
devant jouer un rôle actif sur cette partie du théâtre
de la guerre.
ACTES OFFICIELS.
CHRONIQUE JUDICIAIRE.
NÉCROLOGIE.
NOUVELLES DIVERSES.
(Constitutionnel du Ltmbourg.)
Les mitrailleuses. Oo lit dans le Temps
u Vendredi, deux mitrailleuses oui été expérimen
tées dans la plaine de Beautor, près La Fère, sur
des palissades de planches, la distance i,5oo
mètres.
Voici les détails que nous teuoos d'un témoin
oculaire
La mitrailleuse a la forme d'une pièce de 4; le
canon se divise en vingt-cioq parties; ce sont des
tubes rayés, vrais canons dn système cbassepot,
qui ont été fortement sondés les uosaux autres.
A l'extrémité de la culasse, qui est mobile, se
troove une vis tournant l'aide d'un levier cette
vis serre on desserre la partie mobile. Entre la
partie mobile et le reste de la pièce, ou aperçoit
uoe chambre carrée, qui s'ouvre extérieurement
elle reçoit no réservoir cartouches qui peot con
tenir vingt-cinq cartonches.
Un bocnme se tient gauche, c'est le pointeur;
eu même tremps qu'il est chargé d'incliner la pièce
'a droite oo gauche, et de l'assojettir sur le sol, il
doit,chaque fois que la mitrailleuse est désarmée,
après avoir fait fen, retirer le moule cartouches
ou culasse.
Uoe autre personne, le canonnier, qui a pour
mission de faire feu, se tient droite; il prend des
maiDS d'un servant une seconde culasse pleine de
cartouches, et il la place daos la chambre; un
autre servant serre la vis, en imprimant un tour
au levier; de cette manière, la culasse est serrée
partout. A ce momeot, l'instrument est chargé.
On fait partir la charge d'une façon bien simple.
Le canonnier de droite fait toorner. avec one ra
pidité modérée, suivant l'intensité de la fosillade,
uoe petite manivelle qui mesure tout au plus UDe
longueur de centimètres.
Pour faire partir les vingt-cinq balles, la mani
velle D'à besoin de faire qu'une révolution et demie.
Tandis que cette opération s'accomplit, les ser
vants s'occupent décharger d'autres culasses; pour
cela, ils n'ont qu'à adapter sur les vingt-cinq
tubes de la calasse une botte du même calibre,
contenant vingt-cinq cartouches, et retirer iofé-
rieorement un couvercle coulisse; les cartouches
glissent simultanément daos les tubes de la calasse.
Cette maoœuvre s'accomplit en moios de lemps-
q(u'il ne faut pour le dire; elle se résume facile-