L'Empereur a prispartir d'aujour d'hui, le commaodement en chef. Sa Ma jesté a travaillé avec le major général maréchal Le Bœuf, et visité daus la joornée les cantonnements du 2* corps. Le prince impérial a parcouru daus la matinée les camps autour de la ville et a été partout acclamé. L'état sanitaire de l'armée est excellent. Aucune action sérieuse n'a été engagée. Le 26, deux pelotons des avant postes, l'un français, l'autre prussien, se sont rencontrés inopinément. Ils étaient environ 800 mètres les uns des autres. Les Prus siens commencèrent tirer, et leurs halles tombèrent 100 mètres environ du peloton français. L'officier françaiscoramandaalors le feu par rangs Le premier rang ayant mal visé, les Prussiens ne parurent pas être atteints, mais le deuxième rang, ayant rectifié la hausse, on vit des Prussiens tomber et le peloton s'enfuir. De source officielle. Les Français ont attaqué les Prussiens Sarrebruck. avant midi. Malgré leur grande supériorité nu mérique, l'attaque a été repoussée victo rieusement. Une dépêche de La Haye datée du 28 juilletannonce qu'un combat naval a eu lieu la veille entre deux navires de guerre français et des chaloupes canonnières prussiennes non loin de Cuxhaven sur les côtes de Hanovre. Une des canonnières prussiennes aurait été coulée bas. ÉTAT-PONTIFICAL. inent eo cinq opérations vous desserrez la vis de serrage, vous enlevez la calasse vide, voos mettez une culasse chargée pais vous resserrez la vis de serrage, et enfio vous tournez la manivelle. Les vingt -cinq balles ne parlent pas simultané ment ce serait nue faute. A chaque révolotiou la manivelle fait mouvoir, comme il arrive dans le fusil chassepot, ou ressort qui bondit avec force; l'aiguille s'élance, *la balle est projetée, et les vingt quatre autres, ses sœurs, effectuent leur course enflammée. Vous comprenez qu'ainsi la pièce ne reculera jamais, quelle qoe soit la rapi dité du tir, et puisque la pièce devient fixe, la pointure devient invariable; partant, la précision sera considérable. Telle a été cette précision qu'après cinq salves successives de ia5 balles, c'est à-dire après 625 coups, les deux palissades servant de but, i,5oo mètres, ont été percées en 35o points différents, soit un peu plus de 5o p. c. Ce u'est pas tout encore. Il faut réfléchir que l'arme porte le projectile a 2,5oo mètres avec uoe extrême précision,et que l'on eut charger l'appa reil cinq fois en une minute; en d'autres termes, ou tire 7,5oo coups a l'heure, et de ces 7,5oo balles, 5,5oo au moins font des victimes. Le navire français le Taureau. Le Taureau, qui se trouve a Cherbourg, est un navire de 55 mètres de longueur sur le pont et de 70 a la hauteur de l'éperon formidable dont sou avant est a iné. Sa plus grande largeur est de i5 mètres a peu près, dit le Figaro. Il a absolument la forme d'une baleine et se compose de deux parties essen tiellement distinctes la pai lie inférieure, cuirassée, est fermée p«v un premier pont nu dessns de la flottaison, et la partie supérieure, dont les murail les sont a la l'abri de la balle seulement, s'élèvent eo s'airondissant pour se continuer paronpont plus étroit. C'est dans cette partie supérieure que se trouvent, en temps ordinaire, les logements de l'état-major et de l'équipage, et en-dessous, sous le pont cuirassé, les logements de combats. L'artillerie du Taureau se compose d'une seule p'èce, renfermée dans une tour cuirassée a l'avant. Cette pièce est un énorme caooo de 24 centimètres, du poids de t4,6i5 kilogrammes. Il se charge par la culasse, avec 34 kilogrammes de poudre, et lance trois boulets de formes différentes: des boulets pleins, cyliodriques et terminés par 00 plao, des boulets pleins et ogivaux et des boulets ogivaux et creux. Les premiers de ces projectiles sont dits boulets de rupture. C'est avec ceux qu'on engage le combatle plan qui les termine étant propre surtout a ébranler les plaques, que les boulets ogivaux peaveot ensnite entamer plus facilement. Toutes les muoitioos sont renfermées dans les soutes de la tour, d'où elles sout bissées a l'aide de plans jusqu'à la chambre de tir, l'avant de la- quelle s'ouvre un sabord assez large pour que la pièce puisse être poiutée sous desaogles différents. A hauteur d'homme, il existe aussi dans la tour d'étroites embrasures horizontales qui permettent au commandant de voir au large. Les aiguilles de divers cadrans indicateurs loi disent incessamment les divers mouvements du gouvernail et de la ma chine, et a l'aide de conduits acoustiques il peut donner sesordres dans toutes les parties du bâtiment. Le Taureau a deux machines de s4o chevaux chacune et deux hélices indépendantes l'aide desquelles il tourne avec une graode vitesse; il possède de plus une machine d'épuisement qui peut pomper 600,000 litres d'eau eo 1 mioote 45 se condes, c'est-a-dire une quantité de liquide suffi sante pour qu'nn trou de boulet dans sa cuirasse ne le mette pas en danger immédiat. Ou voitpar cette description si incomplète qu'elle soit, que le Taureau est, proprement pa 1er, l'affût même de son unique canon. Lors qu'il se met en chasse, avec une vitesse de 1 2 15 nœuds, il commence a tirer a 4,000 mètres et son éperon vient ensuite, par le choc, terminer l'œuvre terrible de ses formidables projectiles. L'équipage de ce curieux navire, dont le poids n'est pas moindre de 5.000 tonneaux, est de 1 5o hommes, et quaDt a sou état-major, il n'est pas eocore au complet. 11 se compose en ce momeot de M. Charles Duperré, capitaine de vaissea comman dant; M. de Boissondy, capitaine de frégate, com mandant eo secood, et de deux lieutenants de vaisseau 1 MM» Fitz.-James et BayL Les forces maritimes de la Prusse. Oo a fait maintes fois le dénombremeot de l'armée de Prusse, mais les ressources maritimes de celte puissance sont moins connues et peut être ne cou- sultera-t-on pas sans intérêt les détails suivants, que donnait, il y a quelques mois, la Gazette d'Augsbourg sur ta flotte prussieDoe. I. Vaisseaux vapeur. 3 frégates cuiras sées Guillaume 1", 25 canons (force de), 1,15o chevaux (tonoage de), 5,938 tonneaux Frédéric Charles16 canons, 950 chevaux, 3,800 ton- neaox; Prince Royale, 16 canons, 800 chevaux, 3,4o4 tonneaux. 2 navires cuirassés Arminius, 4 canons, 5oo chevaux, 1.200 toooeaox; Prince-Adalbert, 5 canons, 3oo chevaux, 779 tonneaux. La flotte cuirassée compte donc en tont 5 vais seaux, 64 canons, une force de 2,600 chevaux et uo tonnage de i5,t5i tonneaux. 5 corvettes a deex pouls: Elisabeth, 28 canons, 4oo chevaux, 2,o56 tonneaux; Berltia28 canons, 4oo chevaux, 1,746 tonneaux; Fineta, 28 canons, 4oochevaux, 1,746 touneaox; Arcona,28 canons, 586 chevaux, 1,62 1 tonneaux; Gazelle, 28 canons, 386 chevaux, 1,62 1 tonneaux. 4 corvettes a uo pont Méduse, 17 canons, 200 chevaux, ga5 tonneaux; Nymphe, 17 canons, 200 chevaux, 925 touueaux; Augusta, t4 canons, 4oo chevaux, 1,462 tonneaux; Fictoria, i4 ca nons, 4oo chevaux, 1,462 tonoeanx. 2 avisos l'Aigle prussienne4 canons, 5oo chevaux, 800 tonneaux Lorely2 canons, 120 chevaux, 332 tonneaux. I yacht royal la Grillesans canons, 160 cbe- vaux493 tonneaux. Pendant la dernière campa gne du Schleswig Holsteio, la Grille, armée de 2 canons de 12, s'est distinguée daos plusieurs pe tites reocootres. 3 bateaux pour le service des ports la Jahde (remorqueur), le Greifid5o chevaux, Nep tune (bateau de transport). 8 caoonoière de 1" classe: BasiliscBlilz (Éclair), Caméléon, Comète, Cyclope, Dauphin, Dragon, MélÉore, chacune de 3 canons, 80 che vaux 326 tonneaux. t4 canonnières de 2* classe: Fuchs (Renard), Uay (Retjuio), Uabiol A.ntanr)T Hjyànt*Jntyar (Chasseur), Natter, PJeit (Flèche), Salamandre, Swalbe (Hirondelle), Scorpion, Sperber (Éper- vier). Tigre, fFespe (Goêpe); ffolf{Loup), cha cune de 2 canons, 60 chevaux, 233 touueaux. La flotte a vapeuren bois, est donc forte de 37 navires, aves 263 canons, nue force de 5,292 chevaux et uo touoage de 20,989 toooeaox. II. Navires voile. 3 frégates Gèfion, 48 canons, i,4o6 tonneaux Thétis, 58 canons, 1,557 touueaux; Niobe, 26 canons, i,o52 tou neaox- 3 bricks Musquilo, 16 canons, 549 'onneani; Rover, 16 canons, 352 tonoeanx; Hela, 6 canons, - 253 tonneaux. 4 bateaux pour le service des ports Barbe- rousse, 9 canons, 1,138 tonneaux Iltis sans canons, 178 tonneaux; Léopard, fVangerooge. Ces deux derniers bateaux, dont le lonoage u'est pas indiqué, fout le service du pilotage et des bouées daos la baie de Jahde. Les 10 navires a voile ont donc ensemble 159 canons et nn tonnage de 6,685 tonneaux. III .Embarcations h rame. 32 chalou pes canonnières de 2 canons chacune et 2 yoles canonnières, cbacuoe de 1 canon. La marine prossieone compte donc eu tout 88 vaisseaux ou embarcations, avec 454 canons, uoe force de 7,892 chevaux et uu tonnage de 42,825 tonneaux. II faot ajouter a cette liste le vaisseau de ligne Renown, acheté récemment eu Angleterre poor le compte de la marine de l'Allemagne du Nord et arrivé a Kiel le 28 juin dernier. NOUVELLES DE LA. GUERRE. Quartier général impérial de Metz,. 3o juillet, 11 heures et demie du matiu. Samedi, dix heures cl demie, matiu. Berliu, 3o juillet. PRUSSE. Berliu, 3i juillet. Le Roi a fait publier la proclamation suivante A mou peuple! Eo me rendant aujourd'hui a l'armée afin de combattre pour l'hoooeor de l'Allemagne et pour la couservatioB de nos plus grands biens, je veux, eu considération de l'élan unanime de tnou peuple, accorder uue amnistie pour tous crimes et délits politiques. J'ai chargé le ministère d'Eiat de me soumettre' uu décret a cet effet. Mon peuple sait comme moi que ni la rupture de la paix ni aucune animosité ne sont certaine ment venues de mon côté. Mais, y étant provoqué nous sommes décidé, comme nos pères, eo mettant notre ferme confiance en Dieo, accepter la lutte pour le salut de ta patrie, n Civila Vecchïr 28 juillet. Le général Domoota reçu l'ordre déconcentrer les troupes françaises a Civila-Vecchia pour les embarquer au premier signal. ONGUENT ET PILULES D'HOLI.OWAY. irgentr nécessité. Ces préparations procurent les moyens les. plus sûre et les moins chers pour éviter toutes les maladies chirui- gicales et médicales, aussi bien dbus celte contrée que dans ses colonies Dans les colonies l'Onguent el les Pilules sont inap préciables, car là. personne excepté ceux qui n'ont aucun soin de leur sauté, ne voudrait rester sans être muni d'un antidote contre les accidents occasionnels et les indispositions nombreu ses auxquels l'émigrant peut être plus ou moins exposé quand il se trouve éloigné de tout secours de l'art. Entorses, coupures, brûlures, maladies de peau, ulcères, ahcès, et varices sont promplement guéris par les remedes d'Holhmay. Les varices et les maux de jambes sont immédiatement soulagés et gra duellement guéris par l'usage de ces remèdes salutaires et pu rifiants qui, par la modicité de leur prix et la profusion avec laquelle ils sont répandus partout, se trouvent a la po tée de tous. Aucune maladie ue résiste la douce RevaJenta Arabica, qui guérit sans médecine, ni purges, ni frais, les dyspepsies, gastrites, gastralgies, glaires, vents, acidités, pituites, nausées, renvois, vomissements, constipation, diarrhée, toux, asthme, phthisie, tous désordres de la poitrine, gorge, hah-ine, voix, des bronches, vessie, foie, reinsintestins, muqueuse, cerveau et sang. 72,000 cures, y compris celles de S. S. le Eape, le duc dePiuskow, M®' la marquise de Bréhan, etc., elc. a. Certificat N° 62,812. Liège, le »4 novembre '863. Monsieur, Si l'attestation d'un ouvrier peut être utife„ je viens joindre la mienne celles de tant de personnages d«. distinction qui-se trouvent sur votre recueil*

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1870 | | pagina 3