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NOUVELLES DE LA GUERRE.
ÉTAT-CIVIL ITYPRES,
«j
Voigts Rheetz 19e division M. de
Scbwaçtzkoppen 20" division, M. le
baron de Bose.
IIe corps d'armée (Hesse électorale et
Nassau) chef, M. de Plonski 21e divi
sion M de Boyeu; 22e divisionM. de
GersdorfT.
L'armée prussienne est donc formée de
il corps d'armée,chacun dedeuxdivisions;
et de la garde qui formeelle aussiun
corps d'armée composé de deux divisions
d'infanterie et d'une division de cavalerie.
Pabis, 3 août-
Hier Sarrebrock des positions avancées ont été
enlevées vivement b la baïonnette; ensuite l'artil
lerie a foudroyé la ville occupée par 20,000
Prussiens.
La Liberté dit qoe la ooovelie d'an combat
naval dans la Baltique et la prise de deux canon
nières prussiennes est confirmée.
Maiî, 3 août.
Hier Sarrebrock, l'Emperenr avait ordonné
de tirer avec les mitrailleuses, mais seulement en
cas de nécessité.
Les soldats français out tiré 1,600 mètres sur
un peloton ennemi défilant sur le railway en ligoe
droite.
Le peloton a été immédiatement dispersé et a
perdu la moitié de ses hommes.
Uo antre peloton a subi le même sort. Les offi
ciers d'artillerie soot anaoimes k constater les effets
foudroyants des mitrailleuses.
Les prisonniers prossiens constatent aossi la su
périorité do fusil français.
Après la prise de Sarrebruck l'Empereur a
adressé la dépêche particulière suivante l'Impé
ratrice
Louis vient de recevoir le baptême da feo; il
a été admirable de sang-froid et n'a nullement été
impressionné.
Une division du général Frossard a pris les
haateursquidominent larivegaoche de Sarrebruck.
Les Prussiens ont fait uoe courte résistance.
Nous étions en première ligne, mais les balles
et les boulets tombaient nos pieds.
n Louis a cooservé nne balle qui est tombée
tout près de lui.
Il y a des soldats qui pleuraient et le voyant
si calme.
Nous n'avons eu qu'an officier et dix hommes
tnés.
NAPOLÉON.
PROCLAMATION DU ROI DE PRUSSE A SON ARMÉE.
Mayeoce, 2 août.
Le Roi a adressé la proclamation suivante
l'armée
Toute l'Allemagne, animée da même senti
ment, se trouve sous les armes contre un État
voisin qui nous a déclaré la guerre sans motif et en
nous surpreoant.
il s'agit de la défense de notre patrie et de nos
foyers menacés.
Je prends le commandement de toutes les
armées et je vais soutenir le même combat qu'au
trefois nos pères soutinrent glorieusement dans la
même situation.
L'attention pleine de coufiance de toute la
patrie et la mienne est dirigée snr voos; Dieu sera
avec notre juste cause!
Berlin, 4 at-ùt.
Une dépêche, arrivée de Nederrottenbach, le 4
août, 5 li. 55 m. après-midi, annonce ce qui suit
Victoire éclatante, mais saoglante, de l'armée,
sons les ordres du prince royal l'assaut de Wis-
sembourg et du Geistberg par les régiments do 5'
et du il® Gorps d'armée prossien et du 2e corps
d'armée bavarois.
La division française, sous le commandement
da général Douay, du corps du maréchal Mac-
Mahon, a été refoulée en laissant entre nos mains
ses tentes, une pièce d'artillerie et plas de 5oo
prisonniers non blessésparmi lesquels plusieurs
turcos. Le général Douay. est mort..
De notre côté le général Kirbjch est légère
ment blessé. Le régiment des grenafiers du Roi et
le 56e re'g' ont subi des perles considérables.
—S—
PILULES D'HOLLOWAY. Le tenps variable de ce
climat tend les nerfs de l'homme faible et décrépit, et cet état
tourne en maladie moins qn'un restanratil, comme ces Pilu
les dépuratives, ne viennent corriger les teucfeucesde désordre.
La médecine d'Holloway donne du ton au système nerveux
qui est la source de tous les mouvementsjvitaux, et dirige
chaque action qui maintient le développement et le bien-être
du corps. Nul donc ne peut trop apprécier la nécessité de
maintenir les nerfs bien développés ni la facilité avec laquelle
ces Pilules atteignent ce résultat. Elles sont fies antidotes con
tre les indigestions, circulations irréguliéresl palpitations, mal
de tête et constipation, les plus infaillibles qui aient jamais été
inventés, et qui, pour oelte raison, ont atteint, non seulement
un* grand débit, mais encore la plus grande renommée
Depuis la cure dn Saint-Père par la douce Revalenta
Arabicaet les adhésions de beaucoup de médecins et d'hô
pitaux, nul ne pourra plus douter de l'eflicicité de cette déli
cieuse Fariue de Santé, qui guérit, sans médecine, ni purges,
ni frais, les dyspepsies, gastrites, gastralgies, glaires, vents,
acidités, pituites, nausées, renvois, vomissements, constipa
tion, diarrhée, toux, asthme, phthisie; fluxion de potriue,
tous déordres de la gorge, haleine, voix, de» bronches, vessie,
reins, intestins, muqueuse, cerveau et sang, chlorose,
ilueur blanche, hémorroïdes. 72,000 cures, y compris celles
de S. S. le Pape, le duc de Pluskow, M"10 la marquise de
Bréhan, etc., etc. 3.
Cure N« 61,816.
Longueville (Belgique), le 21 septembre 1862.
Monsieur, Je me suis servi de la Revalenta, il y quelques
mois, contre une tonx dont je souffrais depuis plus d'un an,
et au bout d'un mois je fus radicalement guéri. Quatre autres
personnes qui j'ai conseillé ce remède se sout trouvées mieux
au bout d'un certain temps, et sont venues me remercier du
conseil que je leur avais donné.
P.-J. Imberechts, clerc de notaire.
Plus nourrissante que la viande, elle rend la santé et
économise 5o fois son prix en médecine. En boites i|4 .kil.,
2 fr. 25 1 kil., 7 fr.; 12 kil., 60 fr. Du Barry et Ce, 12,
rue de l'Empereur, Bruxelles.
Appétit, digestion, sommeil et éuergie rendus par la Reg
valenta Chocolatée aux personnes, et aux enfants les plu
faibles, elle nourrit trois fois plus que la viande et rend les
chairs fermes. En tablettes pour 6 tasses, 1 fr. 25; pour
12 t., 2 fr. 25; 24 t. 4 fr. Eu boites en poudre de 12 tasses,
2 fr. 25; 4^ t., 7 fr.; 120 t 16 fr.; de 576 tasses, 60 fr ou
environ 10 c. la tasse. Du Barry et Ce, 12, rue de l'Em
pereur, Bruxelles.
Dépôt Ypres, chez MM. C. Beccwe, pharmacien, rue du
Verger; Frtsou, pharm rue de Dixmude;G. Vbys, pharm.,
rue de Lille; H. Mahieù, pâtissier, rue au Beurre. Moor-
sledey chez Ch. Bostyv, boulanger. Poperinghechez M.
A. Haelewyck\ pharmacien.
Bruges. Veuve De Grave, drog., rue Eeckhout, 2; F. Van-
deuplas, drog., rue des Pierres, 9; S. Veys-Delcampe, pharm.,
rue Nord dn Sablon, 4* V. Veys-Frysou, pharm., rue Saint-
Jacques, 21: P. Daels. nharm.. rue Flamande, iq H. Staen-
aaeri, puai ni., rue des Pierres, 2g; Lt. Aigod-ùispèrayu, "«g»,
nie Notre-Dame, 33; De Hondt-Gazet, nég*, rue des Pierre,
10, Van Speybroeck, nég1, rue Phifipstock, 1 Van Moere-
Van Moere, nég1, Grand'place, 92 J. Willaert, nég1, Grand'-
place, 62; A. Delplace, imprimeur, rue Nord du Sablon, 24.
Courtrai. H. Bossaert, pharm.; E. Hiers, pharm.; L. Kindt-
De Gheyne, pharm.; C. Vander Espt, pharm.
Dixmude. Claus-Vaudenbussche.
FurnesJ. Dobhelaere, pharm.; E. Duclos, pharm.; Ver-
poorte-Taverniernégociant.
Menin. Veuve H. Van Aekere, pharm.
iïieuport. L. Lefevre,pharm.; Vanbaeckel-Fooqusur, pharm.
Ostende. F. Kockenpoo, pharm., rue Louise, 9; Hayward,
nég1, rue de la Chapelle, 68 veuve Philips, négociante, place
Saint Joseph.
Roulers. F. Ameye, pharm.; H. Boulens-Degheest, pharm
Thielt. J. Buysseus-Bylpharmacien.
ThouroutL. Cornille-Parmeuticrnégociant; J. Vau de
Casteele, imprimeur.
Du <9 Juillet au S Août Inelua.
NAISSANCES i5. Sexe masculin 6, idem féminin 9.
MARIAGES. Debuf, Hepti, serrurier et Coppens, Féli-
cie, dentellière. Bt-errii, Joseph, soldat au 10'rég' de ligne,
et Gilliârd, Marie, dentellière.
DÉCÈS. Verhaeglie. Marie, 67 ans dentellière, veuve
de François Brisou, rue de Menin. Ramskindt, Stéphanie,
ag ans, dentellière, célibataire, Nouveau Chemin S'-Martin.
Vitse, Natalie, 6â ans, dentellière, épouse de Charles
Plancke, rue de la Boule. Simoeu, Pierre, 7a ans, jourua.
lier, époux de Clémence Debrouwer, me Longue de Thourout
ENFANTS AU-DESSOUS DE 7 ANS 8. Sexe masculin
3, idem féminin 5.
YPRES, 6 AOUT 1870.
ÉTAT indiquant les quantités et le prix moyen
des Grains, Fourrages et autres produits agri
coles vendus au marché de cette ville
Froment
Seigle.
Avoine
Pois
Féveroles. 100 a5 5o
Pommes de terre 4,8oo 7 -00
Beurre34o 00
Pain de farine de froment brnle 29 c® le kilo.
Idem ponr les fondations de 3o c®1 ,o5o gr.
NATURE
DES
6ralBM et Denrées.
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