D'YPRES ET DE L' —-ifii 'a il,Jlàfk i BULLETIN DU JOUR. Une dépêche de Paris annonce qiile M. Tbiers est arrivé dimanche Tonrs, où se sont également rend as la plupàrt des mem bres do corps diplomatique. L eminent hommè d'Etat a-t-il mis fin sa mission par suite d'an succès, att moins partiel, obtenu Londres? ou désespère t il d'in fluencer la politique do prince Gortchakoff et dn comte de Bènst? C'est ce qbe des renseignements inltéridurè né tarderont probablement pas nous apprendre. Tou jours est il que M. Tbiers paraît avoir renoncé se rendre Vienne et Saint* Pétersbourg. Dans un article concernant les chances d'arrêter les progrès de la guerre et de rendre la paix l'Europe^le Times, qui peut être envisagé comme lécho des dis positions du cabinet de Londres, tient un langage qui doit donner réfléchir en France, en ce qu'il montre clairement que la mission de M. Thiecs n'obtiendra pas tout le succès qu'on s'en était pent être promis- Le journal de la cité dit expressé ment que l'Angleterre ne tirera jamais un coup de fusil pour s'opposer aux préten tions de l'Allemagne Le journal anglais conseille la France de s'adresser direc tement an roi de Prusse si elle veut réelle- meut arrêter les progrès de la goerrè. Les hommes qui1 gouvernent aujourd'hui Paris feraient peut être bien d'écouter lé langage d'un journal qui n'a pas cessé de recommander l'Allemagne, dans son in térêt et dans celui dé l'Europe, de respëcter l'intégrité du territoire français et de'se contenter de garanties qui ne poussent pas jusqu'aux dernières limites le droit dû' vainqueur. Il paraît d'ailleurs que le conseil donné par le Times a été entendu, car des dépê ches de Londres et de Berlin apprennent que M. Jules Favre va se rendre an quar tier général du roi de Prusse. Le parti révolutionnaire a fait afficher sur les mars de Paris nn audacieux mani-' feste; mais la population a répondu par pu sentiment d'indignation cet acte de vio lence et de menace. Les affiches ont été lacérées presque partout. Il n'y a pas lieu d'être surpris des violences et des folies du parti révolutionnaire. Plus les passions de la démagogie courent aux solutions déses pérées, plus les hommes de principes doi vent rester fermes et calmes sous la main de Dieu. La session des Chambres législatives des Pays Bas a été ooverte avant-hier par le roi Guillaume III. Le discours prononcé cette occasion par Sa Majesté Néerlandaise accentue fortement la fidélité et le patrio tisme dont nos anciens compatriotes ont fait preuve en face des complications ex térieures et exprime la ferme intention de persévérer dans la neutralité que son gou vernement a observée jnsqn'à présent. Le Sénat est convoqué pour lundi, 26 de ce mois, deux heures. Le gouvernement soumettra la Cbam* bre des représentants, dès si rentrée, des crédits poqr faire face aux dépenses ex traordinaires dé là défense nationale, ainsi qu'aux dépenses occasionnées par l'inter nement dans notre pays des soldats appar tenant aux armées belligérantes. La chambre des représentants est convo quée pour mercredi, 21 septembre, l'effet dit la lettre de convocation, signée par M. le président Vilain Xllli - de» recevoir des communications du gouvernement. - L'Organe de Mons annonce, comme de vant paraître bientôt au Moniteur la uominalion de M. Henri Dumonancien ministre des travaux poblics, en qualité de gouverneur de Hainant. Le Comité pontifical belge a décidé d'en voyer home un homme digne de toute confiance, un homme que depuis Gastelfi- dardo a prouvé qu'il est dévoué de cœur et d'âme au Siège de Saint-Pierre, pour don ner nos zouaves tous les soins nécessaires, an cas où ils dussent tomber sons les baïonnettes des troupes dn roi Victor Em manuel. Chargé de tous les pouvoirs du Comité, il aura soin de ramener les belges défenseurs de Pie IX sur des navires affré tés par les soins du comité central, au cas, où ils seraient licenciés. i i il— Par arrêté royal dû 8 septembre, M.'A. Jolyt, employé au parquet du tribunal de première instance Y près, est nommé secrétaire de la commission administrative de la maison d'arrêt de ladite ville, en remplacement de M. Spiliiaerl, dont la démissfoù est acceptée. Par arrêtés royaux du il septembre sont nommés, savoir Vérificateur de 3* classe de l'enregistre ment et des domaines Poperinghe M. P. G. Vandercleyen, actuellement receveur de l'enregistrement et des domaines la même résidence. Receveur de l'enregistrement et des do maines Dixmude, M. J. Joris, actuelle ment vérificateur de3° classe de l'enregistre ment et des domaines la même résidence. Mgr. l'évêque de Bruges a nommé Vicaire Wyngbene, M. De Baecker, professeur l'école normale de Tbouront. Vicaire Gits, M. Van Lerberghê, pro-' fesseur an collège S'-Vincent-de Panl, Ypres. L'émigration des habitants des fron tières du nord de la France vers la Belgi que n'a point de cesse. C'est nn déména gement complet on nous cite, entre autres, ce fait d'une ménagère prudente qni a en voyé en Belgique toute sa collection de pots pas 3IU1!, I 1 e cppfiturçs'ypijà^e qpi Appelle ne recevoir les Prpssiqns en douceurs! ...-n.il paraît que les bandes de pillards qttisont venues dévaster une ferme à.Leers- Nord,, et qui avaient menacé plusieurs autres,villages (Jela.frontière, ont renoncé leurs exploits sur.jDotre territoire depuis que des troupes ont été envoyées sur les lieux, ,j Une lettre de Lannoy que publient les journaux de^lle.annonce que ces malfai teurs ont recommencé, leurs exploits l'intérieur de UjErance; ils ravagent les récolles en meules, ils pillent les cbamps de..pommes..de terre, et cela paribandes nombreuses devant lesquelles les fermiers abandonnés,leurs, seules ressources sont impuissants,lutter; car, comme le con state la, lettre en question, si Je gouverne ment belge a.pn faire garder sa frontière, il n'pp plus même du gouvernement français,qui n'p plus un soldai à.dqnner pour sauvegarder la propriété de ses ad ministrés. Les journaux du,Lille recommandent, vu l'urgence, l'organisation de patrouilles, d'autant plus que;l'on vient d'incendier deux menles de récolles, l'une Anappe, l'autre au cbâtéSU du Sart, et qu'on attri bue ces inqenbies la malveillance, en on mot aux bandes de pillards de la fromière. L'Orgaue dq Mons annonce que la princesse Matbilde est arrivée Mons, où ellç, est descendue l'hôtel de la Couronne. Elle a même, loué une maison pour séjour ner Mons, Les caisses qui devaient con tenir fit millions et des tableaux et qui ont été saisiesne renfermaientparaît.il, que des papiers et des correspondances. Dans diverses garnisons, les soldats belges ont abandonné on jour de solde eu faveur des blessés français et prussiens; d'antres garnisons suivront cet exemple. Un arrêté de M. le ministre de l'in térieur, en datp du 15 septembre, porte que l'entrée et le transit des bêtes bovines et ovines, ainsi qtie de la viande, des peaux et autres débris l'état frais, de ces ani- maux, sont interdits par tontes les fron tières de l'est et dn mididepuis Gemme nich jusqu'à Leers-Nord. Nous prévenons les intéressés que les listes des officiers, sous officiers et soldai- français internés en Belgique, et qui ont paru au Moniieur, sont réunies un tirage part, que l'on peut se procurer ai bureau du Moniteur, au prix de 10 centimes la Fetoillë. r ,j Depuisquelque temps, les raaraîcjiers. boutiquiers et cabaretiers refusent les pic- ces françaises el italiennes de 20 centiip^- C'est un abus, car, aux termes de l'art. 7 de la convention monétaire du 23 décern bre 1865, les pièces de 20 centimes au type de Napoléou III et portant au revers la couronne impériale, et celles de même valeur l'effigie de Victor Emmanuel et au 54""' Anne N» 5,529. FOI CATHOLIQUE. - CONSTITUTION BELGE. ACTES OFFICIELS. NOMINATIONS ECCLÉSIASTIQUES. NOUVELLES DIVERSES. m Les étrangers, continuent d'affluer en très-grand..nombre Bruxelles. L'aspect général de la ville devient de plus en plus animé. Tous les hôlels regorgent de monde.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1870 | | pagina 1