GARDE CIVIQUE. HOLLANDE. Le Màjor Commandant a l'honneur de porter la connaissance de (a Garde Civy. que d'Ypres qoe le Tir National de 1870 commencera le Samedi 24 Septembre, heures du malin, continuera les jours sui vants et sera clôturé Te Lundi 3 Octobre 5 heures du soir. Les membres de Fa Garde qui désirent prendre part ce Concours sont priés de se faire inscrire chez M, Maurau, adjudant du bataiFlon rue du Quai, N* 8, qui Feur remettra une carte personnelle. A. HYNBERICK. A l'instar des Nouvelles officielles du gouver- nement général d'Alsace, dooi le premier numéro a para b Hagaeoau, il parait b Nancy no Moniteur officiel du gouvernement général de Lorraine Voici les pièces officielles que contient le premier numéro de ce journal qui a paru le 9 septembre proclamation. A partir d'aujourd'hui, il paraîtra un journal officiel destiné b porter b la connaissance dn public et des autorités les actes da gouverneur général militaire et da commissaire civil en Lorraioe, ainsi que du préfet de la Meurthe. Il prendra le titre,de jdoniteur officiel du gouvernement général de Lorraine et du préfet de la Meurthe. La province de Lorraioe compreod 1* Les arrondissements de Nancy, Tool et Lu- oéville, formant le département de la Meurthe; 3* Le département de la Meose 3* Le département des Vosges; 4* L'arrondissement de Briey, qui est mit sons l'administration du préfet du département de la Meose. Toutes les communes de la province de Lorraine sont tenues de s'aboooer au susdit journal aox frais de la caisse communale, et les maires feront poblier les actes da gouvernement y insérés dans leurs communes. Les maires et toutes les autorités instituées ou reconnues par le gouvernement général sont auto risés b se servir du Moniteur officiel pour publier tout acte concernant leur administration. De même, il est permis au public de faire insérer des avis concernant les familles et le commerce. Tout article politique est esclu s'il n'a pas reçu l'autori sation expresse du gouverneur général pour être publié par le journal. Nancy, le 6 septembre 1870. Le gonverneur général en Lorraine, général d'infanterie, Von Bonin. Onnousdemandel'insertion de la lettre suivante, b laquelle nous ouvrons volontiers nos colonnes Wilhelmsbœhe, i5 septembre 1870. Monsieur, a Depuis les tristes événements survenus en France, l'empereur Napoléon n'a cessé d'être eo butte aux attaques les plus violeotes et b des calom- mies de toutes sortes, auxquelles sans doute il o'op- posera qoe le mépris. Mais s'il est digne de lui de garder le silence en pareilles circonstances, il ne saurait être permis aux personnes qui lui sont at tachées de laisser se produire saos les réfuter cer taines nouvelles qui se publient journellement sur son compte dans les journaux français et étrangers. Parmi les plos odieuses, il faut signaler celle donnée par un journal anglais, qoi n'a pas craint d'attribuer les causes de la guerre aox embarras de la liste civile et b la nécessité qui en était résultée pour l'Empereur de faire tous les ans uo emprunt de cinquante millions au budget du ministère de la guerre, emprunts dont il fallait faire disparaître la trace en les noyant dans les dépenses d'une grande guerre. (Joe imputation aussi monstrueuse démontre de la part de l'auteur de l'article une ignorance profonde des lois qui régissent en France les finan ces de l'Étaton bien une mauvaise foi insigoe. Les malversations ne sont guère'possiblesen France, I car la comptabilité de la liste civile est l'objet d'on examen rigooreox et eelle de l'État y est soumise an eontrôle sétère du Corps législatif et de la cour des comptes. Uo aotre journal de Londres assure que ton! le monde sait b Amsterdam que l'empereur Napo léon a placé uoe somme de dix millions de francs en actioDS des chemins de fer hollandais. Je démens formellement le fait, et j'affirme en outre, que l'Empereur n'a pas un centime plaeé dans les fonds étrangers. Enfio, un journal allemand a présenté la si tuation de l'Empereur d'nne manière toute diffé rente et l'a dit tellement privé de ressources, qu'b Sedan l'état-major prossieo aorart été obligé de lui avancer deox mille tbalers. Cette derniere nouvelle n'est pas plos exacte qoe les précédentes. Je me borne b indiquer ces allégations si con traires b la vérité, non dans l'espoir de mettre fin aux attaques dirigées centre uo souverain qui devrait eo être préservé par le malheur même qui le frappe, mais afiu de faire counallre combien peu elles sont fondées et peu dignes de foi. J espèremonsieur, que vons voudrez bien donner b cette lettre une place dans les colonnes de votre journal, et en voos eo remerciant d'avance, je vons prie d'agréer l'assurance de ma considéra tion distinguée. J. Piêtri, Secrétaire particulier de l'Empereur Napoléon. Sous ce titre Fluctuât nec mergitur, le Vo' lontaire publie une intéressante nomenclature des sièges que Paris a subis depuis l'ère chrétienne. Depuis le commencement de sou histoire, Paris a subi une rattoooable série de sièges. Le premier remonte b l'an 55 avant notre ère. A cette époque, Paris tout entier était confiné dans l'Ile qoe nous appelons la Cité. Labiéoost'étaot rendu maître des rives de la Seioe, s'apprêtait b envahir l'Ile dç la Cité, lorsque las Parisiens, voyant l'impossibilité de défendre leur position, mettent le feu b leurs habitations et se retirent sor les hauteurs voisines, où bientôt s'en gage no combat terrible. Les Parisiens portent la mort dans les rangs des légions ennemies et com battent avec le courage que doooe le désespoir; mais ils succombent devant le nombre et la tacti que dea Romains. Les Romains possédèrent Paris pendant 55o années, et l'agrandireot sur les denx rives. Eu 465, Childéric I", fils de Mérovée et cbef des Francs, chassa les Romaios. Eo 845, les Normands, attirés parla richesse de cette capitalede ses églises et de ses monastères, se précipitèrent dans la villela pillèrent et la livrèrent anx flammes. En 856, ces même brigands normands s'avan cèrent encore jusqu'à Paris. Les habitants quittèrent la ville, qu'ils incendièrent. En 861, ces barbares revinrent encore pour re prendre Paris; mais, denx fois miné par eox, ils n'y purent trouver rien b piller. Fatigoés de ces continuels désastres, les Parisiens se mirent alors b entourer leur cité de tours et de fortifications. Les murailles o'élaient même pas achevées entièrement, lorsque les hordes oorman- des fortes d'environ 3o.OOO hnmmpc vinrent camper devant Paris. Les Parisiens se défendirent avec nne constance et nne ténacité qoe les Nor mands ne purent lasser. Le siège dnra pins d'one année (885 887). Les Normands fatigoés d'un si long siège, se préparaient b se retirer, lorsque le roi Charles-le-Gros fit bisser le drapeau parle mentaire, et bientôt signa la plos houleuse capitu lation qni jamais ait été conclue, saos consulter les citoyeos de Paris, atteodu qu'il avait le droit de faire b son gré la guerre où la pais. Il y gagna la déchéance. Eo 1358, le dauphin fit inutilement le siège de Paris. En i359, le roi d'Angleterre ne fut pas plos heureux. En i42o, Paris fat pris par les Anglais, qui s'y maintinrent pendant seize ans. Eo i4a7, Charles VII essaya de reprendre Paris; mais les Anglais le repoussèrent. Eo i46a, le doc de Bourgogoe ne put qoe ra vager la banlieue. En i464, le comte deCbarolais, après avoir cerné la ville, l'attaqua vainement b plusieurs reprises. En i536, Paris fut encore sauvé de l'armée de Charles Quiot par ses murailles. Sous Henri III et sons Henri IV, Parts soutint un siège qui est resté fameux dans l'histoire (1593). Enfin, le 5i mars i8i4, la trahison ouvrit les portes de Paris aox confédérés. Paris va eo être b son seizième siège. Il a au jourd'hui des morailles sérieusesdes forts bien sitnéi et de vaillantes poitrines. Paris fluctuât non mergitur. La. Haye, 19 septembre. Aujourd'hui la session ordinaire des étals géné raux a été ooverte par le Roi en personne. Dans son discenrs, Sa Majesté exprime sa satis faction de la fidélité et du patriotisme qoele peuple néerlandais a manifestés d'une manière si impo sante dan»le» circonstances si critiques des derniers mois. De tons côtés, la volonté de maintenir l'io- dépendaoce du pays s'est fait jour b l'uuaDimité. Les relations amicales avec les autres puissances n'ont été troublées d'aucune maoiète par la guerre qui a éclaté entre la France et la Prosse. C'est la ferme intention dn Roi de persister dans sa neutralité. La situation géoérale du pays et des colonies est bonne. La sitoation des fioances n'est pas défavorable. PILULES H'HOLLOWAY. Santé aux Homme» Débili té». Quelle» qoe soient lés impuretés entrées itàas le corps baratinquels qué soient les dérangements survenus dans les fonctions du corps, il est indispensable pour le maintien de la santé, que toutes le»imperfections soient rectifiées sans aocuu retard. Les Pilâtes d'Hollovrjty s'offrent pour remplir ee bqu office. Leur effet dépuratif et régutirisateur e«t attesté par des milliers de témoignages indépendants, émanant de personnes qui ont expérimenté sur elles-mêmes le principe rénovateur, causé par cet incroyable remède. Ces excellentes Pilules con servent entières et toujours, lenrs Vertus efficaces dans toutes les parties djn système ef sont si bien composées quVacune de ces vertus n'est altérée ni par le temps ni par te climat Depuis la oore dn Saint-Père par la douce Revai-nta Arabioa et les adhésions de beaucoup de médecins et d'hô pitaux, n ut na pourra pins douter de l'efficacité de cette déli cieuse Farine de Santé, qni guérit,sans médecine, ni purges, ni frais, les dyspepsies, gastrites, gastralgies, glaire», vents, acidités, pituites, nausées, renvois, vomissements, constipa tion, djarrjiée, toux, aslWe, pbthisie fluxion de potrine, tous déordres de la gorge, haleine, voix, de»bronches, vessie, reins, intestin», muqueuse, cerveau et sang, chlorose, {lueur blanche, hémorroïdes. 72,000 cures, y compris celle» de S. S. le Pape, le duc de Ptutkosr51°" la marquise de Bréhanete., etc. .ninmeiiiieiiiait^SM'^nwm.afagMpga Cure N» 61,816. Longueville (Belgique), le 21 septembre (862. Monsieur, le me sois servi de la Revalenta, il y quelque» mois, contre une toiix doflt je souffrais depuis plus d'un au et au bout d'un mois je fus radicalement guéri. Quatre autre» personnes A qui j'ai conseillé ce remède se sout trouvée» mieux au bout d'un certain temps et soM venues me remercier du conseil que je lesr avais donné. P.-J. Ihberechts, clerc de notaire. Plus nourrissante qoe ta viande, elle rend la santé et économise 5o fois son prix en médecine. En boites 1|4 lit., 2 fr. 25 1 kit., 7 fr. 12 kih, 60 fr. Du Barry et C°, iï, rue de l'Empereur, Bruxelles. Appétitdigestion sommeil et énergie rendus par la Re- valeuta Chocolatée aux personnes, et aux enfants 1rs plus faibles, elle nourrit trois fois plus que la viande et rend les chairs fermes. En tablettes pour 6 fasses, 1 fr. 25; pour lit,, 2 fr. 25; 24 t. 4 fr- En bottes eu poudre de 12 tasses, 2 fr. 25; 48 t., 7 fr.; 120 t, 16 fr.;-de 576 tasses, 60 fr. ou environ 10 c. la tasse. Du Barry et O, 12, rue de l'Em pereur, Bruxelles. Dopèt Ypros. chez MM. C. ITbcuwb, pharmacien, rue dtr Verger; Frysou, pharm rue de Dixmude; G. Vêts, pharm., rue de Lille; H. Mahieu, pâtissier, rue au Beurre. Moor- slede, chez Ch. Bostyb, boulanger. Poper'mghechez M. A. Haelewtck, pharmacien. Bruges. Veuve De Grave; drog., rue Eeckhout, 2; F. Van- deuplas-, drogirue des Pierre», 9; 8. Veys-Delcampe, pharm., rue Nord dn Sabluu, 4' V, Veys-Frysou, pharm., rue Saint- Jacques, 21 P. Daels, pharm., rue Flamande, 19; H. Stariï- daert, pharm., rue des Pierre», 29; L. AI goet-Dispersynnég', rue Noire-Dam», 38; De Hondt-Gazet, nég*, rue des Pierres, lé; Van Speybrôeck, uéjg', rue Philipslnck 1 Van Moere- Vhin M Ocre, nég', Grand'place, 92; J. Wi Itaert, nég1, Grand', plaoe, 62; A. Delplace, imprimeur, rue Nord du Sablon, 24. Courtrai. H. Bossaert, pharm.; E. Hier», pharm.; L. Kindt- De Glieyne, pharm C. Vander Espt, pharm. DixmudCl-aus- Vaudeubuasche. Fumes, i. Dobbelaeie, pharm.; E,. Duclos, pharm Ver- pourte-Tâveruiernégociant. JVrtïfu..-Veuve H. Vau Ackene, pharm'. Nieuport. L. Lefevre,pharm.;Vanbaeckel-Fooqusur,pharm- Ostende. F. Kockenpoo, pharm., rue I.ouise, 9; Raywaril, nég', rue de la Chapelle, 68; veuve Philips, négociante, place Saint Joseph. Roulers. F. Aroeye, pharm.; H. B mlens-Degheest, pharm. Thielt J. Boyssens-Byl pharmacien. Thourout. L. CoinUle-Parmeutier, négociant; J. Van de Casteéle, imprimeuT. I -rr ■- r1,13 "Yy v TIR National. ;f r.t-U.G ,Ui .1 i .tîG.U.UG.ti '.'JOti'UÎ-fM Ji VjI £e (tljcf Jc tff ©ocîrr,.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1870 | | pagina 3