Mercredi dernier a eu lieu Rotter dam, dans son nouvel établissement au Gbolsingel, une réunioo de la Confrérie des Une personne qui arrive de Lille fait part du fait caractéristique suivant Trois wagons remplis de lettres sont arrivés en gare de Lille. Ces lettres, venant de Iohs les points de l'Europe et des pays lointains, n'ont pu être expédiées Paris par suite de la rupture complète et subite de tous moyens de communications postales. L'on de ces wagons ne contient que des lettres cRinpésii l ,xmmPuO ait wwivoH si folôd'l FRANCE. r.l 9luoT .i uUt. x» iup s' iio «inflL? (ta itoiJMOaHFVtfttfo ives. Tous les membres, au nombre de 700, s'y étaient donné reodez vous. Il y a lanimement que la Confrérie es prolesterait auprès ée S. M. mtaume Ut contre ta violation des Etati- Pontificaux par Victor-Emmanuel, et qu'on prierait S. M. de ne pas reconnaître cet acte inique, mais d'user de son intervention diplo matique afin que les Etats de l'Eglise soient restitués au Saint Père. Ce projet a été adopté aux applaudissements de tous les assistants. .mstuA b tnoe nO Oo lit dans- one correspondance aérostatique adressée de Paris, sons la date do 22 de ce mois, a Vous oe reconnaîtriez pas Paris... Je me sou tiens de 1.830, j'étais 48, j'ai «a les journées de jain, j'ni assisté au hideux décembre, mais je n'avais vu jamais ce que je vois a cette heure. Un çopp dp baguette magique a transfiguré cette capitale du plaisir. Tout bomme est armé, toute rue muette, toute boutique clore. A chaque aDgle de place, sur tous les boulevards, sur chaque frottoirdepuis l'aube jnsqu'à la nuit non pas tombante mais toth- bée, oe n'est qne gardes mobiles et nationaux, chacun de son côté, s'entre-apprenant l'exercice. Plus de femmes par les rues, même le jour; rien que des. citoyens graves et silencieux, se croisant le fosil sur l'épaule. Les bataillons qui vool an delà des remparts,, la couverture au dos, passant côté des bataillons qui en reviennent. Et dans tout ce peuple, une seule pensée, un seul souffle venger sa défaite. Noos venons de passer côté d'un, terrible daoger l'armistice demandé par notre gooverne- inent et refusé par la Prusse. C'était la guerre civileet jamaisaucune époque d'aucune his toire, populace ne fut plus universellement et for midablement armée. La redoutable ceintore des faubourgs n'eût eu-qu'on mouvement faire pouC se serrer et étouffer le centre. 9 Le refus.de M. de Bismark, qu'il en soit béni, nous a permis de respirer, et, comme la veioe nous revientil se trouve que celte tentative si dange reuse de notre gouvernement a mis de notre côté le bon droit, que nous.avions si peu en déclarant cette abomioable guerre. fWC'WOSll «990T16 La Prusse refuse implacablement la paix son ennemi désarmé, mais tout se paye, et ce refus injuste et croel loi sera compté. Le terrible drame que nous représentons devant le monde et devant l/bistoire n'est pas fini. Le quatrième acte a été doolonrensement émouvant. Nous attendons le cinquième, et la rénovation morale que nous a faite la chute de l'empire dous donne confiance dans le dénoûment. Carlsrciîe, 2 5 septembre. L'occnpatioo du midi de la France est éntré- prise activement. Quarante mille hommes de trou pes prussiennes et vingt-cinq mille Bavarois sont en train de passer on oot passé en cbemio de fer par Mulhouse, belfort et Lyon. 98 I0p t9U9l9q Toc.s, 25 septembre. Un ballon portant des dépêches, expédié, de Paris le 23, est arrivé E«reux le même jour 11 heures. Les condiiions exigées par la Prusse ont causé une extrême irrilatiou Paris.. La ville était complètement cernée par les Prus siens une distance de 2,000 3,OOO mètres au delà des forts. L'attitude de la populatation fran çaise, était très déterminée. Personne ne pouvait circules' dans les mes sans permission après dix beures du soir. Le goovernement de Paris a publié on décret abolissant l'article 79 de la Constilnlionqui éta blissait l'inviolabilité des fonctionnaires pnblics. Havre, 25 septembre. Officiel. Le cooseil municipal du Havrp, indigné des exigences des Prussiens, a décidé ce soir qu'un appel serait fait pour l'enrôlement des volontaires. Ils Seront'srmés et équipes par la municipalité qui se chargera dn soin de leors fa milles. Oo lèvera no emprunt d'un million il cet frr^gîe tici'nn grand enthousiasme. On est dé terminé chasser l'ennemi ou périr. 1 Il -»»*-. 'y. immmmmmm Tours, 27 septembre. Le Journal officiel publie aussi uu rapport du ministre, en due du 24 au soir, disant que la jonr- née a été abso umeui calme. itubij £3 ounob Le fort du Moot- Valérieo et la batterie établie Saint-Oueu ont seuls tiré b one grande distance soc des convois ennemis qui s'avaoçaieot vers Moulesson et les carrières d'Orgemont. Les canonnières revenant de Soresoes ont été vivement attaquées en passaul devant le parc de Saint-Gond. uil M La mitraille a fait taire le feo de l'ennemi en lui faisant éprouver des pertes sensibles. Noos avons eu deux marins blessés assez griè- èWSdtt O00* j, Le fort d'Issya dirigé un feu vif dans la direc tion de Sèvres^où l'ennemi paraissait vouloir éta blir des batteries. Uo pont établi Triel a fléchi sous le poids des canons ennemis. Trois oui coulé dans la Seine. En résumé, la situation est bonne. eli |nO| ni) :j Évaeux 27 septembre. Des avis particuliers de Paris, du 25, disent que dans les combatsdes derniers jours, les pertes dut Prussiens se seraieul élevées 20,000 hommes, 10 canons ^1 2 mitrailleuses. Des lettres trouvées sur les Prussiens constatent on grand découragement ils ont été trompés; 00 leur avait croire qu'ils oe trouveraient aucune résistance sous les murs de Paris, qui leur ouvrirait ses portes. L'attitude de la population et de tons les partis est excellente. Tout le monde est décidé a- une résistance outrance. Mo«oouueim,.28 sedtémbre. Officiel. La capitulation de Strasbourg a été conclue «se ruatiu 0 a heures, par le lieofeoaut'- géoéraf Leszyuski. I6 91jft9 .uitVIieOOOWltl 4aô officiers, 17,000 hommes, y compris la garde nationale, ont mis bas les armes. A 8 heures, les portes seront occupées. kJ 89HSVl «i 9b i.S'8pé YVERDKJWo9 I I.J 1 SYI Xours, 28 septembre. Chauny, 28. Les Prussiens se massent devant Soissoos. La ville envoie des boulets et des obus. Depuis Samedion a fait des sorties. L'ennemi a jeté uu pont sur l'Aisne et incendié les bâtiments dn faubourg. t|1 tiEAiVAis, 24 septembre. 5oo Prussiens oot été repousses hier devant Clerinout par les gardes mobiles. Ils sont revenus avec de l'artillerie et oui mitraillé et brûlé plu sieurs hameaux. La garde mobile s'est repliée par oidre géuéral. L'erruemi est entré Clermont. a 1 I) fvva'ÊRBS, 2S septgrnbre. j Officiel. Quatre lignes télégraphiques sou terraines meuant de Paris Roueu et vers le sud, posées dans le lit de la Seine, ont été découvertes par les Prussiens et déiruilesfP !!L e! Mb lacditiT letm Le Slaats-Ampigpr (moniteur prussien) fait en ces termes la récapitulation des trophées- de I* guçrre 99b éiiot'iotd Les combats de reconnaissance et d'avant garde qui préludent la guerre n'ont causé, naturellement des deux côlésque des pertes peu considérables. I| en aélé ainsi Gersvyeiler, Ludweiler,Siuzzelbrunu, aux rencontres prèsdeSarrebruck et deNiederbron. L'affaire du 2 août, où les Prussieus s'étaient provisoirement retirés de la ville de Sarrebruck, a coulé aux Fraoçais 6 officiers et 67 soldats. La jpnroée de Wissembourg nous, livra 50 officiers et 1,000 soldats prisonniers, et, eu outre, 4 mitrailleuses, i5 canons de 4, 7 pièces de 8; 3i fourgons de munitionsi5 voitures et i4 cautions de cartouches pour l'infanterie. Dans la bataille de Wcerlb, les Français 001 perdu 6,000 prisonniers,dont 100 officiers, 2 aigles, 6 mitrailleuses, 35canons,42 fourgons, 200 cheva., les bagages et les tentes pour 2 divisions, ainsi que deux coottÉrule cbemio de fer chargés de vivres. Le même jour ils oot perdu SpickeMO et a la soitede cette bataille dans les deux combats suivants près de RmcBsnbffen et Sarreguemines - 4,5oo pri sonniers, 4 canons, 4g pontons, plusieurs magasins, 10,000 couvertures de laine, 4o,ooo quintaox de riz, café sucre, rhum, «io, biscuit, ainsi que des provisions de Souliers, képis, guêtres; les provisions de tabac avaient seules la valeur d'uo million. Les places fortes qui se sont rendues nos trou pes dans la première quiozaiue du mois d'août nous ont valu, Hvgueoao, officiers èt to5* bommes, 80 chevaux et de grandes quantités d'armes; Licbtenberg, 3 officiers, 280 soldats, 7 canons, 200 fusils, 3o,ooo cartouches, etei; I Lutzelsleio, des armes et des munitions; Marsal, 60 pièces de caoon. m Les trois journées de la bataille de Metx n'out pas eo, eu proportion des graods sacrifices qu'elles nous ont coûté,d'anssi importants résultats matériels que les combats de la quinzaine précédente, parce que l'ennemi a toujours été même d'abriter son matériel sous la protection de la poissante forteresse; néanmoinsla journée de Fionville a coûté aux Français 36 officiers et 2,000 soldats prisonniers, celle de Gravelolte, 54 officiers et 3,000 soldats; le total de leurs pertes dans ces t;oii batailles peut etre évalué 25,000 hommes. Dans oolre marche en avant nous avons pris la place forte de Vitry, avec 17 officiers, 85o soldats et 16 caoons. a Les combats et batailles près de Nouart, Beaumoot et Sedan enreot pour lésoltat, avant la capilolatioo de Sedan, environ 3o,000 prisonniers ainsi que la prise d'on grand nombre d'aigles et de canons. A Beaumont, l'ennemi a perdu 7,000 pri sonniers, 2 aigles, 11 mitrailleuses, 23 canous et sou campement. Avant la capitulation, la bataille de Sedan noos a livré 25 caooos, 2 aigles et 25,000 prisoo'oiers. La capilolatioo de Sedan nons a livré 1 maréchal, 5g généraux, 23oofficiersd'élat-major, 2,0^5 officiers de tous grades, 84,45o soldats, outre 14,ooo blessés. Nons y avons trouvé les aigles de tous les régiments, 70 mitrailleuses, 55o pièces de campagne, i5o pièces de siège, 10,000 chevaux. (Le reste de l'armée fraoçaise environ j4,5oo bommes avec 12,000 chevaux, des canons et des fourgons d'artillerie, s'est réfugié sur le territoire belge, où il a été désarmé.) La capitulation de Laon nous a donné des trophées et des approvisionnements dont le quar tier-général n'a pas encore publié la liste; il se trouve néanmoins dans ce nombre 23 canons et beaucoup de fusils, En résumant ces résultats successifs, Dons trouvons que la perte totale de l'ennemi, et en cooséqueoce les trophées des armées allemandes après deux mois de campagne, s'élèvent, sans compter les môrts et lés blessés t maréchal, 3g généraux, 3,25c officiers, io4,75o soldats (et les i4,ooo blessés de Sedan), 10,280 chevaux, 56 aigles, 102 mitrailleuses, 690 pièces d'artillerie de campagne èl de siège, 4oo fourgons et voitures. Plusieurs oolonnes déportions, des magasins, des wagons de cbemio de fer et une quantité incalculable de provisions en armes, mu nitions, objets d'armement et d'équipement, four rages et vivres. Ition si: La petite ville de V-erneoil (Eure), incapable de résister l'ennemi, a rassemblé sur la place publique principale toutes les denrées en graios et céréales eo disponibilité cbez les habitants de la ville et des environs pour y mettre le feu l'ap proche de l'ennemi. I lté «vue PRUSSE. Jt ub XURW03 f a prise, de Strasbourg permettra des forces considérables, deveoues disponibles, de déblayer la haute Alsace des franrs-tireurs, Le maréchal Mac-Mahon e: sa femme son| arri vés ici aujourd'hui, D'après une dépêche de Càssel, l'empereur Na poléon aoraii demandé échanger sa résidence de Wilbelmsbœbe contre le châlèau de Bellev ue,

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Le Propagateur (1818-1871) | 1870 | | pagina 2