PRUSSE*
Kerhw 8 octobre.
VAISSEAUX BLINDÉS.
situé sur U grande route de Metz Nancy et pos
sédant «a château. La distance de cette localité
Metz est de 12 i4 kilométrés.
Tout autour de Metz il s'est formé peu a peu
une oout.elle enceinte de retranchements qui prô-
tègent les troupes prussiennes contre les sorties
éventuelles de l'armée assiégée.
a De ces nombreuses sorties, celle qui a eu lieu
du 22 au 25 septembre en le plus d'importance.
Cette fois encore, les Français débouchant du bois
de Grimoot, au nord-est de Metz, soos la protec
tion du fort Saint-Julien, qui 75o pieds de hau
teur, oot teoté d'alarmer les troupes du cordon.
Cette attaque a été repodssée notamment par les
troupes do corps de la Prosse orientaledu cofps
westphalien et des bataillous de la division Rum
iner et de la làndwehr, avec le concours des batte
ries que les Allemands oot établies sur les hauteurs
en avant deChieolles, Vany, Fally et Servigny.
L'armée do maréchal campe sons des tentes
au dehors de la forteresse ces campemenrs sont
incessamment ioquiétés par les batteries prussiennes.
La garnison même de la place consiste princi
palement en gardes mobiles, réunis avec l'ancienne
garnison.
Les journaux de Berlin rappellent que Strasbourg
pris par les Allemands le 20 septembre 1870, avait
été pris par Louis XIV, le 3o septembre 1681, en
pleine paix et sans aucun avis préalable.
Rien n'est plus corieox h visiter que les tranchées
faites par les Allemands autour de la ville. C'est
toot une ville souterraine avec des rues, des ave
nues, des abris pbnr les troupes. Jl y avait de la
paille pour les soldatsdes lits de mousse et des
tapis ponr les officiers.
Le correspondant du Times écrit de Strasbourg
qu'on senl projectile allemand a pénétré dans l'in
térieur de la cathédrale. Les vitraux avaient été
enlevés et emballés avant le bombardement. L'hor
loge la chaire et l'autel sont intacts, ainsi que la
statoe d'Ermin de Steiobacb. A l'extérieur, la
statoe de Clovis est endommagée.
La croix de fer qui surmonte la tour, et qui a
vingt pieds de hautpenche d'un côtéce qui a
fait dire qne la tour menaçait ruine. Quelques
balustres qui avaient été ébranlés ont été rattachés
avec des fils de fer. Eo somme, il faudra une dé
pense peu considérable pour restaurer ce magnifi
que édifice.
D'après des nonyelles venues du quartier-géné
ral, il a été ordonné que', vn les abus dont des
bandes armées se rendent coupables, les départe
ments dans lesquels de pareils abus ont lieu seraient
frappés d'une contribution d'une million de francs.
En même tempstoutes les autorités des com
munes ont été éoergiquement rappelées leur
devoir.
Le nombre des prisonniers français 00 blessés se
trouvant actuellement en Allemagne s'élève
3,577 officiers et 123,700 soldats.
Carlsrche, 7 octobre.
Altbreisach a été bombardé depuis neuf heures
jusqu'à onze heures et demie dn soir. La ville brûle
de trois côtés.
Le bombardement sera continué.
ANGLETERRE.
Londres 8 octobre.
Le Times publie la dépêche suivante, datée de
Berlin, le 8 octobre
Plusieurs batteries de gros canons de siège soot
établies snr les hauteurs entre Sèvers, Saint- Cloud
et Bougivàl.
A Saint-Cload, une batterie de mortiers menace
les Champs-Elyséesl'avenue de l'Impératrice et
qoartier Haussmano.
La redoute de Villejnif, étant commandée par
les forts de Bicêtre et d'Yvry, a été abandonnée
par les Allemands et réoccupée par les Français.
Paris sera probablement sommé de se rendre
avant que le bombardement ne commence.
Le siège de Verdun a commencé.
La garnison est forte de 4,ooo hommes.
Voici les nouvelles télégraphiques q*ue nous?
apportent les jouruaux anglais.
On écrit an Times, de Versailles, 7 octobre
Le général Burnside, attend le comte de Bis
mark, qui doit arriver ici aujourd'hui.
La convocation de l'Assemblée constituante
n'éprouvera pràbablëUebt pas de difficulté de la
part des autpriiés prussiennes.
Le tuême journal a reçu de son correspondant
les deox dépêches suivantes
Berlin, 7 octobre, 11 b. 40 m.du matin.
a Un train a éprouvé, il y a quelques jours, un
accident près de Vilry-la-Ville, les rails ayant été
déplacés mauvaise intention.
La locomotive et trois wagons ont été écrasés
et plusieurs personnes tnéer.Qoatre Français soup
çonnés comme auteurs dn méfait oot été arrêtés.
La rédoute dé Colombes, au nord dn Mont-
Valérieo, est eocore occupée.
Deux Français oot été fusillés sous les murs
de Paris pour avoir coupé les fils du télégraphe.
Le roi François II de Naples et le comte de
Traui, oe voulant pas rester Rome après l'occo-
paiiou par les Italiens, vont se rendre Munich.
Ils oot acheté le château de Garothshauseo, dans la
Bavière sopérieute.
1a h. 5o m. de relevée.
On s'est assuré que les bombes des mortiers
de dix ponces placés sur les bauteors de Villejnifr
occupées dans la journée du 19 septembre, atta
queront dangereusement, non-seulement les forts,
mais Paris même.
Le Times publie une lettre du chirurgien-major
anglais Wyatt, membre de la Croix-Rouge, qui a
été envoyé Parût par le département de la guerre.
Nous y remarquons le passage que voici
Je oe crois pas que l'armée ennemie soit en
état de pénétrer de Force dans cette ville, si ce
n'est en faisant un sacrifice d'hommes au delà de
tout calcul. Mais dès que le bombardement com
mencera, les trois derniets restants des membies de
notre ambassade, suivant les ordres qu'ils ont reçus,
quitteront Paris, emmenant avec eux ceux de nos
compatriotes qui désireront en sortir. Je ne crois
pas que nous puissions, quaot nous, quitter ho
norablement noue poste taot que noos pourrons
reudre des services eu continuant nos soins aux
blessésou recueillir quelques renseignements
util**.
Dios une lettre écrite an même journal devant
Metz, le 6octobre,se trouve le paragiaphe suivant
Je suis excessivement chagrin d'avoir vous
apprendre que le prtuce Fiédéric-Charles est
encore fort malade de la dyssenteiie. Les médecins
qui le soignent sont très inquiets.
Actuellement, chaqae nation aspire se procurer
ces puissants instrnmeuts de guerre; mais si ce siècle
de charbon et de fer se glorifie, eu isison de ses
ressources et de sou pouvoir, nous ne devons pas
oublier la uécessiié de chercher les moyens de foi-
tifier le corps du marin, comme celui de son vais
seau, eu recoutoriaul sa constitution. Cette remar
que a étésuggérée dausde nombreuses circoustauces
bien constatées, dans lesquelles les Médicauieuts
Hotloway ont restauré des constitutions complète
ment brisées. Soulager momentanément la douleur,
c'est uu bien pour l'humanité souffrante; mats, ce
qui est iufiuiment préférable, c'est de déraciner le
mal et de restaurer le système sa vigueur primi
tive. Les Médicaments Hollowsy extirpent la ma
ladie et développeut, par l'activité qu'ils donnent,
le fluide vital, le germe de la santé. Des milliers
de personnes, qui dans leur profonde misère, et
boni de ressources, ont vainement essayé toute
sorte de remèdes, oot, enfla, leur grande satisfàc-
tion, trouvé dans les Pilules ei Onguent Holioway
une perle d'an grand prix, an trésor caché et un
mystère résolu.
Ceux qui, une seule fois, oot essayé ces remèdes
s'y attacheut invariablement, oou seulement parce
qu'ils n'ont jamais manqué de guérir, mais encore
parce qu'ils sont une sauvegarde, on un antidote
contre les maladies de toute sorte. Ea effet, ils
fortifient la constitution et maintieoDent la viguenr
de tons les organes dn corps et la pureté du sang,
de sorte que le système entier devient invulnérable
aux attaques de U maladie. Si l'on pent dire qn&le
corps est une harpe mille cordes, les remèdes
Holioway soot les moyens par lesquels 00 la tient
toujours dans le foo, eo la restaurant soo accord
primitif, quand elle esi dérangée Mais ce qui nous
étonne ce sont les met veilleuses organisation et
direction de l'établissement central de Loodres
le foyer d'o$ les rayons sanitaires se répandent
dans les parties les plus reculées de la terre. Là
ces Médecinesjsoul continuellement sous la main et
la porièe de lootes les qjasses, oui, de tontes les
classes do Mqnde entier! Ces souverains remèdes
dont les matières premières proviennent de pois
végétaux, sont préparés de telle sorte qu'ils sont
actifs 00 passifs, suivant les cas les Pilules con
tiennent des propriétés toniques, aussi bien que dé-
j 1»
tergenteset développent meme I 00e ou I autre,
selon les symptômes; l'Onguent, étant tout la
fois expulsif et absorbant, agit de la même manière,
de sorte que, combinés ensemble, ils aiden.l la na
ture chasser l'ennemi commun la maladie.
Nous disons qn ils assistent la uature, .car u oe faut
jamais oublier que le plus sage, le plus sûr et le
plus iufaillible mode de traitement médicaldoit
être, basé sur le principe qui coosiste assister ei
faciliter la nature triompher de la maladie et
fortifier la cppjstilotioo pour le rétablissement de
ta saote; telles sont jes deux graodes vertus accom
plies par les Pilnlès ét l'Onguent Holioway.
Jigger Times.
PILULES Û'HOLLQWAX. .-r Important pour las Malades.
■7* flivqqse IWr'fWi'ivbftliL"îtjf;.co/ps affaibli par des in
dispositions continuelles le malade devrait celle saison de
l'année, tenter nu dernier effort pour reconquérir sa santé eo
preuaul les Pilules dépfirativts d'Holloway qui, en guérissant
le sang,, mettront découvert I. cause cachée du ruai et ex
pulseront le germe de ta plupart des maladies. Aucun invalide
p'c«t assez réduit qu'il |i« puisse entreprendre ce doue traite
mentravec syreté et avantage. Ni. la jeunesse ni la vieillesse
n'uni craindre aucune injure pour le système organique par
l'emploi régnjier-de oe» Pilules. E.llessout infaillibles daus les
cas d'afleclious d'estomac, affections bilieuses, maux-de cœur,
mauque d'appétjtdésoidyes .intestinaux constipation et
toutes les infirmités qui proviennent dn dérangement de,
organes de digestion et d'assjqjl^tiyp.
Toute maladie cède A |a douce Bévalenta Arabica, qui
rend santé, énergie, digestion et sommeil. Elle guérit, sans
médecine, ni purges, ni frais, les dyspepsies, gastrites, gas
tralgies, glaires, veqjs^gqjdilés, pituites, nausées, renvois,
vomissemeuts,coystipation, diarrhée, toux,asthme, phthisie,
fluxion et tous désordres de la poitrine, gorge, baleine, voix,
dss bronches, vessie, foie, refus, intestins, muqueuse, cer
veau et sang, chlorose,.flueur blanche. -2,000 onres, y compris
celles de S. S. le Pape, le dnc de Pluskow, Mrae la marquise
de Bréhan, etc. S.
Cure N» 63,843.
Ëoraiuville (Seine-Inférieure), 27 uov i863.
Je souffrais depuis. 36 ans dTun asthme qui me forçait me
relever quatre ou cinq fois chaque nuit par l'oppression, qui
allait jusqu'à me faire perdre respiratiou. U y a huit jours que
je prends la Revalentç Dp Çarry et je m'en trouve trèsbieu.
Je dors maintenant très-bien et respire facilement.
J'ai l'honneur, etc. Bouillbt, curé.
Plus nourrissante que la. viande, elle rend la santé el
économise 5o fois son prix en médecine. En boites i|4 k il
2 fr. 26 J kll-, 7 fr.; 12 kll., 60 fr. Uu Barry et C«, 13,
rue de l'Empereur, Bruxelles.
Appétit, digestion, sommeil et énergie rendus par R*>-
valeuta Chocolatée aux personnes, et aux eufauts les plus
faibles, elle nourrit trois fois plus que la viande et rend les
chairs fermes.,En tablettes pour 6 tasses, 1 fr. 25^ pour
12 t., 2 fr. 2$*; 2 t. 4 fr Eu boîtes eu poudre de 12 tasses,
2 fr *5; 4& t., 7 fr.; 120 t., 16 fr.; de 576 tasses, 60 fr ou
environ *o c.,la tasse. Du Barry et Ce, 12, rue de l'Eui--
pereur, Bruxelles.
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Verger; Frysou, ptyarm rue de Dixaitide; G. Veys, pharm.,
rue de Lille; H Mahieu, pâtissier, rue au Beurre. Aloor-
&lede, chez Ch. Bostyn, boulanger. Poperinghechez, M.
A. Haelkavyck, pharmacien.
Bruges. Yreuve De Grave, drog., rue Eeckhout, 2; F. Van-
deuplas, drog., rue des Pierres, 9; S. Veys- Delcampe, pharm.,
rue Nord du Sablon, 4» V. Veys-Frysou, pbarm., rue Saint-
Jacques, 2i; P. Daels, pharm., rue Flamande, 19; H. Staeu-
daert, pharm., rue des Pierres, 29; L. Algoet-Dispersyn» nég1,
rue Notre-Dame, 33; De Hondt-Gazet, né®1, rue des Pierres,.
10, Vau Speybroeck, uég*, rue Philipstock1 Van Moere-
Van Moere, uég1, Graud'place, 92 J. Willaert, nég1, Grand'-
plaoe, 62; A. Delplace, imprimeur, rue Nord du Sablon, 24.
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De Gheyne, pharm.; C. Vauder Espt, pharm.
Dixmude. Claus-Vaudenbussche
Fumes. J. Dobbelaere, pharm.; E. Duclos, pharm Ver-
poorte-Taverqiernégociant.
MeninVeuve H. Van Ackere, pharm.
Dïieuport. L. Lefevre, pharm.; Vanbaeckel-Focqusur, pharm..
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nég1, rue de la Chapelle, 68; veuve Philips, négociante, place
Saint Josephi,
Rouîers. F. Ameye, pharm.; H. Boutein Deghe. si, pliarm.
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Thourout. L. Cornilb-Parmeutiernégociant; J. Van- dt>
Casleele, imprimeur