l' de jeunes filles mineures, ont été condam- Dés chacun 8 mois de prison 100 fr. d'amende et cinq années d'interdiction des droits civils mentionnés l'art. 31 du Code pénalcomme coupables des faits immoraux qui leur étaient reprochés On lit dans l'Escaut: Ces jours der niers, un grand nombre de caisses en bois venant de Liège sont arrivées Boom et ont été embarquées bord d'un bateau d'intérieur, après avoir été préalablement couvertes, en guise de lest supplémentaire, par le batelier, d'une grande quantité de pierres; le tout en destination pour Ter- monde, disait on. Maispendant le char gement, une caisse s'étant détachée, les ouvriers ont cru voir qu'elle contenait des des fusils. Le bruit en étant venu aux oreil les de M. le commissaire de police de Boomcelui-ci en informa le parquet d'Anvers. Eolreiemps le bateau était parti pour sa destination. Le procureur du roi de Termonde fut averti, et par ordre de l'autorité judiciaire d'Anversle bateau et son chargement ont été provisoirement saisis L'instruction de cette affaire con tinue. L'invasion prussiennne en France a donné naissance une foule de petites industries et de petits commercesparmi lesquels H faut compter celui des journaux. Des colporteurs arrivent Arlondeux ou trois (ois par semaine, faire une razzia complète de toutes les feuilles, vieilles et nouvelles, qu'on veut bien leur vendre. Chargés de journaux, ils gagnent les villages dévastés de l'est de la Frauce et distribuent, tous prix, leur marchandise aux malheureux privés de nouvelles et vivant dans l'anxiété. Le commerce, paraît-il, est bon et rap porte gros. Nous apprenons avec plaisir que l'au torité militaire s'occupe d'habiller les in ternés français qui, l'approche de l'hiver, manquaient absolument de vêtements. En comptant les 30 régiments de ca valerie du Sud, l'Allemagne a maintenant, dit un journal allemand, 130 150 régi ments de cavalerie, comptant 70,000 80,000 hommes et chevaux, en campagne. Avant la guerreles Prussiens croyaient pouvoir employer leur cavalerie comme ils l'ont fait dans les trois guerres de Silésie; mais cette attente n'a été réalisée que dans la bataille de Mars la-Tour. D'un autre côté, les Allemands se sont servis de leur cava lerie avec un succès inattendu, en couvrant et en cachant les opérations de l'armée principale, en faisant de grandes excursion, est une grande part des victoires obtenues est attribuée l'incessante activité de la cavalerie. La première élection où les femmes aient pris part vient d'avoir lieu dans les Etats Unis. Il s'agissait de choisir un délé gué au congrès et plusieurs officiers terri toriaux le nombre des votants était de 600. La candidate républicaine a été élue une majorité de 160 voix. Le parti démo cratique a aussi été battu pour les deux autres nominations. Un de ces ignobles paris comme il ne s'en tient que trop souvent dans une certaine classe d'individus a eu lieu ven dredi Anvers et sera sans doute cause de la mort de celui qui l'a gagné. Un nommé X moitié gris, avait parié de manger un petit verre liqueur pour un demi litre de genièvre. II s'est donc mis broyer le verre entre ses dents comme une noix et toute sa bouche était déjà en sang, quand, quel ques minutes plus tard, il fut pris d'affreu ses douleurs causées par les débris de verre qui lui déchiraient les entrailles. On l'a conduit chez lui dans un déplorable état, rue Fossé-aux-Génisses. (Escaut.) Un navire monstre,le bateau vapeur américain Guideng Star, venant de Sout- hamplon sur lest,est arrivé vendredi après- midi Anvers. Ce colosse a une longeur de 315 pieds et une largeur de 67 pieds. 11 jauge 2,598 tonneaux. Le Guideng Star vient prendre un chargement et des passagers en destination de New-York. II prendra ses marchandises aux quais de l'Escaut. Les cylindres de la machine vapeur dudit steamer fonctionnent sur le pout du navire. On vient de faire une découverte fort intéressante Saint-Andrélez Bruges. Dans le milieu de la nef de l'ancienne église des Bénédictinson a trouvé un tombeau (L. 2m15 sur 0"60. H. 0m95) dont les murs son ornés intérieurement de peintures la dé trempe encore bien conservées. A la tête du tombeau, c'est-à dire sur la paroi occi dentale, on voit le Christ en croix entre la sainte Vierge et saint Jean; au pied, la sainte Vierge couronnée, assise entre deux chandeliers trois pieds et tenant l'enfant Jésus debout sur le geoou gauche. Les pa rois latérales sont diaprées de crois tréflées brunes et de qu'mtefeuilles rouges au mi lieu de chaque côté un ange en aube bleue encensant, tourné vers la tête du tombeau. De chaque côté des anges un écusson ar morié. Les émaux de ces écussons prouvent que les personnages ensevelis dans cette tombe sont Roger de Straten, décédé en 1335, sa femme Marie, et leur fils Roger, mort célibataire. Lors de l'ouverture du tombeauil y avait les restes de trois per sonnages, uue femme et deux hommes, dont un encore jeune, car les dents d'un des crânes étaientparfaitement conservées. Un calque des peintures a été levé pour le musée archéologique de Bruges. On sait qu'une entrevue a eu lieu entre Napoléou 111 et le comte de Bismark dans une petite maison située sur la route( de Sedan. L'empereur et le ministre se sont assis d'abord la porte de la masure, puis sont allés continuer leur conférence dans une petite chambre du premier étage. Les chaises qui ont servi cette occasion appartenaient deux propriétaires diffé rents. Siemen, le locataire du rez d-chaus- sée,a vendu ses chaises au prince de Prusse qui les a envoyées, l'une en Angleterre, et l'autre Berlin quant Fournisl'occu pant du premier, il a repoussé toutes les offres qui lui ont été faites jusqu'ici, mais il permet ses visiteurs de s'asseoir sur la chaise, soit de Napoléon III, soit deBismark, moyennant tant partête, et il paraît que la spéculation marche merveille. Un nouveau télégraphe militaire noc turne vient d'être inventé par un officier hongrois au service des Etals Unis ce sys tème a été adopté par les Prussiens. Au moyen de ce télégraphe, qui consiste en fusées de différentes couleurs, deux armées par une distance de 20 milles peuvent communiquer. Bazainepourrail, par exem ple, communiquer avec le commandant de Thionville. Chaque fusée représente 6 mots, et un ordre composé de 300 mots pourront être ainsi transmis au moyen de 50 fusées. La clef (ou légende) de ce télégraphe peutêfre rendue inintelligible l'ennemi et contient tous les mots employés en. stratégie ou lactique militaire. Le prix d'un de ces fu sées et d'environ 2 shellings. FRAUCE. Lillv, 18 octobre. Mol-scrow, 19 octobre. Versailles, 18 octobre. NOUVELLES DIVERSES. Paris 9 12 octobre. Uue reconnaissance très-accentuée a été faite ce matin en avant des forts de Montronge, Vaoveseï Iny. Les Prassiens avaient établi deox batteries an bord do platean de Châtillon, l'une vers Cbâtilloo, l'aotre vers la toor des Anglais. Une de ces batte ries a pu lancer on obns dans le fort de Vanves, mais les canons de ce fort ont fait taire successive- ment ces dent batteries. L'ouvrage do monlin de Clamart a été occopé par nos troupes. Les mobiles de la Côte-d'Or oot occupé Baguent, où ils ont fait nne quarantaine de prisonniers et pris un drapeau. D'autres troupes ont enlevé Châtillon dent barricades et fait aussi des prisonniers. Le but de la reconnaissance a été parfaitement atteint. Elle a montré où étaient les batteries prus siennes dans ces parages. Vers midi, les forts de Bicêtre et de Montronge ont commencé b tirer du côté de Bourg-la-Reine. Hier soir, le Mont-Valérien a tiré sur les batte ries prossienoes établies li la croisée des routes de Bougival et de la Joucherie. On a canonné hier tous les postes prussiens entre Be2ons et les carrières Saint-Denis. Les Prussiens ont fait sauter la Lanlerne-de- Diogène, comme servant de point de repère an tir de nos canonniers. Tocs, 18 octobre. Les dépêches, adressées an ministère et datées de Châteaodan, du 18 (1 h. 3o du soir), disent Les premiers obns tombent dans Dijon. Vesoul est occupé par l'ennemi. Rien n'est signalé d'Amiens ni de Saint-Quentin. Si Saint-Qoentio était menacé de nouveau, des mesures sont prises ponr secourir cette ville. Un émissaire sérieux, venu de Verdun, assure que la garnison, dans uue sortie récente, a mis hors de combat 800 ennemis. Trois jours après, les Prussiens ont teoté an assant infructueux; ils ont perdn 1,800 hommes. Nous attendons a Lille le général Boorbaki, qo* doit prendre la direction de la région du nord. H sera le bienveon. Près de 5oo Prussiens, surtout des femmes et des eufants, ont été expulsés de Drenx et se trou vent en gare ici;ils vont être dirigés sur Herbestbal. Rien de nouveau n'est signalé devaot Paris. Le général Werder annonce ce qui suit L'ennemi se trouvant devant moi s'est retiré sur Bel fort et le chemin de fer de Dison, h l'ap proche de nos tronpes. m Le chemin de fer de Vesonl-Belfort a été eoupé par nous. Les habitants sont sans crainte et se montrent très-pré»eoants. Dans les environs de Château-Thierry 5oo gardes mobiles piisonuiers ont réossj s'échapper le 16, pendant une attaque contre des francs- tireurs. Tour», ig octobre. Dépèche du ministère. Chateaodoo a été pris par les Prussiens le 18 au soir, après un com bat de 10 heures. Les francs-tireurs et la garde nationale ont fait une résistance héroïque contre des forces supérieures. Le Standard publie la dépêche suivante Versailles, 16 octobre, De nouvelles troupes de la laodwehr arrivent, et on met rapidement les canons en position. Il n'est pas probable néanmoins que le bombarde ment commence avant dix ou quinze jours. Tours, 18 octobre. Des dépêches ministérielles annoncent que Tes francs-tireurs out occupé Melun hier matin, après un succès remporté sur un détachement prussien. Les Prussiens ont requis une contribution de 100,000 francs dans la ville de Ghannes, sous- menace d'incendie en cas de non payement. Les troupes prussiennes reconstruisent le pont de Langlée. Ou s'attend a nne grande bataille sur la Loite. Des corps nombreux, d'infanteriede cavalerie et

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Le Propagateur (1818-1871) | 1870 | | pagina 2