D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT.
54me Année
N° 5,542.
BULLETIN DU JOUR.
,9". uo (I l 'l'I it .1 iH> 0 >p".'
Une dépêche de Tours mentionne, d'après
la France, le brait qae les puissances neu-
tresi, voulant mettre un terme la guerre,
proposeraient la réunion d'un congrès.
Il n'y a qu'une difficulté ce projet
c'est que les puissances neutres n'oint pas
réussi amener même un armistice. Com*
ment espérer dès lors que, n'ayant pu
obtenir le moinselles feront accepter le
0Wf(icd B'aa,:l) !,i<- ebelnioooo ol
Lés espérances de paix ont peine dis
paru de l'horizon, qu'une nouvelle polémi
que s'engage entre les belligérants. A qui
la faute si l'armistice n'a'pu se conclure?
Tel est actuellement Te sujet de la contro
versé W*
Dans ane'circulaire qtie vient de publier
M. Jules Favre, le ministrieTFançais s'alta-
che établir qué Tariiiisticè sans la faculté
pour Paris de se ravitailler équivalait pour
cette Vifleà ^uheçapilulatiùfi terme fixe
S'il en est ainsi, si M. Jules Favre est con-
vairiCu qu'au bout de vingt cinq jours Paris
aura épuisé ses provisions et n'aura plus
d'autre ressource que de capitulercom
ment peut il encore raisonnablement espé
rer des conditions plus avantageuses que
celles qui lui étaient aujourd'hui offertes?
Vaut-il mieux capituler après avoir subi
rables, que de déposer les armes dès main
tenant et de renoncer une lutte inégale,
qui n'offre plus la France une seule
cbance de succès? Là est toute la question,
et l'erreur de M. Jules Favre est de ne pas
comprendre que le seal espoir qu'il dût
conserver après la signature de l'armistice,
c'était non pas de s'obstiner poursuivre
une revanche impossible, mais de faire
convertir cette trêve le plus tôt possible eu
préliminaires de paix et de les soumettre
a la sanction d'une assemblée constituahte.
Il ne saurait y avoir de déshonneur ac-
cepter les conséquences d'une défaite, et il
y aurait d'autant plus de raisons d'y sous
crire, qu'on ne fait que les aggraver eu
prolongeant la lutte.
Quelque opiuion que l'on ait en France
sur le différend qui a amené la rupture
des négociations relatives un armistice,
une chose est certaine c'est que les meil
leurs patriotes voyaient dans cette trêve
un acheminement vers la paix, et qu'ils
déplorent amèrement aujourd'hui la pro
longation d'une lotte qoi ne leur offre pins
que de sombres perspectives.
Nous avons vu par la langage de la presse
de Londres combien l'opinion publique est
affectée en Angleterre de la prolongation
des hostilités sur le continent. Il n'est pas
étonnant que cette préoccupation se soit
fait jour dans les discours prononcés au
banquet du lord maire. Des explications
données par le ministre des affaires étran
gères, il résulte que le gouvernement de la
Reine, tout en applaudissant la grandeur
de l'Allemagne, verrait avec peine la France
humiliée, et qu'il souhaite une paix dont
on puisse faire honneur la modération,
l'humanité, an bon sens des belligérants
tout la fojs et des neutres. Seulement,
lord Gran ville a avoué qu'il ignorait encore
le moyen d'y arriver. uo
Toute la séance de la Chambre des re
présentants a été occupée mercredi par
les divers scrutins poor la nomination des
membres du bureau définitif. Ont été nom
més: président, M. le vicomte Vilain XIIII;
premier vice-président, M. De Naeyer; se
cond vice président, M. Thibaut; secrétai
res, MM. Keynaert, De Borcbgrave, Wou-
ters et De Vrints.
MM. De Baillet et Allard, anciens ques
teurs, ont été remplacés par MM. De Zerezo
et le baron Snoy. Outre celle modification,
il faut signaler l'élimination de M. Van
Humbeeck de la seconde vice présidence.
Immédiatement après la constitution du
bureau, M. De Naeyer a pris place au fau
teuil et a prononcé quelques paroles qui
ont été parfaitement accueillies par l'as
semblée. On sait que l'honorable député
d'Alost jouit la Chambre d'une grande
autorité et qu'il est entouré de la considé
ration de tous.
M. Brasseur a demandé interpeller M.
le ministre des affaires élraogères an sujet
des communications qui ont éié faites par
le gouvernement urussjen. au epuNprnf.-
uieni uetge, toucbant I attitude de Ylnde-
pendance et de Y Étoile. M le baron d'Ane-
tban ayant répondu qu'il était aux ordres
de la Chambre, l'interpellation a été placée
l'ordre dn jour la suite de la nomination
des commissions permanentes. M. Orts
aurait cependant voulu qu'une question de
cette importance ne fût point ajournée,
tant dans l'intérêt du gouvernement qne
dans l'intérêt du pays, ces sortes de ques
tions étant de nature surexciter l'opinion
publique.
M. le ministre de l'intérieur a déposé on
projet de loi relatif la réforme électorale.
Ce projet abaisse uniformément dix
francs le sens électoral communal, vingt
francs le cens provincial.
D'après des calculs très-détaillés anne
xés au projet sous forme de tableaux, la
réforme porterait vraisemblablement le
nombre des électeurs provinciaux de
111,461 225,000 et le nombre des élec
teurs communaux de 250,422 355,000.
Le nombre des électeurs généraux reste ce
qu'il est, 105,031.
Le nombre des Belges mâles et majeurs
étant d'environ 1,400,000, il y aurait sur
ce nombre, d'après le projet, une propor
tion d'électeurs s'élevant 7 1/2 pour cept
pour les Chambres16 pour cent pour la
province, 25 pour cent ponr la commune.
Les trois quarts des Belges mâles et ma
jeurs restent exclus de toute participation
anx élections même communales; on voit
que le projet, tout en faisant un pas accen
tué dans la voie de l'extension dn suffrage,
est de nature être accepté par les adver
saires les plus convaincus du suffrage
universel.
Le projet contient, en outre, diverses
améliorations apportées nos lois électo
rales en ce qui touche aux ballottages,
la composition des bureaux électoraux,
la possession des bases du cens et la
preuve de cette possession.
La Chambre des représentants a consti
tué jeudi ses commissions permanentes
des finances, de l'industrie et des natura
lisations.
Une feuille de Bruxelles croit savoir que
M. Funck député de Bruxelles, a déposé
sur le bureau de la Chambre une proposi
tion de loi décrétant l'instruction primaire
obligatoire.
YPRES.
A l'occasion de la fête patronale de S.
M. le Roi des Belges la Société de Gardes
civiques de cette ville donnera Mardi 15
Novembre 18706 heures du soir, au
local de la Société (Vieille Tête dtArgent), un
Tir la carabine Flobert, auquel elle invite
tous les membres de la Garde civique
d'Vpres.
Conditions du Tir.
Un banquet pour tous les membres de
la Garde qui voudront y prendre part, aura
lieu le dimanche suivant. Une liste de
souscription est déposée cette fin au
local de la dite Société.
Un convoi du chemin de fer de Dixmude
Fumes a déraillé jeudi9 heures du
soir, Caeskerke. La locomotive a des
cendu le talus; le chauffeur a été lancé
une dizaine de mètres de distance. Il en a
toutefois été quitte pour la peur, ainsi que
les voyageurs.
Un journal annonce que le maréchal
Bazaine vient d'envoyer sa femme qui
habite Bruxelles, une dépêche où il lui
mande qu'il a adressé au gouvernement
prussien une requête tendant pouvoir
résider Aix-la-Chapelle. Le maréchal
prie M"" Bazaine de le rejoindre en cette
ville.
On écrit de Bouillon, le 6 novembre
Aujourd'hui, la ville de Bouillon a fait faire
des battues dans ses bois; 4 sangliers, dont
2 de plus de 200 livres, les 2 antres de 80,
ont été abattus; 3 ont été fortement blessés,
mortellement, dit-on. Une bande de 17 est
LE PROPAGATEUR
u ,ii FOI CATHOLIQUE. -- CONSTITUTION BELGE.
L'inscription se fera an local de la Société 5
heures do soir.
Le Tir commencera J» 6 heures, il est sans frais.
il y aora g prix offert» par u ebef <Je la Garde,
la Société et plusieurs de ses membres.
La série sera de 5 balles, chaque concurrent
pourra tirer une balle d'essai avant de commencer
sa série.
Les prix seront remportés anx points.
Le barrage sera décidé par balle, en commençant
par la 5*.
Tontes les difficultés, ainsi que tontes les contes
tations qoi pourront surgirseront décidéssans
appel, par la commission directrice.
NOUVELLES DIVERSES.