D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT. 54rae Année. Mercredi 18 Janvier 187J. 5.561. msk BULLETIN DU L'armée de Pariq a Renouvelé ,flanp la nujl du 14 au 15 la sortie qu'elle avait tentée la nuit précédente contre les posi tions prussiennes du Bourget. Une autre attaque était dirigée simultanément contre Bondy et Gro$lay Celte fois encore les issiégés ont été repoussés sur tous les )oints. La distance qui sépare Paris des armées péranl dans le nord et dans l'est he'pér- îet pas de considérer ces sorties noctur- es comme des appels faits par la place isiégée des auxiliaires en mesure de inir la dégager. Ces efforts, courageux ais stériles, n'ont probablement d'autre ison d'étre qùë de répondre ajix impa- nces du pàï.fic parisien qiii se jjlàihl ts temporisations dû général Crochu et ii sous l'influence des privations et des iffra'ricés croissantes, incline de'pliis en fs vers les résoîniions désesperêeR. .es troupes de'Bourbàkréide VVèrder été aùx prisés toute la journée de kanehe entée Bëlfdttet Woûtbëllàrd. Le |éral allemand s'attribue la victoire. ans l'ouest, les Prussiens continuent .nrsuiyre au 'delà du Maris les débris de I née de Chanzy. fi' 1 défaite du général Chanzy vient de fnir la presse de Londres une nou- vi occasion de se prononcer sur les de- v t que la situation en France imposerait 1 ;ouvernement britannique. L'opinion aajse en est arrivée, dit le Tïmes\ re lier .absolument la doctrine qui regarde 3 indifférence les épreuves des nations nés et l'Allemagne aussi bien que la ce ont maintenant besoin de l'assis- d'un ami désintéressé pour sortir de difficultés. lis de quelle nature sera cette assis- que le Times croit la Grande Breta- bligée offrir Sous ce rapport, nous loyOns aucune différence réelle entre l'on que le journal de la Cité racorn ie aujourd'hui au cabinet britannique attitude de neutralité bienveillante qui au début de la guerre, le dernier mot politique anglaise. Chambre des représentants a repris l^es travaux. verses interpellations adressées MM. inistres de la justice, des finances et Intérieur ont d'abord oCctipé Tassem- gouverneraent y a répondu séance tlte. Nos Chambres ont été appelées, il y a peu de temps, voter une convention con sulaire avec l'Espagne. Cet arrangement aujourd'hui en vigueur ne donnera vrai semblablement lieu, dans son exéculibn, aucune difficulté, le gouvernement est du moins autorisé le croire par l'expérience acquise déjà en pareille matière depuis que la Belgique a négocié a«ec les Etats Unis le premier acte de cette nature. Le gouvernement italien son tour, a proposé au gouvernement belge de con clure une convention consulaire, et M. le ministre des affaires étrangères s'est em pressé d'accueillir ceueobvertut'e. Là né gociation ayant abouti, il a signé, le 12 décembre 1870, avec le ministre d'itallejà Bruxelles, un arrangement qui reproduit mot mot les dispositions contenues dans notreconveutiou consul aire avec l'Espagne. Un projet de loi qui a été soumis la Lé gislature porte approbation de l'acte dont 'I s'agit. j t t- *4 On nous assure que le département des finances est arrivé une soiqtion des plus satisfaisantes dans l'affaire de la Société des Bassins Houilïers du Hainaut. Les litres représentatifs des anuités dues par l'Etat eq exécution de 1? convention du 25 avril 1870, visés par la trésorerie pour contrôle, seraient séquestrés au départem* des finances dans l'intérêt des obligataires. La trésorerie ne les délivrerait aux Bassins- HôuillékstjVau fur et mesure que ceux-ci lui rapporteraient uuè qnotîté proportion nelle d'obligations anciennes rachetées par eux la Bourse. Le séquestre nes'étendrait pas Reniement au prélèvement fixe de 7,000 fr. 'par kilo mètre, il comprendrait aussi la part varia ble du rèseàu entier dans là recette brute. Les obligataires, garantis par ce gage sé questré leur proffttraiteront librement du rachat de leurs litres, s'ils né préfèrent les conserver. Il résulte d'une communication officielle reçue par le département des affaires étran gères que la déclàrat ion des goiivernétbents de la Confédération de l'Allemagne du Nord d'après laquelle les navires marchands français b'ayant pas de contrebande bord seraient exemptés de l'embargo a été ràp- portée. Toutefois, cette décision ne^sera applica ble que dans le délai de quatre semaines dater du 12 janvier 1871. (Moniteur.) En vertu de l'arrêté ministériel du 23 août 1870, toute espèce de chasse cessera d'être permise après le 31 janvier courant, minuit. Toutefois, la chasse aux lapins au moyen de bourses et-de furets reste permise toute l'année. La chasse au gibier d'eau et de passage, dans les marais et le long des fleuves et rivières, reste ouverte jusqu'au 30 avril prochain, minuit, et la chasse au cbiéfi courant, Sans armes feu jusqu'au 15 du même mois inclusivéfn'entdans la provîûce de Lrifcembotirg et dans la partie dfe fa provinée de Liège située sur la'rive gauche de l'Adtôlèv'â ët jusqu'au 15 ffiârs inclusivement dans les autres parties du PESTE BOVltfE. La pebte bovirie semble vouloir étendre ses r-ivagès dans la province du Luxem bourg. En effet, une troisième étable vient d'être'friféclèë dans ;là commune de Côr- bibti. Tout le bétail qtii la composait a été jàbâltu. Le fléau s'est, en obtre. déclaré dans !la ébmmune dë Torgny, canton de V'rrton. Nbus recommandons de nouVeaii aux cultivateurs Lie co'ritréésqui se trouvent 'tianis fe VorRittage «les foyers dè peste de se 'donrorrtiér toutes les mesures de police sanitaire presdrites par l'autorité, et sur tout dè rie pas négliger de lui signaler itothédiatétoeut ceux de leurs ànimaux qui présentent quelque signe de maladie. (J. de tu Société agricole du Brabant.) On annonce que le département de la 'guerre vient de donner des ordres pour que les ambulances de l'armée (1", 3e et 4* divisions) soient réorganisées immédiate ment. A cet effet, les infirmiers des classes de 1866. 1865 et 4864 ont été rappelés sous les drapeaux- Ou écrit de Givet, le 10 janvier Je vous ai fait pari de l'émigration précipitée de la population de Givet,qui a eu lieu le 7 et 8 du courant. La ville de Givet est déserte et il n'y reste plus que quelques habitants. Le dé ménagement a été triste voir, surtout celui des familles pauvres. Les longues ffiles de chariots se dirigeant dans toutes les directions vers les frontières de Belgi que présentaient un spectacle lamentable. J'ai vu un cortège d'une trentaine de chariots se dirigeaut vers Florennes et Pbilippeville. C'était un convoi immense précédé de familles qui portaient des far deaux. C'était le père qui portail un enfant dans chaque bras, que mère portant son petit la mamelle. Venaient ensuite les enfants assez en âge pour supporter la marche, et dont les plus faibles faisaient queue en se tenant l'un l'autre. Pauvres petits êtres, marchant par un temps de dégel et piétinant dans la boue A ces cortèges de chariots venait s'a jouter le départ en masse desfaraillesaisées qui prenaient le chemin de'fer, et pour lesquelles il a fallu fournir en quantité Considérable des wagons potir le transport des bagages Venait ensuite le persnhbel'de l'Es», qbi a été eXpédié par dpS trains spéciaux et qui est allé se loger sur les frôntièrps belges. Qu'en adviendra t II maintehani? Ja l'ignore. Quelle 'sera la dufée de l'exil pour t 3mm >61 cVrHOLijjiJE. coNSrtwjtroH BtfLdi. t France, oii du moins le-gouvernement .liplicaiu qui parle en son nom, n'a pas isé positivement de prendre part la ,t erençe de Londres, mats M. J. Fayre 1 pas montré non plus beaucoup d'em- t seinent se rendre aux invitations de I gleterre, et il en résulte qu'aujourd'hui ace du plénipotentiaire français auionr apis vert restera vide. FERMETURE DE LA CHASSE. NOUVELLES DIVERSES.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1871 | | pagina 1