Les oiseaux aquatiques ont été peu abondants cette année sur nos rivières. -Dans ces derniers temps,.on a vu quelques cygnes et quelques oies, mais cet biver ne sera pas célèbre dans les fastes de la chasse aux canards. On écrird'Ôstende, 27'jiàn?fÏ!rY« Ce patron Deblef, de la chaloupe de pêche n° 167, entrée hier soir de la pêche de marée, rapporte que dans la mâtinée,de la même journée, se trouvant trois milles environ au uord d'Ostende. il a recueilli une grande et magnifique embarcation entièrement neuve, peinte en blanc l'intérieur et l'extérieur. Elle était munie de son gouver nail, et trois rames en bois de hêtre étaient solidement amarrées aux bancs de nage; dans lé fonds se trouvaient deux carottes et une pair de chaussettes grises. La bosse (vangeling) d'une longueur d'environ deux brasses (6 pieds) qui y était encore attachée, parrissait avoir été coupée, probablement par ceux qui la montaient. Ce canotqui ne porte aucune inscription, a été ibis dans l'entrepôt de la douane. La petite vérole s'est déclarée depuis quelque temps dans les communes de Florenville, Izel et Cbassepierre, et paraît rendre des proportions plus ou moins Iarmantes. Florenville, des 25 cas qui y ont été constatés, 8 ou 9 personnës qui en étaient atteintes sont décédéés. Dans les deux autres communes les cas sont Com parativement plus rares jusqu'ici. La petite vérole et le typhus sévissent eu ce moment Rotterdam; un troisième hôpital a été apprêté au boulevard de Schiedam pour recevoir les patients, vu que les moyens ordinaires ne suffisent pas. La mortalité est aussi fort considérable. Le journal maritime le Loyds List, de Londres, a reçu de Lisbonne une dépê che lui annonçant que le steamer Bornéo, c. Cole, appartenant la ligne postale d'Anvers au Brésila'est complètement perdu le 26 décembre, la hauteur du cap de Sansba-Martha. Trente-sept personnes ont été noyées. Vendredi, vers 3 heures de relevée, un vol important a été commis pendant la bourse d'huiles et de grains, qui se tient YHôtel de C Etoile, au Marché aux Grains, Gand, un négociant de Lokeren, qui venait de placer dans la poche intérieure de son paletot, un portefeuille contenant cinq mille francs environ, en billets de Banque s'est aperçu quelques instants après, que ce portefeuille avait disparu. On soupçonne fortement que les auteurs de ce vol sont des individus paraissant être Anglais d'origine, qui, au nombre de six ou huit, exploitent les diverses villes du pays et ont commis, il y a quelques jours, un vol assez considérable Cour irai. La gendarmerie d'Arlon a saisi jeudi des caisses d'armes en destination de la France. Depuis l'investissement de Paris les aérostats expédiés en province sont au nombre de quarante. Quant au poids des dépêches emportées par ces divers ballons, il dépasse 8,000 ki logrammes. Eu supposant approximativement le poids moyen dtme lettre sur papier pelure 2 grammes, c'est donc plus de quatre millions de lettres que Paris a envoyées la province depuis trois mois passés. Le Journal de Naptes du 17 a reçu la communication suivante de M. le profes seur Palmieri L'éruption du Vésuve continue sans variations importantes et rien n'indique un prochar acrroissemcrt.. Il s'est formé un petit cône sur le bord septentrional de l'espace qui constitue la partie tronquée du cône principal; une grande quantité de fumée accompagnée de morceaux de lave incandescente sort du sommet de ce nou veau cône; des ruisseaux de feu. qui s'étei gnent avant d'arriver V'Alrio del Cavatlo, jaillissent deux fois par jour sa base. Le cratère principal lance jusqu'à 100 mètres de hauteur de nombreux projectiles avec de sombres bouli. Au fond de ce cratère, le niveau de la lave correspond peu près celui de la base du nouveau cône. Plusieurs astronomes, de retour de leur expérience en Sicile, sont venus admi rer cet aâire phénomène. Quelques uns se sont arrêtés l'Observatoire, d'autres sont montés jusque près des bouches d'éruption. Un navire italien. VLJncowa, allant de Macao Calao, avec 537 coolies, émigrants volontaires, a été mis en feu par les passa gers non loin de l'île Neptune, probable ment dans le but de piller le navire et d'échapper dans l'île. Le feu se développant rapidementle capitaine et l'équipage quittèrent le navire. Us furent sauvés par un navire de San Salvador. Un autre na vire sauva 112 coolies; les 425 autres périrent dans les flammes ou furent noyés. On a reçu Londres des nouvelles de Zanzibar, 8 décembre, du docteur Kirk, annonçant que Livingstone était Ujiji, ou devait y arriver, et que le nécessaire y était déjà envoyé sa disposition. Livingstone a fait un long voyage au lac Fanganyika, de là sa longue absence. Les lettres ont été détruites par les porteurs ou ont disparu avec quelques caravanés qui sont restées en rouie déciméessur la côte par lecboléra. Il y a eu Londres 2.188 incendies en 1870, soit 374 de plus que l'année pré cédente. La moyenne des dix dernières années a été dépassée de 555. On a dépensé 11,161,446 gallons d'eau. Des 500 maisons qui comptait Méziè- res 347 sont complètement détruites. Sur les 160 qui sont encore debout, il n'y en a pas 20 qui soient intacteset 1,500 habi tants se trouvent sans asile! Mézières, n'é tant habité que par l'administration dépar- tementale dont elle était le centre et par une garnison importante, n'avait aucune industrie. Sa populationresserrée dans l'enceinte fortifiée de la place, se livrait tûut entière au petit commerce de détail. Chaque habitant était ou marchand ou propriétaire d'une maison dont il se réser vait seulement un étage et louait les autres des fonctionnaires. La destruction des maisons est donc la ruine totale de cette population. a On écrit de Nancy, 24 janvier, la Ga zette de Cologne On écrit de la frontière française, le 25 janvier au soir, la Voix du Luxembourg 2 - FRANCE. Versailles. 29 janvier. VEmpereur l'Impératrice. Hier soir a été signé on armistice de 3 semaines. La ligne et la mobile seront internées b Paris comme prisonnières de guerre. v La garde nationale sédentaire se charge du main tien de l'ordre; nous occupons tous les forts. Paris restera cerné. La «ille pourra se ravitailler qoand les armes anront été livrées. Une Assemblée consumante sera convoquée b Bordeaux dans on délai de quinze joors. Les armées en campague garderont leurs posi tions respectives, avec des zones neutres entre elies. Ceci est la première récompense pleine de béné dictions ponr le patriotisme, la bravoore et les lourds sacrifices de l'Allemagne. Je remercie Dieu pour celte nouvelle grâce. Que la paix paisse suivre bientôt! Versailles 2g janvier,. nuit. Officiel. L'occupation de Saint-Denis et de tous les («rtSis euilie-i 'e 99 «ans i> cident. Mlimch, 29 janvier. La ville de Paris payerait une contribution de aoo millions. Viebbe, 29 janvier. Les divers journaux de ce malin parlent, au sajet de la capitulation de Paris de la manière la plus honorable de l'héroïsme de Pafis et de fa France. Par sa résistance courageuse et prouvéela France a fait assez pour sou honnenr et peut faire la paix pour reprendre au plus «ile son ancienne place daos l'aréopage européen. Quelques o ganes exhortent la Prnsse b la mo dération dans ses conditions de paix. Pour compléter mon récit d'hier, je dois en core vous dire que les francs-tireurs après avoir attaqoé Fonteoay et détroit le pont dn chemin de fer, ont fait prisonnier le sergéant-major de la com pagnie de la landwehr n* 5y et l'ont peodn. Le cadavre de ce sous-officier b qui on avait coupé la gorge, a été exbnmé pour la seconde fois et coo- doit par ordre do gouverneur général'a Toul pour y être enterré avec les honneurs militaires. Quant b la seconde inbomation les Français ont été forcés de la faire eD présence des camarades du défunt. Les mesures les plus énergiques ont été pri ses ponr prévenir b l'avenir des faits pareils. Les troupes ont été provisoirement logées aux frais des habitants, qni ont été sommés de livrer leurs armes; tout individu qui s'approcherait le soir d'une sen tinelle d'avant poste serait fusillé sans avertissement. On vient de m'informer b l'instant de soorce certaine que les deox villages de Saint-Éiifcnne et deBonitevillërs seront incendiés. Nos soldats sont forienx et ont juré de ne faire quartier b aucun franc-tireor, quel qu'il poisse être. a Le préfet de la Menrtbe vient de faire afficher l'avis suivant Nous, préfet de la Menrtbe, Considérant qu'après avoir requis 5oo ouvriers en vue d'exécuter on travail urgent, ceux-ci n'ont pas obtempéré b nos ordres; Arrêtons a I* Aussi longtemps qoe ces £00 c-rters ne se seront pas rendus b leur poste, tous les Iravaox publics du département de la Meorlhe seront sus- pendosjsoot donc ioterdils tous travaux de fabri que, de voirie, de rues ou chemins, de coostroction et antres d'utilité pobliqne. a 2* Tout atelier privé qui occupe plus de dix ouvriers sera fermé dès aujourd'hui et aux mêmes conditions que pour lestravanx prémenlionnés; sont donc fermés tous ateliers de charpentiers, menui siers, maçons, manœavres, tons travaux des mines et fabriques de toute espèce.! 3* II est eo même temps défendu aux chefs, entrepreneurs et fabricants dont les travaux ont été suspendus de continuer b payer leurs ouvriers. a Tout eolrepreoeur, chef ou fabricant qni agira contrairement aux dispositions ci-dessns mention nées sera frappé d'une ameode de 10 b 5o,ooo fr. pour chaque jour où il aora fait trevailler et pour chaque payement opéré. Le préseot arrêté sera révoqué aussitôt que les 5oo ouviiers en question se seront rendus b leur poste, et il leur sera payé b chacun no salaire de 3 francs par jour, Le préfet, Comte Renard. La capitulation de Loogvvy a été signée au jourd'hui. Les conditions sont encore inconnnes jusqu'ici. Tonte la garnison est prisonnière. Pen de soldats français ont réussi b s'évader. Ce matin, quinze mobiles en habits bourgeois qni avaient essayé de percer les ligoes prussiennes ont été ramenés en ville. Deox de ces fuyards ont été assez grièvement blessés dans cette tentative. Les vainqueurs sont logés chez les bourgeois. Les portes de la ville ont été oovertes au pu blic vers trois heures de relevée. Les dégâts sont très considérables Le centre de la ville a par,tir21 lta&euieut souffert. L'église est très onJoniJi ^ej

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Le Propagateur (1818-1871) | 1871 | | pagina 2