GRG0TE VERK00PIKG OP STAM. Op Doriderdag 2en Nlaart 123 KOOPEN P0PELIEREN EN 70 KOOPEN ABEELENenIEPEN. faites Saint Quinliu depuis le 21 octobre, et qui s'élèvent plusieurs centaines de mille francs, on comprendra la situation lamentable dans laquelle se trouve la ville de Saint-Quentin. La lettre suivante a été adressée par M. Ledru Rollin au président de l'Assemblée natiouale Monsieur le président, sous la main de l'eunemiau milieu des nécessités désas treuses, inéluctables où nous a jetés.une série de perfidies et de trahisons, le vote des dernières élections ne pouvait et n'a pu présenter les conditions d'indépendance et de spontanéité qui sont l'essence même du suffrage universel. Puisqu'il m'a été donné de présider son organisation pri milive il m'était imposé de faire, en son nom, celte réserve qui, isolée aujourd'hui, sera contre ce qui va s'accomplir de déchi rantet de funeste la protestation unanime de l'avenir. Celte réserve, c'est pour mieux la caractériser, pour la rendre plus saisis- sable et plus tangible, c'est pour dégager plus irrémissihleraent la grandeet tulélaire institution du suffrage universel que je n'ai pas hésité immoler, une fois de plus, î'hommeau principe. Il ne me reste donc, après avoir préalablement refusé toute candidature, qu'à donner ma démission de député pour les départements des Bouches- du-Rhône, de la Seine et du Var. Ce que je fais ici. d Ledru-Rollin. Le 19 février 1871. On annonce l'arrivée Bordeaux du général Oucrot, nommé député de Nevers. Les Prussiens non seulement n'ont pas exigé que ce général leur fût livré, comme le bruit en avait couru lors de la conclusion de l'armistice, mais ils l'ont considéré com me prisonnier de guerre tout fait ordi naire puisqu'ils n'ont mis aucun obstacle sa sortie de Paris. M. Alphonse Karr adresse la lettre coi. vante aux journaux lyonnais Mes chers confrères, En passant par Lyon, un peu de place, s'il vous plaît. Assez de phrases. La France n'a plus le moyen d'en écouter, ni le temps d'en entendre. b Je viens de passer hui* jours dans les pays occupés par les Prussiens. J'ai vu entrer en Suisse l'armée de Bourbaki. J'ai vu, Je sais. J'ai bien des vérités dire, elles seroût dites dans quelques jours. Mais dès aujourd'hui j'en veux dire deux o Je demande que l'Assemblée de Bor deaux appelle dans son sein, fut-ce titre de renseignements, quelqu'un qui ait vu nos prisonniers, nos blessés, nos malades, nos mourants; ils ont, je crois, le droit d'être représentés. Je demande qu'un registre soit placé sur le bureau du président de l'Assemblée, et que tout député qui parlera de voter pour la continuation de la guerre com mence par inscrire son nom sur enregistre: ce sera le registre matricule d'un régiment d'avant garde qui aura l'honneur de mar- cher le premier l'ennemi. A bientôt la suite. Au\ Karr. b II est intéressant de connaître les res sources militaires qui restent la France après là capitulation de Paris. Le général Ohanzy, dont le quartier- général est Laval, a sous ses ordres les 15°, 16°, 19° et 25° corps d'armée, formant une portion de l'ancienne armée de la Loire et occupant la l;ne de Yierzon Nevers. Ces forces imptenl environ 120.000 hommes. L'armée du Nord sis Faidherbe Arras Douai et Cambiicomprend les 22° et 23° corps, soit 6000 hommes. Le général Loysel délud le Havre avec 50,000 hommes. Les camps d'instructin des divers dé partements renfermentactuellemenl 250 mille conscrits. (àirnal de Paris.) Le traitement du prtideni dé l'Assem blée sera de 50.000 fr comme en 1849 sous la Législative. Les vice présidents n reçoiveut aucune indemnité. Les questeurs sont Igés dans le palais même de l'Assemblée i louchent 12,000 fr., d'indemnité. Enfin les députés émis dans les con ditions de la loi de 189, reçoivent 9,000 fr. de traitement anntsl. C'est le retour aux fameux 25 fr., par our tant plaîsantés naguère, et qui ne parassent plus, comme il y a 22 ans, une indennité luxueuse. Les ministres, depus la révolution de septembre, ont touché 75,000 francs, de traitement. v Celle situation sera ans doute réglée nouveau en même tenps que la dotation particulière du présiderl du conseil, qui va devenir le chef du pou'oir exécutif. On annonce l'arrivée Bordeaux de M. Odilon Barrotque M. Thiers avait in stamment prié de se reidre auprès de lui. Le Théâtre-Français a ouvert ses portes le 19. Outre les pièces du répertoire, il y a des intermèdes ds poésies. On vient de placer dans les vestibules de plusieurs mairies des tables de marbre noir portant en lettre d'or les noms des gardes nationaux tombés devant l'ennemi. On sait qu'on avait saisi, il y a une quinzaine de jours, un nombr» très consi dérable de bombes, unes bombes Orsini, d'un petit modèle. Ces bombes, au nombre de plus de sept milleont été déposées la Préfecture. L'enquête a fait connaître que la com mission des barricades qui avait fonctionné pendant le siège, avait fourni les, fonds nécessaires pour la fabrication.- Hier, on a saisi de nouveaux engins, au nombre de deux milled'un modèle beaucoup plus grand et en tout semblable celui trouvé, quelque temps avant la guerre, entre les mains de Beanry. On ne s'explique pas leur origine. Le préfet -de police par inté rim, M. Chopin, a envoyé un des spécimens au général commandant en chef. Comme nous le disions hier, le mardi gras, cette fête traditionnelle, cette solen nité pantagruélique et bruyante qne Paris n'avait jamais manqué de célébrer jusqu'ici a passé inaperçue celte année. Donc, pas un masque, même en étalage, pas un bal, pas la moindre réjouissance, et nous con statons avec le plus grand plaisir qu'il n'est venu l'esprit de qui qne ce soit d'insulter par une gaieté inopportune le deuil de la France envahie. (Havas.) Le palais de l'ex empereur Napoléon au camp de Châlons a été complètement détruit par un incendie le 18 du mois dernier. On en ignore la cause. Ce bâti ment était entièrement construit en bois et ne contenait plus de mobilier. On mande de Munich, 19 février Le Valerlaml a été confisqué trois fois en deux jours. Le rédacteur du journal est renvoyé devant les assises. Il est prévenu d'outrages envers le roi d'Italie, sur le plainte de l'envoyé plénipotentiaire italienpour la publication d'une pièce de vers portant le titre de Le Roi galanthomme. Le même journal avait été saisi 89 fois depuis quel ques mois, sans que les tribunaux aient autorisé la poursuite II paraîtdit la Ga zelle de Francfortqui rapporte celle nou velle, que les autorités judiciaires qui ont ordonné la saisie du journal n'ont pas la discernement nécessaire. On écrit de Cassel20 février, la Ga zette de Francfort L'ex-empereur quittera la résidence de Wilhelmshœbe qui lui avait été assignée pour la durée de sa captivité, immédiate ment après la conclusion de la paix. On s'occupe déjà des préparatifs de son départ, qui aura lieu, dit-on, le 28 de ce mois. Au cune décision n'aurait été prise encore sur son futur séjour. Il dépendra des circon stances qu'il se rende son domaine d'A- renenberg en Suisse ou une résidence en Angleterre. Ces circonstances se rapportent sansdoute aux négociations po litiques qui se poursuivent en ce moment. ONGUENT ET PILULES DHOLLOWA Y. Respiration Courte, Rhumes et Toux. Des milliers de certificats peuvent être pro duits pour prouver l'efficacité de ces remè des curatifs dans les cas d'asthme, de phtisie pulmonaire et généralement tous les désordres de la poitrine et des poumons. L'Onguent bien frotté sut- la poitrine et sur le dos en pénétrant la peau, est absorbé et conduit directement aux poumons où, rais en contact avec la masse circulante du sang, il neutralise et chasse toutes les im puretés qui sont le germe des pbtysies, des asthmes, des bronchites al des pneumonies. Ainsitoute affection pulmonaire est aisé ment guérie. La suffocation persistante qu'éprouve une poitrine asthmatique en temps humide ou de brouillardest soula gée par l'Onguent et les Pilules d'Holloway, qui guérissent aussi la tous sèche, courte et relie de poitrine, ainsi que les expecto rations qui accompagnent la bronchite. MINOTERIE VAN EINANTIEN. van 1871. ten twaalf uren prompt, zal de Ont- ranger der Registratie en Domeinen le Ypre, op.enbaarlyk Verkoopen, langst don steen- weg van Elzendamme naer Ypre, tusSchen degemeenten van Elverdingheen Woesten, VEEl. TEIt OIKTE VAN 2 i METERS, De vergadering ter herberg De Zaag, bewoofld- door Charles Hoilebeke. ALLEMAGNE. Besiuur clef Registratie en Domeinerr. KANTOOIi li'KE. Z/VARE EN HOO Ailes op gewoone coudilieu en tyd van belaling inits te stellen, zonder onder- scheid van personne»hegoede inedekoo- pers voor liorg.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1871 | | pagina 3