vée du train parlant de Bruxelles 6 b. 30 m. du matin B. Le lundi, le mercredi et le vendredi, vejs 8 heures du soiraprès l'arrivée du train partant de Bruxelles 5 heures de relevée. Les expéditions du lundi matin et soir et du mardi malin correspondent avec le paquebot touchant Queenstown le mer credi (ligne Cunard). Les expéditions du mercredi soir pt du jeudi malin correspondent avec le paque bot touchant Queenstown le vendredi (ligne Inmanj. L'expédition du vendredi soir et celle du samedi matin correspondent avec le paque bot touchant Queenstown le dimanche (ligne Cunard). N. B. Le départ qui avait lieu Sout- hampton le mardi malin, par les paquebots du North German Lloyd est temporaire ment supprimé., Les correspondances destination de Rio de Janeiro (Brésil) et de son district, de Montevideo (Uruguay) et de Valparaiso (Chili) peuvent être expédiées par les pa quebots de la Pacific steam navigation company partant de Liverpool les 13 et 29 de chaque mois (départs d'Ostende, au plus tard, la veille au matin). L'affranchissement est obligatoire jus qu'au port de débarquement, aux prix de 1 fr 50 c. par 15 grammes pour les lettres, de 15 centimes,par 40 grammes pour les journaux et imprimés et de 60 centimes par 120 grammes pour les échantillons de marchandises. Le Dagblad annonce qu'il résulte de l'exécution des dispositions de l'art. 6 de la loi du 1" juin 1865 sur la matière qu'il a été déclaré l'autorité communale de La Haye, durant la semaine du 19 au 25 fé vrier, 236 cas de variole. Le nombre de ceux qui y ont succombé pendant le même laps de temps se monte 75; donc, dit celte feuille, inférieur celui de la semaine précédente. Le même journal antloncé que dans la province de Frise il n'y a eu jusqu'à ce jour qu'une dizaine de cas signalés, et que cet état favorable serait dû au soin que l'on apporte la vaccination et la revacci nation. On écrit de Cysoing YÊcho du Nord: Une scène horrible jetait hier soir vers cinq heures, l'effroi dans la rue Basse. Charles Houzé, dit Major, garde natio nal mobilisé au 5° rég'., atteint de la petite vérole, était, il y a un mois, renvoyé dans ses foyers, en vertu d'un congé de conva lescence. Mauvais sujet, se livrant la fraude et n'ayant aucun domicile, il fut accueilli par son frère, Victor Houzé, bou cher bien connu Lille, dont le caractère est aussi doux qu'inoffensif. Jeudivers 5 heures du soir, Charles Houzé tourmentaitpersécutait sa vieille mère, qui habite avec son 61s Victor, pour qu'elle allât trouver M. le docteur Desmont aOn que celui-ci lui délivrât un certificat qui l'aiderait obtenir une prolongation de convalescence. La pauvre femme lui ayant répondu qu'il valait mieux qu'il s'y rendit lui même, la maison du docteur n'étant qu'à deux pas et la visite de sa personne étant peut être nécessaire, Charles s'emporta, adressa sa mère des paroles injurieuses et menaçan tes en la prenant par le cou. Aux cris poussés par cette dernière, Victor Houzé intervint et interpella son frère en ces termes Pourquoi veux-tu battre notre mère? A peine avait-il pro noncé ces paroles, que Charles saisit brus quement un couteau très affilé, dont la lame a dix-huit centimètres de longueur, se pré cipita sur son frère et le lui plongea dans le côté. Victor Houzé retirant le couteau et perdant abondamment le sang, se sauva dans la rue, poursuivi par son frère, qui s'écriait Il vaut autant faire la guerre ici que là bas. Il parvint échapper la rage du mobilisé, qui prit la fuite. Victor se traîna alors jusqu'à la caserne de gendarmerie, où on le recueillit. Sa blessure est très grave mais n'est pas mortelle. Prévenu tardivement, M. Manouvrier, juge de paix, a procédé une enquê e. Ch. Houzé, que personne n'avait songé arrêter, est parvenu avant l'arrivée de ce magistrat, gagner la Belgique. FRANCE. La proclamation suivante a été adressée aux habitants de Paris: Paris, 28 février. L'Indépendance apporte la teneur de la résolution votée mercredi par l'Assemblée nationale de France, et comprenant les dispositions des préliminaires de paix que M. Thiers a communiquées dans la séance du 28 février, en demandant un examen d'urgence dans les bureaux. L'Assemblée ualionale cédant la né cessité et déclinant toute, responsabilité, adopte les préliminaires de paix signés Versailles, le 26 février Voici la déclaration des journaux pari siens, annonçant la suspension de leur publication pendant la présence des trou pes allemandes dans la capitale Au moment où l'entrée des Prussiens dans Paris est officiellement annoncée, les directeurs des journaux soussignés, con fondus dans un même sentiment de patrio tismecroient devoir insister de nouveau auprès de la population parisienne pour qu'elle conserve, en face de la situation cruellequi luiesl faite, lecalmeet la dignité que les circonstances commandent impé rieusement. Ils ont résolu, pour leur part, de sus pendre la publication des feuilles qu'ils dirigent, pendant l'occupation prussienne. La Liberté, l'Ami de la France, C Avant- Garde la France nouvellele Petit Journal, le Français, l'Avenir national, l'Opinion na tionale, le Rappel, le Journal des Débats, le Charivari, le Journal de Paris, la France, le Figaro, le Siècle, le Soir, la Presse, la Cloche, le Mot d'ordre, le Droit, le Constitutionnel, le National, C Avenir libéral, te Messager de Paris, la Gazette de Francel'Echo du Com merce le Moniteur de l'Agriculture, la Mer curiale des ha ies et marchés, l'Univers, Paris- Journal, le Çautois. La Liberté donne les détails que voici sur les incidents provoqués le 26 et le 27 par la nouvelle de l'occupation d'une partie de Paris par les Allemands Paris, 27 février. Le goov:rr)etneot fait appel h votre patriotisme et b «otre sagesse; vous avez dans les maios le sort de Paris et de la France elle-même. Il dépend de vous de les sauver on de les perdre. Après une résistance héroïque, la faim vous a coutraints te livrer vos forts b l'eouemi victorieux; les armées qui pouvaient venir b votre secours ont été rejetées derrière la Loire. Ces faits incootesta- bles ont obligé le gonvernemeot et l'Assemblée natiooale bouvrir des négociations de paix. Pendant six jours, vos négociateurs ont disputé le terrain (<ed b pied. Ils ont fait tont ce qui était souveraioçnent possible pour obtenir lescondilions les moins fommageables. Ils ont signé des prélimi naires de paix. Pendant le temps nécessaire b l'examen et b la discussion de ces préliminaires, les hostilités au raient recommencé et je sang aurait icolilement coulé, sauf une proloogatiou d'armistice. Cette (jolongaiioc n'a pu être obteooe qu'b la condition l'une .occupation partielle et très-mo- nientauéed'un quartier de Paris. Celte occupation sera limite aux Champs-Elysées. Il ne ptorra entrer dans Paris que 5o,ooo hom mes et ilt devront se relever dès que les prélimi naires de paix auront été ratifiés, ce qui ne peot exiger qnun petit oombre de jours. Si ceie convention n'était pas respectée, l'ar mistice »rait rompu; l'ennemi, déjb maître des forts, ocoperait de vive force la cité tout entière; vos propretés, vos chefs-d'œuvre, vos monuments, garantis cijourd'bni par la convention, cesseraient de l'être. Ce roaaeur alteioderait toute la France. Les afieox ravages de la guerre, qui n'ont pas encore doassé la Loire s'étendraient jasqa'aux Pyrénées Il est onc absolument vrai de dire qu'il s'agit du salus e Paris et de la France; N'imitz pas la faote de ceux qui n'ont pas voolu nous croie lorsque, il y a huit mois, nous adjurions de ne pasentrepreodre une guerre qui devait être si funeste L'arme française, quia défendu Paris avec tant de courae occupera la rive gauche de la Seine pour assner la loyale exécution du nouvel armis tice. C'esb In garde nationale b s'ooir 'a elle pour roainteuii'ordre dans le reste de la cité. Que tes les bons citoyens qui se sont trouvés b sa tête ebe sont montrés braves devant l'ennemi repreDnet leur ascendant, et cette cruelle situation d'aojourrbui se terminera par la paix et le retour de la prorérilé publique. Paris, 7 février 1871. A. "hiERs, Jules Favre, Ernest Picard. I.'agitaon se calme; elle ue persiste plus que dans certns faubourgs. La prdamation du gouvernement et celle du général Voy ont produit un boo effet. Tons s journaux, même les plus radicaux, comme \*Cri du Peuple et le Vengeur, conseil lent le caue et la dignité. Demain les journaux cesseront de paraître. La Bourse et les théâtres seront fermés. Les Prussiens ne trouveront dans le quartier qu'ils occuperont que le vide et le deuil. Art. 1. La France renonce eo faveur de l'Al lemagne b un cinquième de la Lorraine, y compris Metz et Thionville, et b l'Alsace, b l'exception de Belfort. Art. 2. La France payera une indemnité de 5 milliards; 1 milliard en 1871 et le reste dans le délai de trois ans. a Art. 3. L'évacuation du pays cotnmeucera im médiatement après la ratification dn traité; de sorte que les troupes allemandesévacueront d'abord l'io- lérieur de Paris et plusieors départements, de pré férence ceux de l'Ouest. L'évacuation des autres départements aura lieu successivement après le versemeot do premier milliard et au fur et b me sure do versemeot des autres milliards. Les sommes restantes porteroot intérêts b 5 p. c. b partir do jour de la ratification. Art. 4. Les troupes allemandes s'abstiendront de toutes réquisitions dans les départements occnpés. Art. 5. Un délai est accordé aux populations des districts cédés pour choisir eotre la uatiooalilé allemande 00 française. Art. 6. Les prisonoiers de goerre sool immé diatement reodos. Art. 7. Les négociations poor la paix définitive s'ouvriront b Bruxelles aussitôt après la ratification des préliminaires. Art. 8. L'administration des départements est confiée b des fonctionnaires français placés sous les ordres des généraux allemauds. Art. 9. Le présent traité ne confère poiut de droits sur des ports ou des districts non occupés. a Art. 10. Le préseul traité sera soumis b la ra tification de l'Assemblée nationale. La masse des Parisiens n'a so que très lard le coutie-ordie douué aux troupes ennemies, et le

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Le Propagateur (1818-1871) | 1871 | | pagina 2