CONSEIL ET SECOURS Voici, d'après le Journal officiel, le relevé, jusqu'au 20 février, des arrivages pour le ravitaillement de Paris 16,723 bœufs, 16,130 moutons, 1,920 vaches, 4,956 porcs,24,706,211 kil. degrains,41,585,787 kilos de farines, 10,248,948 kil.de biscuit, 2,601,742 kilos, de conserves de bœuf, 1,052.810 kilog. de conserves de mouton, 314,024 kil. de sel, 3.219,819 kil. de salai- sons diverses,6.603.863kil. de lard.219,477 kil. de marée, 2,779,552 kilogr. de morue, 4,200 hectol. d'alcool, 252,028 hectolitres de vins et bières, 1,046,074 kil. de beurre, 697,813 kilog. de fromage, 181,480 hectol. d'huile, 9.904,535 kilog. de légumes divers, 2,264,948 kilog. de fourrages, 467,353 kil. de fruits, 22,761.092 kilog. de houille, et 2,725,614 kilog. de divers combustibles. Le parterre du Luxembourg et les jardins disposés sur l'emplacement de l'a venue de l'Observatoire sont béchés et net toyés par les mobiles en uniformes. C'est un prélude aux travaux pacifiques des campagnes. Les jardiniers improvisés tra vaillent de tout cœur leur besogne nou- velle. Elle est plus salutaire pour eux d'ailleurs que d'interminables flâneries dans les rues de Paris. Vincennes reprend sa physionomie d'autrefois boutiques, cafés, bureaux de tabac se rou vrent. Les maisons bourgeoises voient revenir leurs propriétaires. Les vil las seules sont encore tristes çt désertes; mais quelques-unes notamment dans l'a venue de Marigny, commencent leurs ré parations. Ce qui se réparera moins aisé ment, c'est le bois entamé par le génie militaire, puis bâché par les coupes muni- cipales, puis ravagé par le pillage. La contribution de guerre de 5 mil liards imposée la France (25 millions de kilogrammes en argent) représente, pour une population de 38 raillions d'habitants, 132 fr. par tête, et 300 millions d'intérêt 6 p. c., taux certainement inférieux celui auquel la France pourra emprunter une aussi forte somme. La dette de ce pays va donc s'élever d'un seul coup de 12 17 ou 18 milliards. La dette de l'Angleterre est actuellement de 800 millions de livres sterling, soit 20 milliards de francs. L'autorité militaire prussienne a fait afficher le 19 février, sur les murs de Sedan, que le génie militaire allait faire sauter les fortifications. Deux coups de canon de vaient avertir les habitants de se tenir sur leurs gardes et d'évacuer les abords des remparts. ALLEMAGNE. La Gazelle de Weser dit que les 11 février on a fait éclater toutes les pièces en fonte des forts de Paris. En trois heures on a détruit ainsi 20 grosses pièces au moyeu du litbofructeurcomposé de nitro glycé rine et de terreau séché. La charge est placée sur la pièce; les débris ne s'écartent pas de la pièce. Les détonations ont fait sauser toutes les vitres des casernes du mont Valérien. Quatre officiers, engagés^ dans une conversation animée dans une des chambres de la caserne, tombèrent de leurs chaises, la grande hilarité des as sistants. A l'exception de la Valérier ce ca non monstre qui n'a pas son égal et qui sera transporté Berlin en souvenir du siège de Paris, toutes les pièces en fonte ont été détruites. ETAT-CIVIL D'YPRKS, ôl ït SOUFFRENT DE FAIBLESSE DE LA VUE ont (ait du tort aux yeux par des études ou du travail fatigant. Aken '/Elbe: Dr Romershausen. 3 bruit de l'occupai ion pour ce matin au poiut du jour, s'étant répandu'dans les qnartiers de Ménil- tnontant et de Belle*illeles bataillons de la garde nationale de ces quartiers, du reste assez faibles d'effectif, se sont réunis au sou de la géoérale qui a été battue au milieu de la nuit. Dans leor ignorance des faits précis, les gardes nationaux des hauts quartiers ont occupé d'abord leurs propres secteurs. D'autres, mieux informés, se sont dirigés «ers A treuil et Passy, afin, dissaient- ils, d'empêcher l'entrée de l'ennemi. Des groupes épars, animés d'on tout autre esprit, se sont dirigés «ers Sainte Pélagie et ont délivré Piazza et Brunei. Les bataillons eo mouvement sont, b peu de chose prèsles mêmes qui ont manifesté hier et avant hier place de la Bastille. Ce matin, de bonne heure, la plupart de ceux qui s'étaient portés vers le pont de Nooilly ren traient dans Paris, fatigués et désappointés. Hier soir, cette nuit et ce matin, plusieurs ba taillons de la garde nationale se sont portés au parc Wagrara où, comme nous l'avons dit, on a réuni un matériel d'artillerie considérable, et, après avoir escaladé les grilles, se sont emparés d'un certain nombre de pièces. Le poste se composait seolement de trente hommes. Les officiers qui le commandaient ont essayé, par toutes sortes de bonoes raisonsde détourner les envahisseurs de leurs desseins, mais ils n'ont pu y parvenir. Ils ont fait acte de tact et de grande modération en ne provoquant pas une collision qui aurait pu avoir les suites les plus graves. Sons l'influence des douloureux événements que nous subissons, on comprend sans l'excuser, l'exaltatioo l'égarement des hommes qui, sans mandat, se sont livrés b des actes de violence. Ils auraient dû réfléchir cependant que ces canons étaient sons la garde de citoyens dont les senti ments républicains et le patriotisme ne pouvaient pas être suspectés. Quoi qu'il en soit, une quarantaine de pièces provenant des souscriptions ouvertes dans les ba taillons de la garde nationale not été emmenées place des Vosges. Un officier de l'état-major d'ar tillerie est allé ce malin les reconnaître. Noos ne saurions trop recommander le calme et la prudence; et ce n'est pas trop présumer b l'héroïque population parisienne que de faire appel b son patriotisme et b son bon seus. L'ONGUENT ET LES PILULES D'HOLLO- W A Y soni un remède infaillible contre le» de jambes et tome sorte de blessures. La vente extraordinaire qui se fait de ces excellentes remè des dans toutes les parties du monde, est la preuve la plus convaincante de leur efficacité. Ils guéris sent promptement les maux de jambes, les blessu res anciennes, les scrofules (t les maladies de la peau. Des milliers de personnes qui étaient affligées de ces affreuses maladies ont été guéries par les médicaments d'Holloway, quand tons les aotres moyens avaient été infructueux contestable qu'il n'existe pas i qu'il soit, si ancien qu'il pais e et c'est on fait in seul cas, si obstiné e être, où le patient ne soit promptement soulagé (t enfin guéri par ces merveilleuses médecines. 11 d'en dire plos b leur louaoge encore peuvent s'assurer de faisant l'essai. n'est pas nécessaire et cenx qui doutent leur efficacité en en NATURE 1 QUANTITÉ VENDUES. J PRIX u DES MOYEN T 1 35 X 1 par 100 en j: a Grains et Denrées. Kilogrammes, kilogrammes. S Froment 29,600 37-75 80 3,70C| 25 5o 73 A voine 2,So<J 26-00 44 i,ooJ 28-00 80 Féveroles. io,5oj 29-00 80 Pommes de terre 3,oo] tô:oo Beurre 35o-oo YPRES4 MARS 187t. f.TAT indiquant les quantité et le prix moyen des Grains, Fourrages et aurcs produits agri coles vendus au marché de k-tte ville t Idem pour les fondations 5o c", 880 gr. On M Février au S vtars Inclus. NAISSANCES g. Sexe masculin a, idem féminin 7. DÉCÈS. Vaiiheé. Innocent, 7g ans, sans pro fession, veul de Maiie 0<fenillie, ruerle Dixinnde. Panneknucke, Alphonse, 10 ans, rue de Dix- mude. Heessr.her, Adélaïde, 60 ans, sans pro fession, célibatane, rue de la Houle. - j ENFANTS AU-OESSOBS DE 7 ANS 7". Sexe masculin 5, idem féminin 1. a ceux qui RT QUI SURTOUT Depuis ma jeunesse j'avais la fâcheuse habitude de consacrer le silence de la nuii b des élades sci entifiques. Par ceci aussi bien que par beaucoup de travaux optiqoes et mathématiques excessivement fatigants, ma vue était tellement affaiblie qu'il y avait lieu d'en craiodrela perle totale, d'autant plos qu'une inflammation continuelle s'y était jointe qui pendant des aouéesne voulait pas céder aux ordon nances des médecins les plus habiles. C'est dans ces circonstances déplorables que j'ai réussi b trouver un remède dont je tue sers maintenant depuis qua rante aos avec le plus-grand succès. Noosenlement il a fait disparaître complètement cette inflamma tion, mais encore il a rendu b mes yeux toutes leur vigueur et leurs facultés, de sorte qu'à présent, où j'entre dans m# 75m" année je lis sans looettes l'écriture la plus fine et je jouis comme dans ma jeunesse d'une excellente vue. Des résoliats aussi favorables oui été constatés par moi chez d'autres parmi lesquels se iiou*eni quelques personnes qui avec les plus fortes luneiies pouvaient b peine va quer b leurs affiiies. Grâce b l'usage persévérant de ce remède, ils ont pu jeter leurs lunettes et re trouver la force antérieure et naturelle de la «ue. Ce liquide est une essence odorante dont la substance est le fenouil et qui ne contient ni Draslica ni Narcotina ni d'autres substances métalliques ou nuisibles. La pre'pararion de cette essence exigeant pourtant une manipulation chimique fort compli quée, j.e tiens b remarquer quec'est le chimiste de celte ville, M* Geiss, pharmacienqui me In fournit depuis longtemps en excellente qualité. IL vend ta bouteille au prix de 4 francs et'en en verra sur demande l'étranger en y ajoutant une indication de la manière de s'en servir. Je conseille donc aux personnes souffrant des yeux de se faite venir de lui cette essence, une telle bou teille suffisant pour bien longtemps. Une toute petite quantité mê'ée avec de l'eao de rivière pro duit uu liquide laiteux avec lequel on mouille les environs de l'œil tous les matins et soirs ainsi qu'après tout travail fatigant. L'effet est bienfaisant et rafraîchissant et il conseille et favorise en même temps la fraîcheur de la peau. Je serais heureux si ce remède pouvait porter secours surtout b ceux qui tout en aspirant sans relâche b la lumière de la vérité, risquent et subis sent maintes fois la perte rie leur propre vue. Peut- être sou usage fera-t-tl aussi disparaître la vilaine mode de porter des' In nettes, malheureusement trop eu vogue parmi les jeunes gens et qoi le plus sou vent fait aux yeux plutôt tin mal que du bien. Les lunettes peuvent bien venir eu aide b une construc tion défectueuse de l'œil, mais jamais elles ne for tifient 00 n'améliorent des yeux sains ou seulement affaiblis. Afin d'éviter b «eux qui désirent s'adresser b moi, tous les frais si fréquemment causés jusqu'ici par des redemander, des renvois, on par l'impossi bilité d'exécuter les commandes, on est instamment prié de signer son nom bien lisiblement et y ajoutant le nom de la r»e et le nuroéio de la maison. Le mode des remboursements pai la poste n'étant pas en t igneor en Belgique, toute demande doit être accompagnée du moutant des bouteilles b envoyer. D' F. G.-Geiss. t

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Le Propagateur (1818-1871) | 1871 | | pagina 3