qu'elle peut utilement abonder sur le mar ché. On se procure en Algérie le palmier nain en quantités immenses, mais le prix de la cueillette est plus élevé que celui de l'es- parto, parce qu'on cueille chaque feuille séparément, et que sa réduction en papier est plus difficile est'plus dispendieuse^ le tissu de la fibre variant selon les parties de la feuille, dont quelques unes contiennent de la cire jaune très-difficile extraire,et qu'il est presque impossible de découvrir jusqu'au moment où la pâle est placée, sous les rouleaux brûlants; alors le papier est perdu.. Les rivières du sud de l'Afrique sont en beaucoup d'endroits obstinées par une plante connue sous le nom de palmète, une espèce de gros jet de huit dix pieds hauteur, dont on peut obtenir de grandes quantités et qui sera probablement utilisée pour,la fabrication des cordes et de papier. La pisciculture. On s'est beaucoup moqué deM-. Coste, membre de l'Institut de France, cause de la singulière éduca tion qu'il, a entreprise résolument sur les côtes.de. l'Océan,; ^'éducation des huîtres. Dédaignant les plaisanteries et suivant sa tâche avec,persévérance, en homme con vaincu, M Coste répond aujourd'hui ses moqueurs par la vente, au profit de l'État, qui va avoir lieu le 14 de ce mois, de la quantité de 2 millions d'huîtres, âgées de quatre cinq ansén 100 lots de 20,000 chacun, livrables au bassin d'Arcachon du 18 février courant au 11 avril prochain, 2 millions d'huîtres font. 166,666 douzaines, lesquelles seront pour le moins payées 1 fr. la douzaine c'est doue 166,666 fr. qui vont tomber dans lès caisses de l'État. Il est plus d'une de nos grandes forêts qui ne rapporte pas autant que les élèves de M. Coste. (Gazette de France Un trône peu héréditaire. Il est remarquer que depuis Louis XIV jusqu'à nos jonrstous les souverains qui se sont succédé sur le trône de France (sauf Louis XVIII) ont eu des enfantset que pas un. seul de ces enfants n'a succédé son père 1° Louis XIV survécut son 61s et sou petit (ilsil eut pour successeur le plus jeune des enfants de ce dernier, le duc de Bourgogne. 2* Louis XV survécut son 61s. C'est son petit 61s qui lui succéda, pour devenir roi, Louis XVI. 3° Louis XVIson tour, laissa un 61s, dont le nom s'est éteint dans la prison du Temple. 4° Napoléon I"mort Sainte Hélène n'avait qu'un 61s, le roi de Rome, auquel il espéra léguer l'immense empire qu'il k avait fond£ par ses conquêtes. Le roi de Rome est mort aussi dans l'exil, colonel au service de l'Autriche. .-.».■■■ 5° Louis XVIII, mort sur le trône, n'avait pas de postérité. C'est son frère qai lui a succédé. 6° Charles X a eu un 61s, le duc de Berry, lequel, du vivant de son père, fut assassiné par LouveL Le 61s survivant de celui ci, le duc de Bordeauxa dû s'exiler avec la fa mille de son aïeul, lors de la révolution de 1830. C'était le dernier des Bourbons, ap pelé, semblait il, présider aux destinées de la France. 7° Louis-Philippe 1", le chef de la famille d'Orléans, qui succéda aux Bourbons en 1830, avait un grand nombre de 61s. Son aîné, le duc d'Orléans, périt par accident en France laissant deux 61s, dont le plus âgé, le comte de Paris, eût été appelé succéder son aïeul sans la révolution de 1848. Louis-Philippe est mort en exil, en Angleterre, et ses 61s et petits 61s vivent l'étranger. 4 8° Louis-Napoléon III, qui a succédé aux d'Orléan", o'^bord comme président de la République puis en qualité d'Empereur en 1832, a parc avoir reconquis le trône de France pour la dynastie napoléonienne. Il s'èn irouv° actuellement déchu et proscrit perpétuité, avec sa dynastie. L'impéra trice e Je p ince impérial son fils unique. Napoléon Eugène-Loi is-Jean Joseph, né Paiis le 16 mars 1856, se sont réfugiés en Angleterre. Et cependant, sous toutes les dynasties, il a été écrit,èn tête de la Constitution Le trône est hé éditaire dé mâle en mâle par ordr?1 de primogënitù're! On lit -Vos le Pnngolo, de Naples, du 6 De non b:eux curieux continuent aller voir le Vësove, qui lance des ruisseaux de feu serpemanl sur les flancs de la mon tagne. L'érupJon était cependant moins vive hier au soir que la veille. Aujourd'hui aussiles instruments n'ont présenté que des légères oscillations. M. le professeur Palmieri se trouve l'Observatoire vésuvien depuis samedi soir. On annonce la mort, Constantinople, de M. Adrien Delcambre, inventeur, entre autres machines, du piano compositeur et distributeur typographique que nous avons vu 6gurer toutes les expositions depuis 1840, matyqoi n'a jamais pu prendre une place -définitive dans les ateliers d'impri merie; C -.1 1. "jut UI ij -I Jil k J ut.uni.)il ii h FRANCE; La Situation publie la protestation de l'ex- empereur La voici La gtjève de Roubaix décroît il y a re prise partielle du travail. On écrit de Bordeaux, le 2 mars, au Journal des Débats NÉCROLOGIE. Bordeaux, x o mats. Un arrêté prescrit d'envoyer dans leors foyers i° les homiuss incorporés dans l'armée active par la loi du xooctobrè 1870; 2° les mobilisés repris pour l'armée comme les anciens militaires; 34 les engagés volontaires pour la dorée de la goerre; 44 la classe de i863. L'ordre d'exécuter ces mesures a été adressé le le jour même aux aotorités militaires. Morsieur le président de iAssemblée nationale, Bordeaux. Monsieur le président, n Au moSient où tousIesFrançais, profondément attristés parles conditions de la paix, oe songeaient qu'aux mau; de la patrie, l'Assemblée nationale a prononcé la déchéance de ma dynastie et a affirmé que j'étais seal responsable des calamités publiques. Je proeste contre cette déclaration injuste et illégale. Injuste,car lorsque la goerre fut déclarée, le sentiment oxtional, surexcité par des causes indé pendantes dt ma volonté, avait prodoit on entraî nement général et irrésistible. Illégale, car l'Assemblée, nommée dans le seul but de faire la paix, a outrepassé ses pouvoirs en tranchant de questions au-dessus de sa compéteoce, et fût-elle nême Constituante, elle serait impuis sante b subitituer sa volooté b celle de la bation. L'exemple eu passé est là pour le prouver. L'hos tilité de la Constituante en 1848 est venu échouer devant l'életion dit Dix-Décembre; et, eu t85i, le peuple, pir plus de 7 millions de suffrages, m'a douné raisot coutre l'Assemblée législative. La passbn politique oe saurait prévaloir contre le droit, et li droit public français pour la fondation, de tout gou eroemetil légitime, c'est le plébiscite. Hors de lui il n'y a qu'usurpation pour les nos, oppression pour les autres. Aussi suis-je prêt m'incliner devant la'libre expressioo de la vôlouté nationale, nais devant elle seulement. Eu préience d'événements douloureux qui im posent b tots l'abnégation et le désintéressement, j'aurais vouu garder le silence; mais la déclaration de l'Aisemtlée me force de protester au nom de la vérité outragée et des droits de la nation méconnue. Recevez, monsieur le président, l'assurance de nia hante estime. NAPOLÉON. a Wilbeinshœbe, 6 mars 1871. ut r 1 Paris, 12 mars. Le Journal officiel publie un arrêté do général Vinoy du 1 1 marsqui, en vertu des drdifs que confère l'état'tîè' siége suspend les six journaux suivants le Fengeur, le Mot d'Ordre, le Cri du peuple, la Caricaturele Père-Duchéne et la Bouché de fer. L'ariêté ajoute que la publication de tons nou veaux, journaux politiques est interdite jusqo'à la levée de l'étal de siège. L'arrêté est précédé de considérants portant qu'il n'y a pas de gouvernement libre possible lorsque quotidiennement des feuilles prêchent im punément la sédition et la désobéissance aux lois qu~ l'ordre et fe travail ne penvent pas être tant que les journaux qui provoquent directement l'insurrection et au pillage seront tolérés. Cet arrêté a été communiqué hier aux six jour naux suspendos. Aucun iocident nouveau n'est signalé aujour d'hui. Suivant des renseignements particuliers, les Al lemands évacueront Versailles aujourd'hui. Les troupes françaises l'occuperont aussitôt. Le retard des Allemands n'a pas été occasionné par l'encom brement des chemins de fer, mais par mauvaise volonté. On assure que les Allemands exigeot pour l'en tretien de leurs troupes que uoos devons défrayer 00 prix supérieur b celui que uoos déposons pour les soldat français; L'état sanitaire de Paris s'est amélioré notable ment; le chiffre des décès de la semaine, de 2,99.3, est inférieur dé 507 celui de là semaine précé dente. Lillb, i3 mars. La journée d'hier a été calme. Les députés se sont réoois dans les bureaux pour préparer les rapports qui seront déposés de main. Le plus important de ces rapports est celui des fioattees, rédigé par M. Léon Say. La lâche était difficile, car beaucoup de pièces justificatives manquent an dossier. Ainsi, sur vingt mille marchés en cours d'exécotïbn, le ministre de la goerre n'a pu encore eu produire que qnalre mille munis de pièces l'appui. L'examen et le cootrôle demanderont beaocoop de temps. Les dépenses faites pour les besoins de la goerre mon tent plus de deux milliards. La mobilisation des gardes nationales est éva luée en outre une somme d'environ 100 millions, dont 66 sont versés dans-les caisses du trésor. Le budget des recettes de 1870 offre uo déficit de 3oo millions, et celui de 1871 dépasse déjà 100 mil lions, cause de la dimioutioo des recettes. On a payé une partie des dépenses avec les ressources extraordinaires qu'ont fournies les derniers em prunts. L'emprunt Laurier qo'oo sait être de 2Ô0 millions, n'a prodoit eu réalité que 200 millions. Le prix de revient de cet emprunt avec la prime coûterait 8 p. c. d'iote'rêt. La circulations des bons do Trésor a été augmentée de plus de ioo mil lions; la Banque a prêté plus de 900 millions. Si l'état dé guerre avait continué,- les ressources finan cières s'arrêtaient au 6 mars. A partir de ce jour, il y aurait eu un de'ficit de 8 10 millions par jour. Il paraît que la commission a été saisie de plusieurs réclamations l'une d'elles émanerait du consul général de Fiance New York, qui serait, dit-on, intervenu dans les marchés d'armes com mandés par .le comité d'armement présidé par M. Le Gesne. D'après les broits recueillis daos les bureaux de la Chambre et les récits de plusieurs dès députés- qui ont accompagné M. Thiers Paris, voici: l'his torique aussi exact et aussi complet que possible des scènes éutouvautes qui se saut passées dausle

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Le Propagateur (1818-1871) | 1871 | | pagina 2