TREKPAARDEN, ii sr 8 (D sr (B JK sas Txrtrs. TE AEDENAARDE, 70 60EDE EN 4 ZNDELPAAISOE V Il circule en ce moment Paris un grand nombre de faux billets de banque de la République. On annonce que M. Guizot songe faire sa rentrée sur le théâtre de la politi que active. Il songerait donc poser sa candidature en province lors des prochai nes réélections pour dàusë d'option A la demande de Mgr. Dupanloup et de M. l'abbé du Marallach, les deux dé putés ecclésiastiques l'Assemblée natio nale, le général Le FIA, ministre de la guerre, et son confrère des cultes, M. Jules Simon se sont entendus pour que des or dres soient immédiateniént envoyés dans lebut de rendre leur destination première les églises transformées, pour les besoins de la campagne, en magasins de farine et d'équipement. Les cloches réquisitionnées pour la fonte des canons, et qui n'ont pu servir cet usage, vont être également renvoyées leurs paroisses respectives. On écrit de Roubaix, le 8, au Progrès du Nord La journée d'hier s'est passée dans un calme relatif. Ce matin, quelques désordres ont eu lieu chez MM. Scamps. Des pierres ont été lancées contre les gendarmes. La force armée venue de Lille continue de veiller au maintien de l'ordre. Plus de cent singes sont morts de froid et de faim au Jardin des Plantes de Paris. Un éléphant d'Afrique, est mort d'inanition. Les carnaissiers ont infiniment mieux résisté que les herbivpres. Trois ours magnifiques, les délices des Parisiens, ne sont plus que des peaux bourrées de foin l'heure qu'il est, ainsi qu'un droma daire. L'ours blanc est conservé. Mais un lioo mort d'épuisement, a servi de nour riture aux gardiens. Plusieurs cerfs, daims, biches, porcs- épics, saisis par le froid, l'estomac vide, sont également morts. Quant aux oiseaux détruits par les causes que nous venons de citer, leur nombre est énorme. La plupart des animaux mis en pension la ménagerie par le Jardin d'Àcclimalion sont morts. Les grands sujets ont été livrés l'alimentation publique. Les médecins, réunis en consultation, ont décidé que, malgré les typhus qui sévit .parmi le bétail et le chevaux Paris, la viande des animaux ainsi attaqués n'est pas nuisible et peut être mangée sans in convénient. Un M. M....etz, qui tenait le café de CEtoiledu Nord, boulevard Denain, Paris, en face de la station des omnibus, avait disparu au moment de la guerre. Lundi matin, les volets s'ouvrirent et M. M... s'installa sa boutique comme aupa ravant. Mais il avait eu le soin de surmon ter la porte d'entrée du pavillon américain. Il fut reconnu par des mobiles et conduit immédiatement devant le commissaire de police;*! prétendit qu'il était sujet étranger ayaqt habité l'Amérique pendant de lon gues années. Pendant ce temps, la population exaspé rée enfonçait les portes, brisait les glaces, laissait couler les liquides et se retirait ensuite en laissant celle inscription la craie t Prussien qui a osé revenir après la conclusion de la paix! Le soir, des factionnaires veillaient pour empêcher que rien ne fut enlevé. Le général Bourbaki vient de passer deux jours Lyon. Le conseil de guerre de Paris a jugé samedi l'affaire du 31'octobre. Il a condamné mort par contumace Blanqui, Flourens, Levraud, Cyrille; deux ans de prison, Goupil; six mois de.prison, Vallès, et a acquitté les autres. Le général Vinoya passé samedi der nier Paris une revue de 40,000 hommes de I armée de la Loire, formant la Douvelle garnison de Paris. On écrit de Paris il y a quelques jours, comme il dînait au Bouillon Duval de la rue Turbigo tin Américain, soupçonné d être sujet de l'empereur et roi Guillaume fut empoigné, hué, bousculé et conduit au poste. Il portait sur lui une gibecière con tenant près de 25,000,francs en billets de Banque et en or. Eu roule la gibecière disparut. Ce fait a excité la convoitise de tous les gueux tloni. Paris fourmille. Aussi, la chasse :yi Prussien ,çst devenue une fièvre, un délire, un métier, il y a des individus qui se postent aux stations des chemins de fer*et près fa porte des hôtels. D'autres vont flananl dans les rues, et j,oueni de mauvais tours des Alletpands qui la plu- part du temps ne le sont guère. ONGUENT ET PILULES D'HOLLOWA Y. DER REGISTRATIE EN DOMEINEN. Vit oorzaak der herstellinq op voet van vrede van het belgisch leger. De Ontvauger lier Dotneiuen te Aude- naarde, zal op MAANDAG 20" MAART 1871, en des noods den volgenden dag, te beginnen stipt ont 9 ure voormiddag, ter kazern, genaamd Maagdendat, overgaan tôt de openbare Verkooping van voor vervoerdienst en landbouw voortskomende van de muniijekoloat. Met kontanl geld en 10 p °/9 verhoog. H BEERNA EKT» cours des négociations de Versailles: la conférence do lundi 30 fé-rier fut entièrement consacrée 'a la discussion de l'armistice, a sa dorée, ses consé quences possibles. Cette séance dura près de trois heures, et l'on se sépara sans avoir abordé la ques tion d'où dépendait le sort de la France. Le mardi, M de Bismark déroula sous les yeux de notre négociateur la carte de notre frontière amoindre de tonte l'Alsace et d'une grande partie de la Lorraine y compris la ville de Naucy sa capitale. L'indemnité pécuniaire était de six mil liards. La discussion la plus vive s'établit sur ces conditions impossibles, dictées, parait-il, par le parti militaire allemand qui compte parmi ses chefs MM. de Molike et de Rooo. Le cbaocelier de l'empire défendit ses prétentions exorbitantes a«ec l'habileté et la ténacité dont il est capable, et après cinq heures de débats, l'on se sépara sans avoir rien décidé. Il en fut de même le mercredi, et d'un commun accord 00 convint de se reposer le jeudi de tant d'efforts et de travail saos résultat. Les négociations reprirent le vendredi et le samedi.' Cette fois; elles se prolongèrent jusqa'è dix heures do soir. Quand MM. Thiers et Favre voulurent repasser les lignes prossiennes pour ren trer dans Paris, les soldats allemands les arrêtèrent, et il fallut, vu l'heure avancée, envoyer une esta fette a Versailles pour obtenir un ordre spécial. M. Thiers avait enfin obtenu les limites actuelles du traité qui nous laisse Nancy et les quatre cin quièmes de la Lorraine; de plus, l'indemnité avait été rédoite de six milliards cinq. De retour au ministère des affaires étrangères, ou il retrouva la commission des quinze, M. Thiers fit connaître h ses collègues le traité, et devant eux il éclata en sanglots. Il avait remporté une grande victoire en arrachant one partie de sa proie fe l'en nemi contre lequel il oe pouvait plus lutter par la force; mais combien cette victoire était pénible et affligeante. a Le dimanche malin, le traité fut enfin signé h Versailles', et la carte rectifiée jointe eu double exemplaire h l'instrument signé des parties con tractantes. M. Thiersbrisé de fatigue autant que de douleur, venait b peine de je mettre ao lit lors qu'on vint l'éveiller pour lui annoncer les scènes déplorables de la Bastile et les craintes que faisaieot concevoir les groupes menaçants qui parcouraient les rues de Paris. Le chef do pouvoir exécutif dut passer la nuit sur pied et veiller eo personne b la tranquillité publique; enfin, le lundi soir, il pot partir pour Bordeaux, et, après une nonvelle nuit de fatigue, il aborda la tribune poor solliciter le vote de l'As semblée. SUISSE. Zurich, 11 mars. On lit dans la Gazette de Zurich Hier soir one fêle allemande a eu lieu dans la lonhalle pour célébrer la paix. En-iroo 900 peisonnes y oui pria pari, parmi lesquelles beau coup de dames. Une populace, parmi laquelle se trouvaient des officiers français, s'est précipitée de la salle do restaurant «ers la salle de la fête en enfonçant la porte. Il s'ensni-it une tixe violente entre les chan- teors et les musiciens, d'un côté, et la popolace, de l'autre. Plusieurs personnes ont été blessées. Les railiiaites oui rétabli l'otd'e. Le local de la Tonhalle est fort endommagé. Une instruction est entamée. Une grande indignation tègne Zurich. I.a Nouvelle Gazette de Zurich dit r L'affront fait a l'honneur de la ville de Zarich, le saog versé par one frivole violation du droit, l'outrage qui oe s'anêle pas même devant la dignité des dames, l'acte de violence auquel ont pris part des fonctionnaires de l'État et des militaires d'an grade supérieur, la violation du droit d'asile dont on s'est rendu coupable, doivent être vengés et le seront. Le même joornal termine en disant C'est un triste souvenir que les fils de la France oui inscrit dans les annales de notre his toire. Znricb, 13 mars. Dans la Doit d'bier une populace a tenté de forcer la prison ei d'en faire sauter la tour; les troopes ont du faire feu, il y a eu quatre moits et beaucoup de blessés. Les perturbateurs ont été dispersés l'Hôtel de Ville. L'arrirée de quatre bataillons et de deux batteries est annoncée. Le commissaire fédéral, M. Heer, est arrivé. La nouvelle Gazette de Zurich dit a Le foyer de ce mouvement est sans doute la I.igne interna tionale; la fêle allemaude n'a fait que servir de prétexte. Pour les plaies, blessures, maux de jambes, foulures ou distensions quelconques des nerfs, l'Ongoent est incontestablement le meilleur remède qu'on puisse appliquer. Il procure de suite du sou lagement en diminuant l'inflammation et en tem pérant le flux du sang vers la partie malade. Dans tous les cas persistants, l'Onguent devra être em ployé conjointement avec les Pilules dépiiralive» d'Hollnway qui agissant sur l'estomae et le foie, empêchant la digestiuu de tomber dans cet état de trouble qu'occasionnent fa souffrance, la privation de repos, et la fièvre; état qui non seulement s'op poserait li la guérisoii, mais pourrait rendre très- sérienx le cas le plus léger. Pas une mère, pas une nourrice ne devrait être sans ces excellents remèdes qui conviennent tout âge et tonte constitution. Ils purifient le sang, règlent la circulation régé nèrent les organes affaiblis et donnent de l'éoergte et de la vigueur au système.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1871 | | pagina 3