H 3 - ITALIE. Il »ient d'êire décidé que l'École d'artillerie de Metz serait dès k présent transportée dans cette ville. Quant k l'École de médecine utilitaire de Stras bourg, on a opté ponr Nancy. Le cbèf lieo de la Meurthe, devenant désormais ville frontière, va être fonifié et aura, en outre on accroissement et des attributions en rapport avec sa situation nouvelle. 1 111 --- - --Ui-J ALLEMAGNE. On mande de Wiesbadenan Rheinische Kurier que le maréchal Mac Mahoo va s'établir définitive ment k Btebrich. Le prince de Metternich a offert l'ex - empereur Napoléon sa terie de Johanisberg comme résideoce d'été. Les prisonniers français internés Munich, su nombre de 3,ooo, ont pu se promener par détacbemeut en ville pour cens qui désiraient visi ter, avant leur letour prochain dans leur patrie, les curiosités de la capitale bavaroise. Il y a en Bavière 547 °ffic'efs el 38 900 sous-officiers et soldats français prisonniers de guerre. Gazette d'Augsbourg.) D'après un avis officiel, la peste bovine a complètement disparu du Cercle de Cologne. Tontes les mesures de police prises depuis le commencement de septembre dans le bot de s'op poser l'envahissement du fIéao,ont étérapportées. On mande de Kiel, 9 mars On attend ici l'arrivée des canonnières va peur françaises conquises k Orléans. Le transport par chemin de fer de ces trophées a été nne tâche difficile. Chaque oavire, après en avoir enlevé les machines et les canons, a dû être placeur un ap pareil reposaot sur 00e suite de wagons solides. Pour chaque navire il a fallu uo train spécial. La plus petite de ces canonnières sera transportée k Polsdam. Elle y servira au prince héritier pour ses promenades sur les lacs. [Gazelle de la Croix.) La Gazelle de VAllemagne du Nord pu blie en tête de ses colonues l'avertissement suivant: Il nous arrive tous les jours des rapports par lant de mauvais traitements et autres ioconvé- oieDts graves auxquels les Allemands sont exposés en France et notamment k Paris. Des banquiers QOOgcdtCQt Icuro ooiUUliS ollouvwu jtl A|*aî la»' rendu les meilleurs services pendant de longues années, des fabricants déclarent ne vouloir plus admettre des ouvriers allemands daos leurs ateliers. Bien plus, des académies et des institutions savantes, les sommités et les foyers de la science française, font des démonstrations hostiles k l'Allemagne en déclarant qu'k l'avenir ils ne veulent plus de cor respondants allemands dans la république univer selle des savants. Toutes ces manifestations pins on moins mesquines ne doivent être considérées k regret que comme des symptômes de dipositions qui font piévoir l'avenir et contre lesquelles nous aurons, en concluant la paix définitive, k prendre des sûretés. Mais les Français, et surtout les Parisiens, voot plus loin dans cette petite guerre, par laquelle ils continuent la grande guerre aujourd'hui ter minée. Ils se sont livrés, k l'égard des AHeiçaods •rentrés pour l'arrangement de leors affaires ou pour la réouverture de leur industrie, k des actes que les nations civilisées considèrent comme illici tes même dans l'état de guerre. Ils ont empêché les Allemands de ronvrir leurs magasins, ils ont dévasté l'établissement d'un Allemand, ils ont in terdit k d'autres Allemands l'eotrée de la Bourse; ils ont mis en prison des Allemands inoffensifs uniquemeut k raison de'leur nationalité allemande. n Nous avons conclu la paix et nous voulons maintenir cette paix honnêtement et en toute sin cérité, mais, bien entendu, daos la prévision que le peuple français k son tour respectera la paix. Si doue on ne met pas un terme k ces abus, si le gou vernement français ne protège pas des Allemands paisibles et qui oe blessent pas les lois françaises, nous serons forcés de prendre une résolution con cernant des représailles. PRESSE. Berlin, i5 mars» La Corresponciance provinciale dit L'Empeteur atrirera ici vendredi k 4. heures de l'après-midi. Sa Majesté aléfendu tout accueil solennel de la part des aotoriit et des communes. APPRÉCIE. Vienne, 14 mars. La Correspondance géneale autrichienne est autorisée k déclarer que la ouvelle signalée dans plusieurs feuilles de la prétedue formatiun d'une alliance entre la Turquie et hRussie est dénuée de fondement. Tout se borne k les échanges de poli tesse et de bons procédés. SEISSI. La légation de Frauce en suisse a adressé, le 5 mars 1871, au président d< la Confédération la lettre suivante Monsieur le présidnt, Je suis chargé de porterofficielletuent k votre connaissance et a celle du geiverneroeot fédéral le vote suivante qui a été énis k l'unanimité par l'Assemblée nationale de Frmce dans sa séance du 4 de ce mois. L'Assemblée nationale si profondément lou- rchée de la noble coudoie do peuple suisse envers les soldats de la Fiance, et la population de Strasbourg. Elle envris k la Confédération helvétique l'expression de sa reconnaissance. Je me permettrai d'ajeuter que les popula tions françaises manifestent de toutes partis les mêmes sentiments, el qu'elles s'associeot chaleu reusement au vole solennel ce leurs représentants. Veuillez agréeretc. Chateaurenard. Florence, i4 mars. Le Sénat a terminé la discussion générale du projet de réorganisation de l'armée. La Chambre a approuvé l'article 16 des garan ties, article relatif k la renonciation desévêques. L'International dit que le ministre demandera on crédit de i5o k 200 millions afin de compléter l'armement. Ce journal croit que la session sera close prochainement. ESPAGNE. m 1 Le résultat complet des élections est encore in connu. LImparcial évalue de 1 10 k 120 les dé putés de l'opposition, et de 220 k 25o les députés ministériels. Le Roi est parti dans la matinée pour Alicanie, afin de recevoir la Reine. Ou ci oit qu'elle entrera k Madrid jeodi. PRÉJUGÉS NATIONAUX VAINCUS. LES TRIOMPHES D'UNE GRANDE DÉCOUVERTE. La magnétique influence de l'Or attire le peuple detootesles régions sur notre sol. Hommes detoutes les nations et parlaot tons les angages civilisés,sont agglomérés dans nos plaines aarifères. Différents en toutes choses, daos leurs coutumes, habitudes et religion il est nn point surlequel leurs opinions coincident. Anglais et Amérijains, Français, Suis ses Allemands, NorwégieniItaliens et Chioois admettent d'oo commun assediment,que les grands remèdes introduits daDS le minde, il y a vingt ans, par Professeur Holloway, le nédecio distingué et pharmacien universel sont uieox appropriés k la goérisou des maladies de mtre climat que toutes les autres préparations existâtes, cela paraît être, en fait, l'expérience de l'huaanité daos toutes les parties du monde, de Ik la Étpolariié universelle de ses médecines. Noos conldéronsdonc, que la confiance sans bornes daos l$r efficacité qui leur est accordée par les représentotsde tant de nations aux miues, est le pbéoornèotie plus considérable dans l'histoire médicale. Beauoup de ces individus, dans leur jeunesse et même 3ns l'âge mûr,.étaient habitués k l'usage de médicaieois et remèdes se crets, particuliers k leurs dif rentes contrées. Ces remèdes, dans leur esprit, faitient partie des oho ses dè la famille et cette idée direpar leors préjugés na ont été rejelés de côté et répc sitôt qne les Pilules et l'Ohg été adoptés, par une impolsio k l'autre de la région aurifère. Il n'y a qu'un seul moyen d'expliquer ce mouvement. C'est le résultat de la conviction conviction basée sur l'obser vation et l'expérience personnelle. L'Oogoein a été employé avec un succès si étoo- nant dans le pansement des blessures, des ulcères et des maux de jambes et pour toutes les maladies externes et accidents auxqr els sont si particulière ment exposés les chercheurs d'or, qu'il est presque impossible de rencontrer un campement dans ces vastes plaiuet aurifères, qui ne soit approvisionné de celte préparation guérissante adoucissante et rafraîchissante. La vie dure du Mioeur et quelque fois ses habitudes tendent k vicier le sang et déve loppent des maux qui courent et des ulcères viro- lents, dans le corps el les membres. Maux de jam bes, spécialement, sont très-fréquents daos les mi nes et eotravenl les travaux des mineurs. Les cas les plus fâcheux dans celte classe, se guérissent avec one rapidité extraordinaire au moyen de l'Ongoent. La meilleure méthode de guérir les maox de jambes; maux et ulcères en général, est de frotter l'Onguent sur les parties enflammées autour de l'orifice, eu ouvrant d'abord les pores et en adoucissant la peau avec des fomentations chaudes. La partie affectée est alors dressée avec de la char pie' ou du linge saturé avec l'Ougoeut. Tel est le traitement externe, mais il est aussi très convena ble de donuer au patient quelques doses des Pilules pendant le traitement attendu qu'elles servent k purifier le sang et k expulser les matières morbides du système, pendant que l'Onguent agit a la sur face. The Soulhonian. Pilules d'Holloway. Affections Bilieu ses. Au commencement et k la firi de l'aooée, rien n'est plus commun ni plus douloureux que les maladiesqui proviennentdes dérangements du foie. Les sensations de nausées, mal de tête, apathie, et perle d'appétit, sont les symptômes certains d'af fections do foie qui ne peuvent être guéries qo'eri remettant en équilibre l'action de cet organe. Les Pilules d'Holloway comme cela est parfaitement connu et hautement apprécié en Angleterre et dans ses colonies, exercent nne influence salutaire snr la sécrétion de la bile. Elles guérissent quand tous les autres remèdes ont été impuissants. Souvent ceux oui souffraient depnis des années de la bile, de maux de tête et d affections du foie, ont recouvré complètement par l'usage de ces Pilules une saoté' parfaite el une bonne digestion, eux qui jamais- auparavant n'avaient éprouvé de plaisir dans la vie. fortifiait, pour ainsi anaux. Ces préjogés iés résolument, aus- ent d'Holloway ont commuoe d'oo bout ETAT-CIVIL ÎTÏPRES* Du IO au f? llars Inclus. NAISSANCES 8.Sexe masculin 3, idem féminin 5. DÉCÈS. Decleicq, Henri, 21 ans, journalier, célibataire, S1 Jacques lez Ypres. Maikey, So phie, 48 ans, sans profession épouse de François Markey, rue an Beurre. Vermeerscb, Emilienne, 5o ans, sans professionépoose de François De- prêter rue des Bouchers. Debruck, Pierre, 67" ans, peintre, époux de Louise Annebicque, rue au Beurre. Sonneville, Henriette, 82 ans, sans profession, célibataire, rue an Beurre. ENFANTS AU-DESSOUS DE 7 ANS 10. Sexe mas- culin 8, idem féminin 2. YPRES, 18 MARS 1871. ÉTAT Indiquant les quantités et le prix moyen des Grains, Fourrages et autres produits agri coles vendus au marché de cette ville NATURE DES Grains et Denrées. - quantités VENDUES. Kilogrammes. PH1X iviov Eut par 100 kilogrammes. il s t 1 Froment 5g,4oo 35- 00 80 1 2,000 25- 1 2 73 4,IOO O a 0 0 44 5,000 27-00 80 1 Féveroles. 7,5oo 27- 5o 80 Pommes de terre 4,ooo 9 00 Beurre 38o 00 fyin de farine de froment brute 33 cs le kilo. Idem pour l'es fondations de 5o cr, 900 gr.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1871 | | pagina 3