ffllBIMIfil GOEDEREN, TE BIXSCHOTE. 3 Le Gaulois a des détails plus circonstan* Voici une lettre que Napoléon III a adressée au maréchal Mac-Mahon On écril de Lille an Daily News le 16 PRESSE. Brlin, 17 mars. ALLEHIAQE. Le Moniteur prussien ablie un aperçu statistique sur la guerre ui vient de finir. Nous en extrayons quelqes détails qui ne manquent pas d'intérêt VENDITIE Op Dyssendag 28en Ufaert 1871, om een uer namiddag fix le begin- nen, zal den Noiaris 7£iT 3SCZ33, openbaerlyk Verkoopen. op gewoone voor- waerden, len buyze te Bixschole plaetze, alvvaer onlangs overleden is Jouffrouwe Seraphina Soenen aile de Meubelaire Goe- deren aldaer beslaende byzonderlyk in Tafels, Rassen, Stoelen. Kleerkassen, Bed- dingen, Malrassen, Lynwaed, Servietlen, Gordynen, Spiegels, Sloof en ander keuken Gerîef, GaleyswerkGlazen, Messen*en Fourchetlen, Horlogie met KasKoper Retels. Marmyien, Kandelaers, Yzerwerk, Brandhout en meer andere Goederen t'elkx gerieve, in koopen verdeeld. De Meubelen zullen le zien zyn den 27" en 28" Maerle. De koopen toi ende met 6 francs ieder bedragende moeten comptant belaeld zyn, voor de andere tyd van betaeling. A l'école communale du gm" arrondissement on vient d'enlever trois cadavres un capitaine d'élat- inajor, un chasseur et on artilleur. ciés Le général Lecomte a été arrêié en haut des bottes. Il était la tête de ses troupes; il a été conduit au Château Rouge. Le général Clément Thomas, qui était en ha bit bourgeois, a été reconnu et arrêté au coin de la rue Marie Antoinette; on l'a amené également au poste du Cbâteao Rouge. a Vers quotre heures, les dent généraux étaient transférés rue des Rosiers n* 6 où se trouvaient des soldats de la ligne, des garibaldiens et d'autres iovidus. Après ou semblant de jugement, ils furent traînés au food du jardin où on les lia ensemble, puis oo les jeta le loug du oior. Quelques protestations essayèrent de se faire entendre. Un officier garibaldien monta ao premier étage de la maison demandant que le général Clémeot Thomas fût jugé par une cour martiale et qu'on se contentât de le maintenir en état d'ar restation. La voix de l'officier fut couverte par les cris, et, avant même qu'il eût fermé la croisée, on entendait la première décharge de dix fusils en- tiron. a Le général Lecomte fut tué raide par une balle qui l'atteignit derrière l'oreille. Le géoéral Clément Thomas o'avait pas été touché. Dix coups de fusil partirent de nouveau. Le géoéral Clémeot Thomas fut seulement blessé et cria Lâches Une troisième et dernière décharge le fit enfin tomber. Il était quatre heures et demie. M. de Montebello, lieutenant de vaisseau, qui a été fait prisonnier, ainsi que M. Duvil, eu haut de la rue des Martyrsont été conduits quatre heures do soir, rue des Rosiers, a* 6. A six heures, on a mis en liberté MM. de Mon tebello et Dnvil, devant lesquels le comité a pro testé de son impuissance contenir ceux qui ont exécuté les deux généraux. Les deux cadavres des généraux étaient encore a six heures rue des Rosiers, b O WiLncLMsnoeHC 12 mars 187t. Moo cher maréchal, n Au moment où vous allez rentrer en France, il est de mon devoir de vous rappeler les services de l'armée qui a si malheureusement succombé h Sedan. Il n'est pas juste que les officiers, sous- officier's et soldats qui se sont bien conduits dans les différents combats qui ont eu lieu soient prive'9 de l'avancement et des récompensés auxquels ils ont droit. Depuis que jé suis prisonnier j'ai reçu plu sieurs réclamations b ce sujet; J'ai éprouvé un véritable chagrin de ne pouvoir y faire droit, car l'armée de Sedan s'est bien battue et c'est la seule qui n'ait reçu aucune récompense. Je crois donc qu'il vous appartient de préparer un mémoire de propositions pour les militaires qui étaient sous vosordresetde le soumettre au ministre de la guerre b votre arrivée en France. Croyez, moo cher maréchal, b ma sincère amitié. Napoléon. Beaucoup de manufacturiers d'Alsace ont an noncé l'intention de transporter leurs fabrications h Lyon ou dans le département do Nord, où le charbon abonde. Le gouvernemeift, dit-on, voit ce projet avec beaucoup de faveur. Il accordera on'e exemption des droits d'entrée peodant un an ou deux pour les métiers et leuis accessoires, Notre population se réjouit de cette perspective. Une société nationale pour l'encouragement des éniigrants alsaciens et lorrains est en vote de formation. Des meetings publics s'occupent avec enthousiasme de propager celte idée. On y déclare qu'il y a amplement place dans notre vaste ville pour un plus- grand nombre de manufactures. L'enceinte agrandie fournit pour la bâtisse des terrains dispnnibles. Eu atteudant, le commerce et ta fabrication locale reprennent leur activité. On ne se plaint que de la difficulté des transports par chemin de fer. Le bruit court qu'oo certain norpbre de soldats 'du corps Ladmirault, revenant d'Allemagne, qù,ils étaient prisonniers depuis la capitulation de Metz, auraient fait une démonstration bonapartiste Pou tari ier et tenté de soulever la popplatioo aux ■cris de Vive l'Empereur! Cette écbauffourée aurait complètement échoué, et les habitaqts auraient protesté pqr leur attitude de leur dévouement b la République. On a pu constater que lîs nouvelles pièces d'argent de 5 fr. a l'effigie de II République n'ont rien de très artistique. Ces monnaies, frappées avec les coins Dupré qui datent dq i848, nesoot que provisoires. Un concours va être prochainement onvert par le ministère des finances pour le choix d'un nou veau modèle. On sait que dans la précipitation où noos étions, l'artillerie avait livré b'l'ennemi, lors de la reddition de Paris, dooze mille thassepots de trop. Le général de Valdao, dès qn'il eot constaté, cette erreur, a réclamé auprès (h M. de Moltke. Les fusils avaient déjb pris II route de Mayeoce. Ils ont été reudus. Un cooroi les a amenés b Eblyoù uo officier d'état-majtr a dû en prendre livraison. L'Empereur est arrivé b 4'b.45 m., en parfaite santé et accompagné du prioe royaldu prince Charles, de M. de Moltke et ds autres généraux et officiers du grand quartier gééral. L'Impératrice, la grande duciesie de Bade, les princesses et le prince Goillttme (fils du prince royal) étaient allés b la reoconfe de S. M. jusqu'à la station de Wïldpark, près <e Potsdam. A la gare de Berlin se trouvieot la Reine douai rière, le grand-duc de Bade, le^princes Alexandre et Georges, et les membres du nioistère. L'Empe reur a embrassé d'abord la Rette douairièrepuis tous les autres membres de I famille royale, et ensuite MM. de Bismark, Vhaogel et de Rooo. Eosuite a eu lieu l'entrée dantia ville. Partout la foule est inoomhable. Les vivats et les démonstra ons d'enthousiasme sout interminables. ïrlin, 18 mars. Il y a grande illumination n l'honneur du re tour de l'Empereur. L'illnmiation est générale. Il y a des foules innombrableslans toutes les rues, périal, où des ova- pereur. mais surtout devant le palais i lions répétées sout faites b l'E L'Empereur et l'Inipératrê sont venus plu sieurs fois au balcon. A 8 benrésLL. MM. se >nt promenées daDs les rues; elles ont été saluées rtout de la manière la plus enthousiaste. Le prince et la princesse bri'iers ont été éga lement acclamés avec grand etboosiasme. Kssel, 17 mars. Le départ de Napoléon deWilhelmsbœhe est fixé b dimanche après-midi. Il se readra d'abord patun train spécial b Francfort. -.<? I', J f« r La euerre a commencé; ig juillet 1870, date de la déclaration de guee de la France; elle a pris fin le 28 janvier par laipitulatiou de Paris, et le 16 février sur tous les pnls occupés par les armées allemandes. Elle a me duré deux cent dix jours. huit jours ont été eize jours au trans- Trèves b Landau Daus la première périoc, consacrés b la mobilisation et port et b l'entrée en ligne, de l'armée, forte de 5o0 b 60 mille bommes. Ces masses énormes ont été tnsportêes par cinq grandes lignes de chemins deer, en raison de 42 uiille bommes eu moyenne pajoor. Il faut y ajou ter les transports énormes de chevaux, de canons de monitions; ces transports venaient en partie des provinces orientales et araient b franchir une dis tance de i5o b 200 lieues. Pour juger des efforts immense qu'ont dû faire les administrations des lignes ferrées, il suffit de rappeler qu'avant la guerre on bataillon, nu un escadron, on une bàt- terif d'artillerie formait réglementairement la charge d'un copvoi ordinaire.. Les apéia|ioris militaires proprement dites n'ont duré que 180 jours. Dans cet espace de temps, les armées allemandes ont soutenu i56 combats 00 rencontres et livré 17 batailles range'es, emporté 26 place» fortes, fait prisonniers, n,65o officiers et 365,000 soldats, piis 6,700 canons et 120 aigles ou drapeaux. C'est donc, en moyenne, pour chaque jour de la durée de la guerre, un combat pour g jours, une bataille; pour 6 jours, la prise d'une place forte, a Oo écril de Laodan, g mars, au Journal de Francfort a Très-prochainement on entreprendra la dé molition des fortifications de la place. On com- mencera par faire trois grandes brèches dans le rempart de l'enceinte. Plus tard, les ouvrages ex térieurs serout rasés et les fossés comblés. La ville conservera provisoirement une faible garnison. Les deux régiments qui occupaient Landau iront tenir garnison b Metz et b Biîche; Le 5° régiment de chevau-légers se rend b Sar regtiemines et b Saint- Avold. L'artillerie de la place sera employée ail leurs. Les officiers de l'armée du général de Mao- teuffel viennent d'offrir b leur chef une couronne de laurier en argent. Chacune des feuilles porte le nom d'une ville occopée. Onguent et Pilules d'Holloway. Maladies des Femmes. Chaque climat a ses désordres particuliers, chaque âge ses infirmités propres, chaque saisoo ses maladies spéciales. Mais- la femme, sous tous les climats et en toute saison, est sujette b certaines indispositions qui, le plus souveot, résultent d'un défaut de soins, d'un mau vais régime 00 d'une organisation débile. Pour tous lés dérangements particuliers au sexe, les remèdes d'Holloway confèrent et assurent an système l'ai sance ei le bien-être, ep même temps qu'elles éta blissent sûrement la marche naturelle de chaque organe. Sous leur influence réparatrice s'effecloeot les plus rapides améliorations. Le corps se déve loppe, l'esprit s'éveille. Dans ces préparations il n'entre pas tm atome de mercure 00 d'ingrédient nuisible. Par conséquent la mère de famille, le garde malade ou j.e parient n'ont besoin d'aucun conseil avant d'avoir recours b ses remèdes. van Etti- zegge 't voortst

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Le Propagateur (1818-1871) | 1871 | | pagina 3