Cet arrêté sera obligatoire partir du quatrième jour après sa publication. Par arrêté royal du 28 mars, M. A. Selos, candidat huissier Poperinghe. est nommé huissier près le tribunal de première in stance séant Ypres, en remplacement de M. Dubot, décédé. Par arrêté royal du 29 mars, est nommé juge au tribunal de première in stance séant Ypres, en remplacement de M. Sartelappelé d'autres fonctions, M. E. Dusillon docteur en droit, avoué près ledit tribunal. On écrit d'Ostende, le 27 mars A bord de la malle belge Belgique, entrée hier maliu de flouvers, se trouvait un pas sager qui l'on a enlevé pendant la traver sée une somme de 51.000 fr. en billets de banque, qu'il portait dans une poche inté rieure de son gilet. Malgré une minutieuse perquisition faite par l'adjoint commissaire de police Telkensl'auteur de ce vol n'a pu être découvert. Les passagers qui.se trouvaient bord étaient au nombre de 45. Hier, vers 5 heures de relevée, un na vire de guerre battant pavillon français fa gaule d'enseigne, venant de l'Ouest, a passé un mille anglais de notre port, se dirigeant toute vapeur vers l'Est. On suppose que ce bâtiment se dirigeait sur Hambourg, pour y embarquer des prison niers français internés en Allemagne. Dimanche soir la rue de Coudrai, Gand, était brillamment illuminée l'occa sion d'un fait extrêmement rare et curieux trois enfants jumeaux, deux filles et un garçon, avaient fait ce jour là leur pre mière communion l'église de Notre Dame Saint-Pierre. La fameuse écbauffourée dite de RisquomTotit date de 25 ans. Autre épbéméride de l'histoire nationale. Il y a près de quatre siècles (28 mars 1477) qu'éclatait une révolution brabançonne Bruxelles» Les corps des métiers assiégè rent l'Hôtel de Ville, arrêtèrent les magis trats patriciens et décrétèrent de nouvelles lois démocratiques. Un journal annonce que l'ordre vient d'être donné tous les détachements de troupes qui se trouvent échelonnés sur nos frontières de rentrer dans leurs garnisons respectives dater du 29 mars. Onécril de Londres que Napoléon III vient d'engager son fils dans la cavalerie des volontaires du West Kent. FRANCE. Les bons de réquisitions du Comité central sont ainsi libellés Au nom de là République Réquisitions. Argent. Denrées alimentaires. En cas de refusle citoyen X..ichargé du réquisitiouuement, peut se faire assister par les gardes nationaux du quartier- Le membre de la Fédération, Signé... Deux timbres sont apposés sur ce curieux papier, l'un porte les mots République française; l'autre, Fédération républicaine. Le général Riboqrt, qui avait été fait prisonnier Vincenneset condamné mort par le Comité, a réussi s'échapper. Il est arrivé samedi soir Versailles. Ou lit dans le Soir Uu certain nombre d'officiers revenant d'Allemagne, et parmi eux deux généraux, ont demaudé l'autorisation de former uue compagnie et de marcher contre les insur gés comme de simples soldats. Ce grand exemple eût entraîné tous les nous citoyens encore hésitants. On a répondu celle proposition en adressant uii cerlgjo nom bre de ces officiers l'ordre de rejoindre les dépôts de leurs régiments, Le mouvement rétrogade des Prus siens ne s'est pas seulement opéré sur Au- bervilliers,le Rourget, Saint Denis et autres localités environnantesil s'est aussi pro duit sur d'autres points. Ainsi Creteil, où il y a avait déjà 5,000 hommes, il en est arrivé 4,000 en plus. Charenton en possède 7,000 Maison-Alfort, 4,000. A l'escale des bateaux-omnibus des car rières de Charentonles autorités prus siennes out placé deux factionnaires pour empêcher que des soldats allemands se rendissent Paris. D'un autre côté, nous apprenons par une lettre d'un habitant de Melun que les 5,000 Prussieus.qui occupaient la ville sont par tis pour se rapprocher de Paris. (Siècle.) Tous les délégués, tous les chefs d'ad ministration sont invités envoyer au Journal officiel (de l'insurrection) les com munications qu'ils jugent convenable de i livrer la publicité.. Lundi, trois heures du matin, une canonnière remontait la Seine toute va peur. Le bruit de la machine éveilla l'at tention du vigilant chef de poste, le lieute nant Lot, de la 2° compagnie de 165e bataillon, qui, en un instant, eut mis toute sa compagnie sur pied et s'élança au pas de course la poursuite de la canonnière. Il somma les passagers de s'arrêter, les menaçant de faire feu. La machine fut ar rêtée, en un moment les gardes nationaux furent bord et firent dix prisonniers, ma rins e'. officiers de marine. On trouva sur ces derniers plusieurs pièces fort impor tantes qui donnent lieu une instruction minutieuse. Voici quelques détails sur les faits qui ont suivi l'assassinat des généraux Lecomte et Clément Thomas M. le vice amiral comtedé Goeydon, commandant en chef des forces navales ;afrançaises dans les mers du Nord, vient de donner un exemple de dignité patriotique qui sera approuvé par tous les hommes de cœur. Appelé la pénible mission de con duire la flotte dans la Baltique pour rapa trier les prisonniers français, cet officier général, ne pouvant pas admettre que des navires de guerre placés; sous ses ordres puissent être obligés de saluer le pavillon prussien en arrivant dans les ports alle mands, a demandé être remplacé, et, en attendant la décision du mioistre il a re mis le commandement de la flotte M. le contre amiral Dieudonné. (Gaz. de France) On lit dans le Journal officielde Ver sailles, le 27 mars L'Assemblée nationale a adopté tin projet de loi aux termes duquel la nation adopte la famille des généraux Clément Thomas et Lecomte, lâchement assassinés. L'Assemblée assisteraen outre, uu ser vice solennel qui sera célébré cette occa sion dans la cathédrale de Versailles. On sait que Lulliera brisé une chaise sur le dos d'un de ses collègues, et que ceux ci l'ont fait arrêter. Les motifs de celte arrestation seraient d'une gravité extrême. Hier, entre le citoyen Assi et le com mandant du 129e, Varnagonprésent commandant l'hôtel de ville, une discus sion se serait engagée qui aurait fini par des coups de poing. ACTES OFFICIELS. NOUVELLES DIVERSES. Paris, a8 mars, matin. ï.e Journal officiel de Paris publie le résultat du vote de dimanche sans indiquer le chiffre des votants. Le Soir dit qu'il D'y a eu que 180,000 votants, moitié moins que poor le plébiscite do mois de novembre. Le Journal officiel de Paris publie nu article s'étoonanY que le duc d'Aumale ail pu venir eu France sans qu'il se soit trouvé 00 citoyen pour le tuer. Ce journal dit Autrefois le lyraonicide était la loi. Aujourd'hui, une prétendue morale nomme assassinat cet acte de joslice. Paris, 28 mars, une heure aprè6-midi. Paris est traoquille, mais les gardes nationaux du Comité soot sur la défensive. Le sous-comité remplaçant le Comité central a- décrété la formation de 25 bataillons de marche. Le Cri du Peuple dit qoe le vote de dimanche proclame la déchéance de l'Assemblée de Ver sailles et ne veot pas de général en chef de la garde nationale. Paris 28 mars soir. La Commune a été proclamée solennellement h quatre heures sur la place de l'Hôtel-de-Ville. Plusieurs salves d'atiillerie oui été tirées. Quelaues conseillers municipaux élus oot refusé leur mandat. La Banque de France a, fait une nouvelle avance de 5oo,ooo fr. au Comité. Hier des soldats envoyés de Versailles oot coopé le pont de bateaux Sèvres. Paris, 39 mars, midi. Ce Comité a résolu de désarmer les gardes na tionaux qui n'adhèrent pas au Comité. Uue réunion de députés légitimistes a pris une résolution pour fusionner avec les orléanistes. Paris, 29 mars, 7 b. soir. Paris est calme. La plupart des barricades de l'Hôtel-de-Ville sont renveisées, mais les gardes naiiouaox du Comité exerceut une grande surveil lance autçur des gares de l'Ouest conduisant h Versailles. Des barricades sont élevées dans les eoviroos de la gare Saint-Lazare. La tranquillité est rétablie partout eo province. Les gardes nationaux de Belleville occupent le poste de l'administration des postes et des Halles centrales. Le désarmement des gardes nationaux refusant d'adhérer au Comité est prochainement attendu. RÉPUBLIQUE FRANÇAISE. LIBERTÉ, ÉGALITÉ, FRATERNITÉ. L - 37 Tout le luoude sait que, de samedi h diman che soir, chacun des deux corpseffroyablement mutilés, a été exposé h Montmartre, rue des Ro siers. En guise de lit de reposon avait disposé h la bâte deux persieunes arrachées au mur. Un drap de lit, emprunté h une ménagère des envi rons, a servi de liuceiil aux victimes. Pendant une journée entière les curieux ont pu se porter b la maison où étaient exposés leurs restes. Cbacuo des généraux avait la tète découverte, mais tellement défigurée par des motilations répétées, qu'il était presque impossible de les reconnaître. Lundi, dans l'après-midi, des médecins ayant déclaré que la décomposition était sor le point de présenter des dangerson s'est arrêté la résolu tion de procéder b one inhumation provisoire. Sur la batte Montmartre même, b très peu de distance de la maison curiale, il existe un petit cimetière, depuis trente ans hors de service. C'est dans ce champ de repos que le corps ont été ensevelis par les soins d'un vieux fossoyeur. Aucune cérémonie religieuse. Le Comité a déclaré qoe, tant que la chose serait possible, il s'opposerait b ce qoe des funé railles eussent lien. Le gouvernement a teçu ce soir, h dix heures la nouvelle que l'ordre est rétabli b Toulouse, qoe la Commune y a été dissoute et qoe la Capitole a été évacoé sans qu'une seule goutte de saDg ait été versé. M. de Kératry a pris son poste b la préfec ture et il a été appuyé par la ferme attitude de la garde nationale, de* troupes et de l'artillerie.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1871 | | pagina 2