Les 5, 6,7, 8, 9 et 40 juin 1871 pour les provinces de Brabanl, de Flandre occideo- taie, de Flandre orientale, de Hainaut et de Liège Les 5, 6, 7 et 8 juin 1871, ponr les pro vinces d'Anvers et de Namur Les5.6et7 juin 1871, pour les provinces de Limbourg et de Luxembourg. L'administration des prisons aura pourvoir, dans le courant de l'année 1871, la nomination deconducteurssurveillants pour les travaux de construction de mai sons d'arrêt cellulaires dans les villes de Malines, d'Ypres, de Furnes et de Neuf- cbâteau. Les honoraires seront de 125 160 francs par mois.. Les personnes (fui désirent obtenir un de ces emplois temporaires sont priées de faire parvenir leurs demandes au iqinistère de la justice, avant le 8 mai prochain. Chacun des postulants devra indiquer le lieu et la date de sa naissanceson do micile actuel et les travaux dont la sur veillance lui a déjà été confiée. Il joindra sa requête des certificats constatant qu'il" possède les connaissances nécessaires. M. le lieutenant général Guillaume, ministre de la guerre, est arrivé jeudi ma tin en notre ville. Il vient inspecter les bâ timents militaires. (Patrie de Bruges.) De fâcheux mécomptes se préparent dans l'emploi du sel en agriculture. Jour nellement il s'expédie des gares de Bruges et d'Ostende, de nombreux wagons chargés de sel grossièrement pilé, et prenant la direction de la campagne, où des cultiva teurs le répandent pleines pelletées sur leurs champs, ne se doutant pas qu'ils sont en train de détruire leurs récoltes. Rappe lons leur, une fois de plus, que le sel, par lui même, n'est pas un engrais, mais que, mélangé au fumier, au compost, au guano et au purio, il augmente l'énergie et la do rée des engrais auxquels ou l'associe. Une des conditions essentielles du so«oôoc'est que le sel doit être d'une dissolution prompte et facile,.semblable, comme finesse et non comme blancheur, au sel de table; la quan tité employer ne doit pas dépasser trois cents kilos par hectarei S'écarter de ces pres criptions c'est aller au devant d'un revers auquel il est du devoir de l'Association agricole libre de Ghistelles de soustraire les cultivateurs. La prime de 25,000 fr. (emprunt de la ville de Gand) a été gagnée Gand par un tonnelier demeurant chaussée de Ter- monde. Nous apprenons que sous peu il sera établi en notre port un service direct heb domadaire, par bateau vapeur, de Gand pour l'Ecosse et vice versâ. (Bien public.) La commissioncentralederExpositiou nationale pour les arts industriels, qui aura lieu prochainement Lima a désigné M. Jean Verschaffelt, horticulteur Gand, en qualité de commissaire pour là Belgique, la Hollande et l'Allemagne. (Moniteur.) Le Moniteur publie la convention en- tre la Belgique et l'Italie pour l'échange des correspondances. Il paraît quedes poursuites judiciaires auraient abouti au renvoi en police correc tionnelle Bruxelles d'un employé prévenu du détournement de certaines dépêches télégraphiques qui ont fait beaucoup de bruit depuis quelque temps. On vient de découvrir Arquennes- Feluy les ruines d'une villa romaine qui paraît des plus intéressantes au point de vue archéologique. M. le docteur Cloquet, deFeluy, amateur passionné, est chargé par la Société archéologique de l'arrondis sement de Charleroi de diriger les fouilles kil. 400,000 40.000,000 0 9.000.000 9,000.000 4,000,000 2,000.000 45.000,000 3,000,000 avec l'assistance de MM. Demesse et l'abbé Grégoire; cette Société a voté les fonds nécessaires pour les recherches. Depuis quinze jours que les travaux sont commencés, on a déjà réuni une magnifi que collection d'objets usités l'époque où celte villa était habitée par les Romains. Les fruits de la guerre. Nous avons sous les yeux le tableau officiel du mouve ment commercial ^de la Belgique avec l'étranger pendanr l'année 1870, et il en résulte que quelques importations de den rées alimentaires de la France en Belgique sont en dessous de celles de 1869, savoir Beurre, Froment, Seigle, Orge, etc., Pois, fèves, Avoine, Farine, Pommes de te Vins, 65,000 hectolitres, ou 8,120,000 bouteilles. L'Espagne possède en ce moment quatre personnes qui ont marqué, des titres divers, dans les événements de ces derniers mois. Ces personnes sont le maréchal Bazaine, qui se trouve Madrid;le général YVimpfTeu, qui est Algésiras, en roule pour l'Algérie; M. Gambelta, qui pêche et chasse Saint- Sébastien, d'après les feuilles de la localité, et M. Steeuackers, qui fait des conférences sur le siège Séville. D 1 FRANCE. Papis, i8 avril, une heure après-midi. Nous a«oos des reuseigiieraenis sur les engage ments d'Asnières. Hier, ooe forte attaque a obligé les fédérés évacuer leurs positious; celles-ci ne sont pas cependant occupées par les Versailiais, qui se contentaient de les bombarder. D>nc' IPS fdAos de rolline H».». broskiont téoccupé la tite droite de la Seine et établi uoe batterie »u bas du pont du chemin de fer qui a éteint le feu des oiitiailleoses placées au château de Bécoo. Une nouvelle attaque par les Versailiais a eu lieu vers huit heures. I.a redoute de Genoevilliers a bombardé ÀsDières. Les Versailiais Ion! ou mou vement en avaot et se rapprochent de la Seine. Depuis lors la fusillade est incessante; le résultat est défavorable pour les fédérés, qui se maintiennent avec grande difficulté devant les foices déployées par l'ennemi, Voici un projet de décret déposé avant-hier la séance de la Commune par le citoyen Protot, délégué la justice La Commune de Paris, Considérant Que syles nécessités de salut public commandent l'insti tution de juridictions spéciales, elles permettent aux parti sans du droit d'affirmer les priucipes d'intérêt social et d'équité qui sont supérieurs tous les événements, Le jugement par les pairs, L'élection des magistrats, La liberté de la défeuse, m Décrète. Art. Les jurés seront pris parmi les délégués de la garde nationale élus la date de la promulgation du décret de la Commune de Paris qt« institue le jury d'accuaà'iou. Art. q. Lejury d'accusation se composera de quatre sec tions, comprenant: chacune douze jurés tirés au sort eu séance publique de la Commune de Paris, couvoquée cet effet. Les douze premiers noms sortis de L'unie composeront la t'e sec tion du jury. Il sera tiié en outre, pov cette sectiou quatre noms de jurés supplémentaires, et' ainsi de suite pour les autres sections. Art. 3. Les fonctions d'accusateur public seront remplies par un procuieur de la Commune et par quatre substituts nommés directement par la Commune de Patis Il y aura auprès de chaque sectiou un greffier nommé par la commission de just.ee. Art. 5. L'accusé sera cilé' la requête du procureur de la Commune. Il y aura au moins un délai de 'i(\ heures entre la citation et les débats. L'accusé pourra faire citer, même aux frais du trésor de la Commune, tous témoius décharge. Les débats seront publics. L'accusé choisira librement son défen seur. Il pourra proposer toutes exceptions qu'il jugera utiles la défeuse. Art. G. Dans chaque section, .les jurés déî-iguérout eux- mêmes leur président pour chaque audience, défaut de cette électiou la présidence sera dévolue par la voie du tirage au sort. Art. "j. Après la nomination du président, tes témoin;? charge et décharge seront eutendos. Le procureur de la ré publique ou ses* substituts soutieudront l'accusation L'aecusé et son conseil proposeront la défense. Le président du jury ne résumera pas les débats. Ai t. 8. Après l'examen, le jury se retirera dans la cham bre de ses délibérations. Les jurés recevrnut deux bulleliusde vote portant te premier ôe< mots L'accusé n est pas coupable. a Art 9. Après la délibération, le jury rentrera dans la salle d'audir-uce. Chacun des jnrés déposera son bulletin dans l'urne. Le scrutin sera dépouillé par le présideut Le greffier comptera les votes et proclamera le résultat du scrutin. Art. 10. Si l'accusé est déclaré uou coupable, il sera im médiatement relaxé Art. 11. Toutes citations devant le jury et toutes notifi cations quelconques pourront être faites par les greffiers des sections du jury d'accusation. Elles seront libellées sur papier libre et sans frais Le délégué la justice, n E. Protot. Sons l'intitulé Adresse des citoyennes Ici commission executive nous lisous dans le Bien public u Comme il'faut même au milieu des circonstances les plu$ douloureuses, que la gaieté française ne perde jamais ses droits, et que quelqu'un se dévoue pour jouer les rôles ridicu les, un certain nombre de citoyennes se sont dévouées, et elles oui fait parvenir la Commission executive de là Commune de Paris une adresse qui obtient les honneuts de l'insertion au Journal officiel. ••Au fond il s'agit, comme on le devine* pour les citoyen nes eu question, de prendre une part active la guerre civile, et de vaincre ou mourir pour la défense de nos droits com muns Au fond il n'y aurait donc pas lieu de ^'occuper de l'a dresse des citoyennespuisque l'humanité, non moins que le bon sens, s'oppose absolument l'organisation de ces milices féminines. n Mais l'adresse des citoyennes est accompagnée de consi dérants qui méritent une mention particulière. En sollicitant l'honneur et le péril d'un rôle belliqueux, les citoyennes ne tendent rien moins qu'à proclamer l'éga lité des sexes, elles écrivent, en eifet, de cette main qui manie gaillardement la plume, avant de manier le chassepot u Considérant, n Que la Commune représentante du grand principe pro clamant l'anéMitissement de tout privilège, de toute inégalité, par là même est engagée tenir compte des justes récla mations de la population eutièresans distinction de sexe, distiuction créée et mainteuue par le besoin de l'antagonisme sur lequel reposent les privilèges des classes gouvernantes- Que le triomphe de la lutte actuelle ayant pour but la .suppression des abus, et dans un avenir prochain la rénovation sociale tout entière assurant le règne du travail et de la jus tice, a/par conséquent, le même intérêt pour les citoyen nes que pour les citoyens. o" L est dp tic l émancipation dé la femme, nous voulons'dire de la citoyenne, que l'on poursuit. o La tentative n'est pus nouvelle, et l'on en pourrait trouve1* les précédents dans les vi^ux fond» de magasins des clulis de 48. Mais, de même qu'en 48, un avortenient ridicule lui est léseivé; et puisque les citoyennes réclament un grand looal pour y tenir des réunious publiques, nons leur promettons un public nombreux et sinon les sympathies, du moins les rires de leur auditoije. n D'ailleurs, que l'on nous comprenne bien nous ne prê chons ni l'infériorité, ni Passer visse meut de la femme, nous la voulons l'égale de l'homme dans la famille, égale en droits, comme elle lui est égale et souvent supérieure en intelligence et fii dévouement, mais qu'elle dp sorte point de cette sphère de la famille où sou action salutaire et son iuflueuce out cha que jour s'exercer et dans laquelle, plus encore que «rs droits, la relieunent ses devoirs. LE GÉNÉRAL CLUSERET. Noos lisons dans le Gaulois n M. Cluseret, ex-capitaiue aux chasseurs pied, a quitté Parmée françaisepar démission, la suite de l'aventure sui vante n M. Cluseret, étant en garnison Cherchell, fit prendre chez l'officier d'administration 5o couvertures de campement, les vendit au juif vil prix et en secret, puis, profitant de la légèreté de son sergent-major, qui égara le bon établi pour percevoir ces couvertures, il nia les avoir reçues et porta contre ce même sergent-major une accusation de vol et de faux* n Le sefgènt-major snbit une détention préventive assez longue, mais heureusement pour lui, le bon signé Cluseret fut retrofivé par le fourrier de la compagnie et remis au parquet. u M. Cluseret reçut alors de son chef de bataillon l'avis d'avoir donner sa démission immédiatement, sous peine d'être traduit, son tour, devant le conseil de guerre. M. Cluseret ne se le lit pas répéter, et son nom fut rayé des cadres de l'armée. n M. Cluseret entra ensuite, comme gérantdans la ferme du Hocher-Blanc, quelques kilomètres de Cberohcll. Cette ferme appartient, je crois, A un de nos députés, M. de Carayon-I atour. Il y avait en ce moment uu superbe troupeau rie mérinos. Tiois mois après, ou ne trouvait plus trace de tioopeau. Qu'était-il devenu? J'ignore ce qp'eu pensa le pro priétaire, mais il remercia son géiaut n M. Cluseret quitta alors Cherchell, annonçant l'inteutinn d'entrer dans le corps des zouaves pontificaux. Chacun sait le rôle qu'a joué M. Cluseret depuis cette époque. luutilc doue d'en parler. Versailles, le 8 (tvril 1871. A. PoiPEUTEa, ,11 Capitaine au -4™'de marche, ancien clief du bureau arabe de Cherchell.u

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Le Propagateur (1818-1871) | 1871 | | pagina 2