Le Français publie les nouvelles sui
vantes
PRCSSF,
Berlis, 3 mai.
ALLEMAGNE»
TURQUIE.
JAPON.
- i 1
A VENDRE OU A LOUER
BELLE ET GRANDE MAISON
désigne pour son roi, ils croient, !i tort ou b raison,
que les coudiiioos particulières de la fusion résul
teront des événements plos que des termes d'une
convention préalable. A quelques nuances près,
cette ligne politique est celle qui est adoptée et
suivie par cbacuo d'eux. Peut être les opinions
extrêmes qui se préoccupent des termes explicites
d'une fusion risquent-elles de compromettre par
leurs défiaoces une solulioo prochaine que tous les
Français appellent de leurs vœux.
Il est question de prendre de mesures d'une
graode sévérité contre les gardes natiooaox réftac-
taires. Outre la radiation des listes électorales, la
confiscation des armes et la suppression de l'in
demnité de fr. i -5o par jour, ou leur impose dans
certains quartiers une taxe spéciale de 5 b 5o fr.
par jour. Enfin il est fort possible que quelques-uns
d'entre eux soient traduits eu cour martiale.
Le a4* bataillon de la garde nationale, qui
jusqu'ici avait refosé de marcher, vieol de faire
adhésion b la Commone. Il a échangé son drapeau
tricolore contre nn drapeau rouge. Le bataillon est
fort de pins de 2,000 hommes. Cela ne retardera
pas d'une heurêla chute de notre Babel mupicipale.
On a enterré ce matin (29 avril) en graode
cérémonie le colooel Bretanet, tué hier par 00 obus
au fort d'Issy. L'enterremeot était purement civil.
Que voulez-vous? La Commuoe est athée, et si elle
n'a pas inventé la religion du néant a, c'est pour
tant bien la saole qu'elle respecte et qo'elle mette
en pratique.
L'Univers annonce qu'après deux nouvelles
tentatives non suivies d'effet, des délégués de la
Commuoe, ou soi-disant tels, ont définitivement
enlevé le trésor de Notre-Dame, emballé dans
deux fourgons.
Les églises de Saint-Méry et de Sain te-Mar
guerite ont reçu la visite des gardes nationaux
fédérés.
Il parait que le ravitaillement de Paris par les
^ares de chemin de fer est arrêté. Noos igooroos
ce qae penseot au fond messieurs les fédérés de
cette complication oowelle. Mais il paraîtrait qu'ils
ont affecté d'y voir uo moyen d'augmenter .leur
effectif. Vous oe nous ravitaillez plus,«au
raient-ils dit aux compagnies: merveille. Mais
votre service devient par Ib des plos simples: vous
n'avez plus besoin de vos employés; nous les pre
nons. La Commune compte ainsi gagner 6,000
volontaires, n
Nous trouvons dans les lettres de Paris quel
ques détails sur le personnage qui a succédé au
général Closeret comme ministre de la guerre de
l'insurrection. Le colonel Rossel est nn*ancien
élève de l'école polytechnique. Au sortir de l'école,
il avait choisi l'arme du géoie, où, grâce b ses
aptitudes reconnoes, il avait conquis en fort peu de
temps le grade de capitaine. Évadé de Metz après
la capitulation, il offrit ses services a M. Gambetta,
qui loi doooa les épaulettes de colooel. Après la
réunion de l'Assemblée nationale, il voulut se faire
reconnaître par M. Tbiers çjjmtne simple chef de
bataillon, en récompense des services qu'il avait
rendus pendant le siège. Mais M. Thiers, ne voyant
en lui que le protégé de M. Gambetta, refusa ses
offres. M. Rossel alorsnooveau Coriolan se re
tourna vers la Commune, qui, trop heureuse de
lui ouvrir ses rangs, s'empressa de reconnaître son
grade de colonel couveiti aujourd'hui en celui de
général.
Déjb le nouveau délégué b la guerre a inontié
sa résolution de lutter jusqu'au bout. Après avoir
demandé dans sa lettre d'acceptation au Comité
exécutif, une coopération entière et absolue il a
commandé, eo ootre des deux enceiotes déjb exis
tantes, trois nouvelles enceiotes de barricades au
tour des principales forteresses érigées dans Paris
par les communaux, au Trocadéro, sur les buttes
Montmartre et an Panthéon.
M. Jules Favre est arrivé b Bruxelles pour
activerdit une dépêche de Paris, la négociation
du traité de paix. H paraît que des difficultés se
sont élevées b propos des termes et du mode de
payement des cinq millards de l'indemnité de
guerre. Relativement aux sommes b payer pour
l'entretien des troupes allemandes restées sur son
Verritoire, ta France est maintenant en règle; plu»
de 60 millions ont déjb été versés de ce chef entre
les maios des autorités allemandes.
On va procéder b la démolition de la colonne
Vendôme. Cet acte de vaudalisme est fixé ao 8
mai. Il aura lieu avec solennité, et la mise eo scèue
est déjà réglée. Le journal le Vengeur dit qu'on
fera tomber la coloone toot d'une pièce sur une
couche de dix mètres de fumier poor amortir le
choc. Les membres de la Commuoe et des batail
lons de la garde nationale seront présents.
Ftappé des maux qui accablent la France et
tendaot trop facilement cette nation solidaire des
atteoiats de la démagogie parisienne, un poblicisle
américain écrivait dernièrement dans le New-York
Herald
Aujourd'hui, tous les geos bien disposés poor
la France et poor le peuple français ont changé
d'avis, et le sentiment universel est que les Français
sont absolument iocapables de se gouverner eux-
mêmes. Autrefois ou se vantait avec orgoeil d'être
citoyen romain. De nos jours/on est fier de poovoir
dire Je suis Américain Ou Anglaison Alle
mand; mais quel est l'homme qui n'a pas honte
de cobfesser Je suis citoyen de la France?
Les événements des derniers jours ont consterné
le monde, et beaucoup de gens regardent la France
comme une aotre Pologne, qui doit être occupée,
partagée, anéantie.
Sous la robriqoe Dernières nouvelles, le
Moniteur universel publie ce qoi soit
Nous reproduisons, soos toutes réserves, les
reoseignemeots suivants sur l'arrestation do général
Cluseret
C'est hier, vers six heures do soir, qu'il aurait
été arrêté.
Des gardes nationaux gardaient toutes les
issues do ministère de la guerre.
w Deox fédéréssans autre inçigue qu'une
ceintore rouge, sont entrés dans son cabinet; l'on
était porteur d'un maodat d'ariêt émanant de la
Commone. Eo les voyant le général aurait dit
Je m'attends depuis huit jouis b être ariêté. Je
a m'étonne qu'on ne l'ait pas fait plutôt. Si j'avais
été coupable de ce doot 00 m'accuse, c'est-b-dire
de trahison, je ne vous aurais pas attendus.
h II a été transporté eo voiture la Conciergerie,
a On nous dit, eo outre, que soo arrestation est
doe b uoe lettre adressée au général de Fabrice,
daus laquelle il promettait la mise en liberté de
i'arcbevêque de Paris.
Uo nouveau corps, celui des tirailleurs de la
Républiquevient d'être formé. Les premiers
hommes de ce corps qu'on a vos hier dans Paris
excitaient la curiosité par l'originalité de leur
costume.
Ils porteot un képiune veste et uo pantalon
bleu foncé, avec ornements jaones. Le pantalon a
la forme de celui des xouaves. Une écharpe blan
che et des bottes molles complètent ce singulier
costume.
La Commune a la manie des destitutions.
Elle vient de révoquer le citoyen directeur de
l'Hôlel-Dieu pour avoir refusé de distribuer six
cents numéros du Père-Duchêne aox malades de
l'établissement.
Le docteur Levingstooe est arrivé b Bombay,
le 3 mai, bien portant.
Oo annonce de source particulièrede Lagny,
5 mai, que les frais d'entretien des troupes dos, et
s'élevant b 18 millions de thalers, ont été payés le
1" mai b Rouen et b Amiens.
La Gazette de Cologne prétend qu'environ
quatorze cents prisonniers de guerre allemands se
trouvent encore en France, er que les lenteurs
apportées par les autorités françaises au rapatrie
ment de ces hommes oe sont pas étrangères au
nouvel arrêt survenu dans le transport des pri
sonniers de guerre français encore internés en
Allemagne.
Constantinople 1 mai.
Le'chambellan du Sollao a apporté une lettre
du Khédive disant que les travaux de fortification
du canal de Suez sont arrêtés.
Des événements très- graves viennent de se pas
ser an Japon.
A Sinskin le gouvernement central avait l'in
tention de retirer noe quantité assez forte de pa-
pier-moonaie sans en reudte l'équivalent la
population s'est soulevée. Le cbef des révoltés a eu
le tête tranchée, ce qoi amena une émeute généiale,
La ville a été brûlée, le palais du prince a été pris
d'assautses deux officiers ont été crucifiés, et le
prince lui-même a pu échapper miraculeusement.
Les troupes envoyées contre l'insurrection ont
été taises en déroute et le Mikado n'en a pas eo
d'autres b expédier.
Le district de Bongo a été le théâtre d'une antre
insurrection non moins grave, causée par des con
tributions trop lourdes et inégalement réparties snr
les lenaociera. L'assemblée des daïmiosb été con
voquée b Jédo pour discuter les mesures b preudre.
ONGUENT ET Pll.UI.ESD'HOLI.OWA Y VÊsiomac
et les Rognons. Il existe eutre ces deux organes uiie étroite
et iutime relatiou, ainsi que l'indique le dépérissement physi
que qui survient dans toutes les maladies qui affectent les ro
gnons. Le dérangement de l'estomac est souvent le premier
iudice du dérangement des fonctions des rognons. L)«ns ce
cas, les remèdes d'Holloway, employés immédiatement, arrê
tent les attaques sérieuses qui deviendraient inévitablement
fatales. Ils agissent avec uue efficacité surprenante sur chaque
organe de la sécrétion, et spéciaIt-menl ils remettent en ordre
l'estomac, le foie et les rognons, eu leur rendant les fouctions
naturelles, et en les dégageant de toutes matières malsaines ou
nuisibles. Il est nécessaire qu° l'Onguent soit bien frotté deux
fois par jour sur les parties affectées car «'il est bien absorbé
l'action dépnrative et salutaire e ces Pilules sera augmentée
considérablement.
ÉTAT-CIVIL D'VPRES,
nu «S Avril au A Nul Inclus.
NAISSANCES i3. Sexe masculin 7, idem féminin 6.
MARIAGES. Lenair, Charles, journalier, et De Haeur,
Sylvie, dentellière. Hoornaert, Germain, journalier, et
Racket, Rosaliecabaretièrë. Beele, Aimé, boulanger, et
Devos, Hortencesans profession. Vaugeluvre, Martin,
boutiquier, et ComeitiÉlodie, sans profession. Terrier,
Henri, écrivain, et Dieriek, Marie, eaus profession.
DÉCÈS. Marescaux, Catherine, 68 au.% veuve de Lelan,
Jean, Place S' Pierre. Note, Clémentine, 33 ans, religieuse,,
rue au Beurre. Hoestiu, Cathérine, 73 aus, journalière,
veuve de Uep»pe, François, rue de Meniu.
ENFANTS AU-DESSOUS DE 7 ANS 9. Sexe mas
culin o, idem féminin 9.
YPRES, 6 MAI 1871.
ETAT Indiquant le. quantité» rt le prix moyen
de. Grains, Fourrages et autres produits agri
coles vendus au marché de cette ville t
j NATURE
QUANTITÉS
PRIX
S j
VENDUES.
VtVEX
V-
a
par 100
Grains et Denrées.
Kilogrammes.
kilogrammes.
g -s
Froment
17,30a
36-25
80
4,6oo
26 5o
75.
l,IOO
27-50
44
F ois
3oo
27-00
80
1 Féveroles.
2,5oo
28- 5o
80
Pommes de terre
6.000
7-5o
Beurre
275 00
Pain de farine de froment brute 33 c" le kilo.
Idem ponr les fondations de 5o c*900 er.
A ït ÏIIU 3*
UNE
AVEC ÉCURIES, REMISES, ETC.,
ET
H. 1 42 90 C. EN JARDINS ET VERGER
W3S7ZSHZS, a
touchant la chaussée de Bruges Gliis-
tclles, et au canal de la VVaere, proximité
du chemin de fer d'Ostende-Armentière».
Celte Propriété peut servir de Campagne
ou d'Etablissement; industriel.
S'adresser pour les conditions au Notaire
S27T4SE5 à- Ghistelle*.