D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT. 54Lme Année. 5,593. BULLETIN BU JOUB. La Chambre des représentants a repris samedi la discussion des articles du projet dé réforme électorale. Elle a rejeté l'amen dement de M. Magherman,qui devait former un article nbuveau intercaler après l'art. 2; puis elle s'est occupée de l'art. 3 du j projet du gouvernement, dont la disposition concernant les locataires du propriétés ur baines ou rurales a été écarrée, mais dont le reste a été adopté, avec nn amendement de M. Lelièvre, auquel M. le ministre de l'intérieur s'était rallié. 1 La Chambre des représentants a continné mardi la discussion des articles du projet de réforme électorale. Les articles 4, 7 et 8 du projet du gouvernement (articles 4, 5 et 8 du projet de la section centrale) ont été successivent adoptés. L'article 5 du projet du gouvernement (article 6 du projet de la seciiou centrale) a été adopté égale ment, mais avec un amendement de M. le ministre des finances. Au sujet de l'article il proposé par la seciiou centrale et por tant que les déclaration^ en matière de contribution personnelle et de patentes ne peuvent être réduites sans l'asseutiment du contribuable, M. le ministre a déclaré que le gouvernement ne s'y raillie point. A l'ouverture de la séance de mercredi de la Chambre des représentants M. De- meur a développé un amendement qu'il avait déposé mardi. Cet amendement qui a pour objet de remplacer les articles 1" et 4 de la loi du 8 septembre 4865 paè des dispositions plus eu harmonie avec celles du projet de réforme électorale, a été adopté. Il formera un article nouveau intercaler après l'article 7 du projet de la section centrale. La Chambre a également adopté nn ar ticle nouveau proposé par M. Lelièvre et modifié par M. le ministre des affaires étrangèresaux termes duquel l'art. 2 de la loi du 30 mars 4870 et les articles 6 et 7 du projet de la section centrale sont ap plicables aux individus éligibles au Sénat. Après le vote de ces deux amendements et de l'article 7 lui même, la discussion s'est ouverte sur l'art. 9, qui a été intercalé dans le projet du gouvernement par la section centrale et d'après lequel on pourra être élu au premier tour de scrutiu si l'on réunit pins des deux cinquièmes des voix. Cet article, auquel M. le ministre de l'inté rieur s'est rallié an nom du gouvernement, a donné lieu a un long débat et au dépôt de divers amendements, qui ont été ren voyés la section centrale. La Chambre des représentants a terminé jeudi la discussion de l'art. 9 du projet de réforme électorale, article introduit par la section centrale dans le projet primitif, et aux termes duquel il suffira désormais de réunir plus de deux cinquièmes des voix pour être élu au premier tour de scrutin. La section centrale, laquelle avaient été renvoyés les amendements proposés cet article, a déclaré, par l'organe de M. Royer- de Bebr, son rapporteur, qu'elle les re pousse et qu'elle maintient la rédaction qu'elle avait d'abord proposée pour l'art. 9. Les orateurs de la gauebe qui ont pris la parole dans le débat ont démandé le rejet de cet article, parce qu'ils concidèrent la majorité relativecomme contraire la base de nos institutions; mais les orateurs de la droite qui leur ont répondu ont parfai tement justifié l'innovation proposée par la section centrale et acceptée par le gouver nement, en se fondant sur les inconvénients des scrutins de ballottage, auxquels il im porté de remédier. En définitive, l'art. 9 a été adopté avec un amendement de M. Guillery aux termes duquel la majorité absolue est maintenue pour les élections communales et provin ciales. Lundi a commencé devant la cour d'as sises de la Flandre occidentale l'examen de la cause charge de Fidèle Van de Putte, âgé de 52 ans, et de sa fille Philomène Van de Putte, âgée de 26 ans, fermière, demeu rant tous deux Heestert, accusés de meur tre sur la personne d'Auguste Moreau, mari de la deuxième accusée; tout au moins de coups et blessures ayant cansé la mort, sans intention de la donner. Dans l'audience de mercredile jury a émis son verdict. Sur la question de meur tre, quant an premier et au deuxième pré venu, il a répondu négativement. Sur la question de coups volontaires ayant entraîné la mort, quant Pbilomèna Van de Putte, le jury a encore répondu négativement; quant Fidèle Van de Putte, il a répondu affirmativement par 7 voix contre 5. La cour s'étant jointe la majorité du jury, Fidèle Van de Putte a été condamné sept années de réclusion. LE PROPAGATEUR FOI CATHOLIQUE. - CONSTITUTION BELCE. Le goovernenieot de Versailles tien» d'adresser aox habitants de Paris une proclamation qui semble être le signal d'une action décisive. Tous les préparatifs sont, do reste, terminés autour de Paris eo voe d'une attaque géoérale. Une tentative qui ne visitait b rien moins qu'A entraîner toute ta France dans la chaos ansrcbique où Paris se démène vient d'être d'éjouée par le gouvernement de Versailles. Voici comment le Journal officiel de la République rend compte de ces manœuvres illégales et des mesures qui ont été prises pour les faire avorter Un comité provisoire formé Bordeaux con voque bref délai un Congrès de la Ligoe patrio tique des villes républicaines. Le comité décide, dans son programme, que chaque ville républicaine aura on délégné sur vingt mille habitaots, et que ces délégoés seront pris parmi les cooseillers municipaux nommés aux élec tions du 5o avril i8yt, eo suivant l'ordre do tableau. a Ce coogrès est donc une réunion de divers conseils municipaux délibérant entre eux sur les affaires de l'État, et il tombe sous l'application de l'article 25 de la loi do 5 mai i855qui est ainsi cooço Tout conseil municipal qui se mettrait en h correspondance avec on ou plusieurs autres cooseils, ou qui publierait des proclamations on adresses, seta immédiatement sospeodo par le préfet. En outre, les déclarations publiées en même temps que leur programmé par les membres du comité d'organisation établissant que le bot de l'association est de décider entre l'insurrection d'une part, et le gouvernement et l'Assemblée, de l'autre, et substituant ainsi l'autorité delà Ligoe b ce lié de l'Assemblée natiooale, le devoir du gou vernement est d'user des pouvons que lui confère la loi du to avril i854. m C'est un devoir auquel on peut être assuré qu'il ne faillira pas. Il trahirait l'Assemblée, la France et la civilisation, s'il laissait se constituer, b côté du pouvoir régolier issu du suffrage uoiversei les assises du communisme et de la rébellion. Le gouvernement français n'a fait que son devoir en interdisant cette réunion. Combien on doit regretter qu'il n'ait pas agi avec la même clair voyance et la même promptitude ao début de l'in surrection parisienne Comme il y avait lieu de le supposer, ce sont des dissentiments assez graves qui ont motivé l'in tervention persoonelle de M. de Bismark dans les J négociations commencées b Bruxelles et qui se poursuivent actuellement b Francfort pour la ré daction du traité de paix définitif. Ces dissentiments i portent eo graode partie, comme on le sait déjb, sur le mode de payement proposé par la Franceet qui, dans l'appréciation de l'Allemagne, frusterait cette dernière des deux cinquièmes des avantages qui lui ont été garantis par les préliminaires de paix. Mais d'autres difficultés encore ont surgi relativement aox dispositions militaires nécessitées par le siège de Paris et qui maintiennent autour de cette ville un état de choses en opposition avec les arrangements sigoésb Versailles. Les choses en étaient venues au point qoe la Prusse devait crain dre de voir se retourner contre elle les facilités qu'elle a données au gouvernement de Versailles pour léprimer l'insurrection parisieuue. la reprise des hostilités apparaissait comme une éveutualité possible, si la France persistait b vouloir reprendte en détail, comme on le loi reproche b Berliu, les concessions qu'ellè a dû faire en bloc poor obleoir la paix. Uo article de la Correspondance de Ber lin s'explique snr ce point avec une certaine vivacité, et donne b penser que M. de Bismark, eu arrivant b Francfort, aura eu des observations sévères b présenter b M. Joies Favre. Quoi qu'il eo soit, ooos aimons b espérer qoe les conversations du chancelier de la Confédération avec les collègues de M. Thiers aboutiront b une entente complète, et qu'il ne faudra pas tirer l'épée pour trancher ce nœud gordien. Oo a reçu eo France de narrantes nouvelles de l'Algérie. Eofin les troupes de Versailles ont pris et occupé mardi matin le fort d'Issy. CHRONIQUE JUDICIAIRE. CHEMINS DE FER. BELGIQUE. Réseau des Flandres. Oo assure que les négociations qui a.*i»nt été ou.ei les tutre le gou»einemeut et I* Société géoé rale d'exploitation pour la repiise par l'Etat du

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Le Propagateur (1818-1871) | 1871 | | pagina 1