AVIS. AVIS. VILLE D'YPRES. INTERNATIONAL AGENCE AMÉRICAINE BATEAUX A VAPEUR. Voici sur l'effroyable lutte dout Paris a été le théâtre quelques détails empruntés divers journaux Oq lit dans le Français, la date du 27 Le vice-consul de France Courtrai informe les intéressés qu'en venu d'un décret du cbef du pouvoir exécutif de la République française, aucun voyageur n'aura plus accès sur le territoire français, s'il n'est muni d'un titre de voyage régu lièrement visé et que la taxe y afférente est rétablie. Courtrai le 10 mai 1871. Le vice consul de France, Auguste Dathis. L'Administration locale prévient tous les* habitants que le rôle pour le recouvrement de ta taxe provinciale sur les chevaux, bêtes cornes, moutons, mulets, bardeaux et ânes pour l'exercice *187.1, est provisoi- Ceux qui se croiraient lésés sont admis faire valoir leurs réclamations devant le Conseil communal. Fait l'Hêtel-de- Ville, le 25 mai 1871. Matrimonial et général Agency, 5-,Prince's slreel, Red Lion Square, London, Cet Établissement est recommaudahle par le nombre de ses clients et de ses opé rations. Mariages avantageux. Demoiselles et Dames veuves bien dotéesde 20 45' ans, marier. Secret et discrétion. S'adres ser par lettre affranchie M' Fromenn5* Prince"s street, Red Lion Square, London England). nier d'abondance; on dit que l'entrepôt des fins est en feu. c Le correspondant a vu fusiller des misérables qui alimentaient les incendies avec du pétrole. Le correspondant du Daily Telegraph dit que iergeret a fait jeter des bottes de foin imbibées de pétrole dans les Tuileries pour bâter l'action du feu. L'église de Saint-Eustacbe a été brûlée mardi. Mercredi le massacre était tel, qu'on a craint uoe nouvelle édition de la Saint-Barthélémy. Le même cortespondant dit que Coorbet a été fusillé eo même temps que Raool Rigaolt. De Versailles, on mande an Telegraph que l'archevêque de Paris, 60 piètres et le géoéral Martimprey, détenus comme otages auraient été fusillés par les insorgés. Nous rapportons ce brait encore d'y ajouter foi. «-isasc». La prise do nouvel Opéra a été marquée par un acte d'énergie vraiment héroïque. Les portes forcées, le lieutenant Ziegler, qui commandait te premier détachement d'attaqoe, pénètre dans l'édifice et somme les insurgés de mettre bas les armes, sous peine d'être 1009 fusillés sur place. On lui répond par des cris de défi, et celui qui paraissait être le chef de la bande lève son revolver poai abattre l'officier. Mais celoi ci le prévient, l'éteod raidemort bseipiedsel teoouveUe sa sommation. Les insurgés interdits et domptés se rendent eu jetant leurs fusils. (France.) Un commandant arrivé place Vendôme, après avoir enlevé la tête de ses hommes une barricade a l'angle de la roe Neuve Stiot-Aognslin, aperçut les débris de la côlonne; il salua de l'épée et com manda Portes armes! (Temps.) Les magasins du Printemps, situés h l'intersec- tion du boulevard Haussmaun et de la roeTroocbet, ont été le théâtre d'one lutte des plus violentes. Les insurgés s'étaient barricadés dans Is maison qui fait faro an» frnic cranripe nni arrivant Mr. refour. Il a fallu tourner par les petites rues et fie- per l'intérieur des maisons atteoaotes pour en de venir maîtres. Ici eocore, comme sur tous les points où la lutte est violente00 a fait bien peu de prisonnieis. (Soir.) Nos soldats, en eotrant dans le mioislère de la marine, ont trouvé huit insurgés occupés b répan dre sur les parquets de l'huile de pétrole. Ces ban dits ont été immédiatement traînés dans la roe Royale et fusillés sans autre forme de jugement, ainsi qu'il convient. (ld.) Les rues les plus atteintes sont la roe Royale et la roe do Bac. Le commencement de la rue du Bac n'est pins qu'une immense fournaise; les maisons effondrées ont coupé complètement la voie de leurs débris. La rue Royale égalemeot n'a plus de nom. Les abords du faoboorg Saint-Hoooré ne formeot plus qu'un amas sans nom. Toutes les balustrades des Toileries sont détrui- les par la mitraille. Les pauvres cariatides des piè ces d'eao delà place de la Concorde sont en partie brisées par nos boulets. (Liberté.) Lorsque nos soldats soot entré* au Palais Bour bon, l'état-major do général Bergeret était a table. Daus l'appartement qu'occupait autrefois le chef du cabinet du présideot du Corps Législatif, le couvert était mis. Uu plat d'asperges est resté in tact sur la oappe. Les employés de la Chambre qui avaient laissé leur argenterie cbec eux me l'y re trouveront pas. Elle a été volée par les soldats de la Commune. La bibliothèqoe est intacte. Les gar des nationaux blessés soot dans les caves du Palais. Les insurgés avaient tout disposé pour faire sauter la poudrière du Trocadéro et mettre le feu au ministère de la guerre, mais la promptitude de nos mouvements ne leur a pas pet mis de mettre ces ea-ivoges orujéts exécution. Les Prussiens fosillent impjtoyablenent les in sorgés reconnus d'origine allemande qui s'évadent de Paris. Les incendiaires de la rue Royale, qoi étaient les délégués commooeux a l'arrondissementont été arrêtés et fusillés. Dans la journée de mercredi, roe Notre-Dame- de-Lorelte, une femme, ou plutôt use prostituée elles soot toutes commnoalisles etragées, cela va sans dire aborde no officier de la ligne, eo le priant d'accepter un cigare qu'elle lui préseote dans uo étui. Tandis que l'officier, sacs méfiaoce, extrait le cigare de l'étui, la misérable lire rapide ment 00 revolver de sa poebe et fait feu sur l'offi cier. Cinq minutes après, les ligoards la fosillaieot dans le jardin de l'hôtel Tbiers, place S'-Georges. On raconte qoe dans le quartier de la Madeleine, uu certain nombre de soldats ont éprouvé des symptômes d'empoisonnemeot, après avoir bu do vin que leur avaient offert des femmes équivoques. Ordre formel a été, par soite, dooné b la troope de ne rien accepter de qoi que ce soit. Rue de Maubeoge, une femme a déchargé, par une feoêtre, les six coups d'un revolver sur on groupe de ligoards. Elle a été aussitôt passée par les armes. Lorsque les iosorgés se présentèrent b la biblio thèqoe d.o Louvre pour y mettre le feo, ce b quoi ils u'out pas réussi, il se trouvait Ib divers em ployés, portiers, gardiens, etc., qoi, épouvantés d'uue telle infamie, sopplièreot, genoux ces sao- vages de ne pus exécuter leur dessein. Ces employés arguaient b l'appui de leors supplications qoe la bibliothèqoe du Louvre était 00e propriété na tionale que c'étaitnon le bien d'un gouverne ment mais l'une des plos précieuses richesses do peuple. Pour toote réponse, le cbef de ces bandits fit fusiller deux das employés qui uvaieot insisté plus vivement que les soties. Ces détails, dont nons garantissons la véracité, -f- t.J•- VV1>« UUI rible scène. Noos leosns d'une sourceaotorisée,dil le Monde. qo'b sou entrée dans Paiis le maréchal Mac Mafaon a été visité par une dépotaiion qoi loi offrait de prendre la dictature et de proclamer l'empire. Un obus est tombé londi sur la grande galerie du Palais-Bourbon qui servait aux fêtes, et qui avait été convertie en ambulance. On a été obligé de descendre les malades dans les caves. Cet obus venait de Moutmartre. Le Palais-Boorboo a été, du reste, très éprouvé par le tir des batteries que les insurgés oot établies aux Toileries. La physionomie de Paris est toujours lugubre. Tous les magasins sont fermés, la circulation pres que nulle. Cepeodant, les cadavres qui Lier eocore encombraient certaioes rues sont enlevés. Un détachement da 36" de .ligne occupe le parc de Monceaux, c'est la qu'on amène nn grand uombte de prisonniers beaucoup sont fusillés Ib. Eo approcbaol, on entend parfois le roulement d'an feu de peloton c'est le bruit sinistre d'une fusillade. Les mêmes faits se produisent au Lu xembourg. a La maisoo de M. Thiers en est au même point qu'il y a trois jours; c'est une ruine sur laquelle flotte le drapeau rricolore. Un autre drapeau sur monte la porte close dn jardin. ONGUENT ET PILULES D'HOLLOWAY. Maladies des Femmes. La science a, de tout temps, cherché b guérir les maladies nombreuses qui sont particulières aux femmes; quaud le Pro fesseur llolloway, après des études persévérantes et une observation attentive, a été amené b penser que la nature avait fourni, elle-même le remède pour ces affections spéciales. Grâce b des recher ches longues et variées, il a réussi b composer ses célèbres remèdes, l'Onguent et les Pilules, qui renferment les principes désignés par la nature pour le soulagement et la gnérison des dérange ments particuliers aux femmes de tonte condition et de tout âge, fortes on faibles, et sous quelque climat qu'elles habitent. Toujours, ils ont équilibré les fonctions dérangées quand tons les médica ments ordinaires prescrits par les médecins avaient été sans effet; et ce, avec d'autant plus d'efficacité qu'une fois guéris par les remèdes d'Holloway, ces dérangements ne se produiseut plos. ,rmît%tci?or5^%^rTuëat)î\^Secrélarial LES BOURGMESTRE ET ÉCtlEVINS, P. BEKE. par ordonnancb Le Seerttaiie, J. DE CODT. Ci db Un départ tous les jours. Prix des pla ces, nourriture comprise, bord de ba teaux 225 765 fr. Ecrire fiaiico. avec timbres-poste pour réponse, M. SUFFELL, 96, Montagne le la Cour, Bruxelles.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1871 | | pagina 3