t Le Moniteur publie la situation au 30 avril 1871 de la Caisse générale d'épargne et de retraite sous la garantie de l'Etat. Une perquisition faite Paris, aux Ternesa amené la découverte d'une mi trailleuse cachée dans une cave de la rue des Acacias. Bien que fortement endom magée par un projectile, cette mitrailleuse pouvait encore servir. On l'avait murée dans une excavation creusée dans le plâtre de la cave. Il n'y avait pas d'affût. Le concierge et plusieurs locataires de la maison ont été arrêtés. On lit dans Paris Journal Les per quisitions dans les catacombes sont aujour d'hui terminées. La dernière journée de recherches a amené la découverte d'un assezgrand nombre de cadavres d'insurgés, moitié rongés par les rats. Sur des avis transmis la direction de sûreté générale, uu commissaire judi ciaire s'est transporté avant-bier, rapporte le Journal de Lyon, du 18, rue de Sully, près du parc, au domicile d'un individu se disant baron, pour procéder son arres tation. Cet individu, qui a déclaré se nommer Michel de R...,âgé de vingt-sept ans, avait confié un lithographe de notre ville un tirage d'action du chemin de fer de Varso vie Treskow, pour une somme de 1 mil lion 600,000 francs. Ce baron était, suivant son dire, employé au ministère des affaires étrangères de Russieet il avait commandé le tirage de ces actions pour le compte d'un de ses amis domicilié Varsovie, qui loi avait envoyé 4,000 francs pour couvrir les frais d'im pression. Les perquisitions faites son domicile amenèrent la déconverte de différents pa piers et d'une somme de 32,000 fr. Au moment de quitter son appartement, de R... demanda la permission de passer dans une pièce voisine pour un besoin pressant il entra dans une alcôve, se saisit d'un revolver qui se trouvait sous le tra versin du lit et se brûla la cervelle. La mort fut instantanée. Un convoi d'insurgés et de pétroleuses passait dimanche après-midi sur le boule vard Saint Michel, Paris. Sur le passage de ces misérables, la foule, se pressait, menaçante, terrible... Au pre-' mier rang, un jeune et très charmant ca pitaine se faisait remarquer par ses vocifé rations contre les conamuneux.Tout coup un de ces derniers lève les yeux, et Arrêtez donc ce faux capitaine, c'est une femme! s'écrie r.-il en indiquant du doigt le capitaine d'artillerie. Le faux officier veut payer d'audace, mais on se précipite sur lui on lui arrache ses habits, et deux gardiens de la paix publique le conduisent chez lecoimmissairede police, où elle est reconnue comme ayant dirigé les ateliers de fabrication des fusées in cendiaires au ministère du commerce et de l'agriculture. Inutile d'ajouter que cette précieuse cap ture a immédiatement étéécrouée au dépôt, en attendant son transfert Versailles. En ce moment, dit le Droit, les abeil les essaiment. Le sieur Vpossède plu sieurs ruches dans un jardin situé rue du Parc {20e arrondissement). Quoique dans un quartier insurrectionnel, cette demeure retirée n'a pas eu souffrir desévénements. Avant hier matin, un essaim sortit de l'une des ruches, s'éleva en l'air et, emporté sans doute par le vent, alla s'abattre une I Les mouches s'attachèrent un arbuste, dans un autre jardin situé route de Ro- mainville, et où se trouvait seule en ce moment la dame Solonet. Importunéedu bourdonnement des abeil les et ignorant le danger de les approcher, cette dameâgée seulement de vingt cinq ans, voulut les chasser avec un bâton. Aus sitôt, les mouches, furieuses, fondirent sur elle toutes ensemble, lui couvrirent le vi sage lui piquèrent les yeux et les narines. En proie d'horribles souffrances, elle jeta des cris qui ne furent pas entendus, et finit pars'affaissersansconnaissancesnr la terre hnmide. Son mariqui était sorti et qui revint l'heure du déjeuner, la trouva dans un état affreux Le visage horriblement tuméfféde la pauvre femme était devenu méconnais- sable. Il se hâta de lui donner des soins et d'en voyer chercher un médecin. Malheureuse ment, quand le docteur arriva, l'inflamma tion avait fait des progrès qui ue purent être enrayéset dans la journée d'hier la malade a succombé. Un mariage des plus extraordinaires a été célébré l'église paroissiale de Saint- Martin, Londres. C'était la noce du capitaine Van Buren Bâtes et de M"e Anna Steann; chacun des conjoints a plus de 7 pieds et demi de haut Ce couple formidable figure depuis quel ques semaines l'Exposition dont nous avons déjà parléet où l'on a le plaisir de voir et d'entendre les deux négresses ju melles, que la nature a réunies encore plus étroitement que les deux frères siamois. Sans doute le capitaine et miss Anna n'ont pu se voir s'aimer, et personne ne poorra dire que les époux ne sont pas bien assortis. La foule était grande pour assister la cérémonie, et il y a eu plusieurs salves d'applaudissements quand le couple tita- nesque est sorti de l'église. On lit dans le Gaulois: Voici comment les prisonniers de Ver sailles qui doivent passer devant les con seils de gnerre sont classés ;ss--e/ i>IM>hIc diUî'lOr»'. FRANCE. Versailles, ua juin. Le Journal officiel annonce que la revue est définitivement fixée au dimanche a5 jnio. Lille, aa juin. Voici les noms des candidats qui se porteDt pour le département du Nord Républicains le général Faidberhe et M. Tes- telin, ancien commissaire général. Légitimistes MM. De Nedonchel et Dupont. M. Thiers a reçu la visite du père et de la mère du célèbre Rosselex-délégué au départe ment de la guerre sous la Commoue. Ils venaient b Versailles implorer la clémence du chef du pouvoir exécutif en faveur de leur fils. M. Thiers n'aurait, paraît-il, rien voolu promettre avant de connaître la décision du conseil de guerre. C'est hier soir en conseil des ministres que le jour de l'ouvetture des conseils de guere a dû être définitivement fixé. Nous ne savons pas au juste quelle sera la décision, mais il se pourrait que la première aodience ne soit tenne qu'après les élections complémentaires b l'Assemblée, c'est- b-dire après le i juillet. M. Marins Topin, chef do ig3" batailloo pen dant le siège, avait refusé d'adhérer b la Commune et était parti pour Versailles. Renne b Paris avec l'armée, M. Topin avait réorganisé le VI* arrondissement. Hier, roe de Reanes, on a tiré snr loi, et'la balle est venue s'aplatir snr on portefeuille qui se trouvait dans la poche de côté de son paletot. Des perquisitions ont été faites dans les mai sons environnantes, mais elles n'ont dooné aucun résultat. Quant b M. Topin, il en a été quitte pour nne forte secousse et une douleur assez luletite i* Les prisonniers faits dans les combats livrés do 18 mars ao 32 mai 3* Les gens accosés d'avoir porté les armes du 33 mai jusqu'b la défaite de l'insurrection; 3* Cenx qui ont prêté b l'insurrection on con cours moral. C'est daos cette dernière catégorie que rentrent les journalistes arrêtés. On écrit du Narboone, le 11 juin, au Messager du Midi Une dépêche de M. Tbiers, au maire de Narbooneloi annonce que grâce est accordée aux dix-huit militaires do 5s* condamnés b mort par le conseil de guerre. On lit dans le Messager du Midi Le 11 b deox heures de l'après-midion convoi de 5 b 600 femmes b traversé la gare de Marseille se ren- daot b Toulon. Ces femmes, arrêtées b Paris, appartiennent b la catégorie de ces malbeorenses que l'on désigne aujoord'bui sous le nom de pétroleuses. Ces détenues seront transportées dans 00s colonies péoitentiaires de la Nouvelle-Calédonie elles précèdent d'aotres convois qui élèveront le chiffre de ces misérables b 3,56o. a L'Assemblée nationale de Versailles a voté mardi b l'unanimité l'émission d'an emprunt de denx milliards en rente 5 pour cent. Ce vote a été pré cédé d'un exposé complet de la situation financière par M. Tbiers dont le discours a été fort applaudi. Il y a on intérêt qui prime eo ce moment en France tontes Ica antres préoccopationa c'est ceint de la lotte éleoM^ala qoi doit se décider le 3 juil let. A Paria, l'appel dont la Gazette de France eo ta première Idée abouti b la formation d'une sorte de ligue de défense sociale b laquelle dix-oeuf journaux ont adhéré. Ils sont convenus de recom mander une liste unique de caodidats an choix des électeurs. Tous les principaux journaux catholiques, sauf le Français, ont donné leur adhésion b ce compromis. Les passions ne «ont pas calmées b Paris. Lundi matin, tout près de la caserne de la Pépi nière au coio de la rue de Laborde un coup de fusil a été tiré sur on simple soldat. La balle, après avoir traversé le bras, s'est logée dans le corps. On disait le soir qoe le malheureux était perdu. Les maisons voisines ont été ardemment fouil lées. Nous ignorons si le coupable a été découvert. {Français.) On assure que les vicaires-généraox capitu- laires du diocèse de Paris oot demandé b Mgr. l'étêqoe d'Orléans, an nom do clergé de Paris, de prononcer l'oraison fnoèbre de Mgr. Darboy. Id Ou espérait livrer dans la deuxième quin zaine d'août le tunnel do mont Cenis, entre la France et l'Italie,b la circulation. Un voyageur, qoi se trouvait la semaioe dernière sur les lieux fait part au Mémorial de la Loire de diverses circonstances imprévues et fâcheuses qoi pourraient bien retarder encore cet henrenx événement. Eo effet, il paraîtrait, si ce qu'ou dit est vrai, que pour le moment il est b peu près impossible de sootenir le trajet, b cause de la fumée qui se dé gage des locomotives et se mêle b l'air respirable, qu'elle vicie. Uoe première tentative aurait eu lieu et deux macanicieus sur trois seraient morts asphyxiés; le troisième aorait été sau«é b grand peiue. On sait que le tunnel a 13 kilomètres de lon gueur. Il paraîtrait en outre, qu'il y règne uue chaleur assez élevée, 3a degrés, dit-on. La science, qui a réussi b percer la montagne et b mener b bieo ce merveilleux ouvrage, n'a pas dit sans doute, sou dernier mot. On s'occupe de trou ver un moyen de ventilation suffisant; en tout cas, on a commandé en Angleterre des machines furni- vores perfectionnées dont on attend les pins grands résultats. Ou'écrit de Paris, le a3 juin Les perquisi tions domiciliaires qui se 'niiriinier, t chaque jr ont suie'iVrestsnou d'un assez grand n'outlue

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Le Propagateur (1818-1871) | 1871 | | pagina 2