quartier et ont été dirigés ensuite sur leur
dépôt en Afrique.
Les prisonniers français voyagent leurs
frais nepayent plus maintenant qo'unquart
de placetant sur les chemins de fer alle
mands que sur celui de l'État belge et du
Nord belge.
Il reste encore en Allemagne près de
400,000 prisonniers repalrier ceux-là
sont sans ressources, blessés ou malades,
et seront ramenés, aux frais du gouverne
ment français, par Cbarleville, Lunéville
et Vesoul.
Voici le dénombrement peu près
exact des étrangers qui sont prisonniers
Versailles en ce moment
300 Polonais250 Italiens165 Belges,
50 Russes, 50 Hongrois et Moldo-Valaques,
très-peu d'Espagnols et une vingtaine d'AN
lemands. Ces derniersil faut le remar
quer, ont presque tous joué un rôle impor
tant dans le grotesque drame dont le dé
nouement est proche.
Chaque puissance étrangère a reçu noti
fication du chiffre exact de ses nationaux
prisonniers.
Voici quelques chiffres assez curieux
sur le nombre de photographies de monu
ments parisiens incendiés ou détruits
achetés par le commerce étranger.
Angleterre. Colonne Vendôme, 150,000;
ministère des finances, 50,000; Hôtel de
Ville, 200,000.
Amérique. Colonne Vendôme, 300,000;
Hôtel de Ville, 250,000.
Allemagne. Colonne Vendôme, 200,000;
Hôtel de Ville, 20,000.
Nous n'avons pu nous procurer de don
nées exactes sur le chiffre qu'atteint l'ex
portation des portraits des membres de la
Commune mais nous ne croyons pas
exagéjer en disant que le portrait de cha
cun d'eux a été tiré 500,000 exemplaires.
(Liberté.)
On a des nouvelles du docteur Living-
stone par une lettre que le docteur Kirk a
adressée miss Livingstone, fille du célèbre
explorateur. Cette lettre, datée de Zanzibar,
30 avril 1871dit en substance que, d'après
les derniers renseignements fournis par
les Arabes, le docteur était allé Manema,
petite ville située de l'autre côté du lac
Tanganyika, mais qui ne se trtiuve indiquée
sur aucune'carte géographique.
A Ujiji, le docteur avait fait la connais
sance de quelques Arabes, qui se sont
montrés très obligeants pour lui, et c'est
en leur compagnie qu'il a visité Manema,
qui est situé 200 milles l'ouest du lac.
Il est supposer que le docteur a rempli
le but qu'il s'était proposé, et qu'à son
retour il fera la description de son voyage.
Le docteur Kirk dit qu'il a trouvé le
moyen d'envoyer Ujiji tout ce qui était
nécessaire aux besoins du voyageur, et
qu'à son retour dans cette ville il pourra
réparer les pertes en argent et en bagages
qu'il a dû nécessairement éprouver dans
un pays aussi sauvage et dépourvue de
toute espèce de voies de communication.
FRANCE.
Si l'astre de la France comme puissance
militaire a pâlien revanche le crédit de
celte nation n'a jamais été plus florissant.
L'emprunt de deux milliards vient d'en
fournir une preuve éclatante. C'est mardi
matin que la souscription s'est ouverte
Paris, et dès la première journée la somme
deuiaudéeélait dépassée de beaucoup. Mer
credi, l'ouverture de la Bourse, un avis
du ministre des finances annonçait la clô.
Lire de la souscription.
2
D'après les informations de plusieurs
journaux les sommes souscrites mardi
atteignaient quatre milliards. Les capitaux
français eux seuls figureraient pour moi
tié dans ce total. Nous savons, d'autre part,
que de Londres, de Francfort et surtout de
Vienneles envois ontété très considérables.
Ce concours empressé de l'Europe n'a
rien qui nous étonne. La France a subi de
grands désastre, mais elle possède en elle-
même des ressources inépuisables, et la
confiance généralelui est justement acquise.
1
Assemblée. M. Pouyer-Qoerlier, annonçant
les résultats de l'emprontdit qo'bieren moins
de six heures nous avons réuni quatre milliards
5oo ■illions; Paris a souscrit deux milliards 5oo
millions, la province plus d'un milliard, l'étranger
on milliard. Quelques résoltats ne sont pas encore
connus.
M. Poyer-Qoertier ajoute que cette situation
permet de remplir nos engagements avec l'Alle-
magoe et d'accélérer la délivrance de nos provinces.
Noos n'attendrons pas les termes.
On lit dans le Gaulois Le passant qui snit la
roe des Chantiers, b Versailles, remarque un granp
bâtiment rectaognlaire, construit en briques rouges
et enfermé entre des moraillus blanche!, hautes de
deux mètres, qui lui servent de ceinture.
La grille qui ferme l'entrée est masquée b l'aide
de grandes toiles d'amballage, afin de dérober aux
curieux ce qui se passe daus l'intérieur de l'éta
blissement.
Cette grille ne s'eotr'oovre que pour laisser
passer les beureaox auqoels le général Appert a
bien voolu accorder la permission de visiter les
prisonnières.
C'est an maréchal des logis qui reçoit les laisser
passer et qui vous introduit après avoir consul} b
l'officier chargé de la haote surveillance du dépefrei
La grille se reforme sur vous; vous vous troasi-
vez alors dans une vaste coor qui sert de préaooeot
C'est Ib que les fédérées se promèoeot une
lie de la journée. Les jeunes garçons déteni
prennent l'air également. Des sentinelles veiller
sur elles durant tout le temps.
Cette foole a un aspect étrange. Tous les divers
degrés des classes y sont représentés, sans dépasser
cependant la petite bourgeoise.
Oo y voit des ouvrières, des filles publiques,
qoelqoes cocottes», des femmes d'employés, etc.;
la majeure partie de ces femmes sont ou des am
bulancières ou des femmes attachées au service
des insurgés, et qoi les soivaient en campagne.
Toutes ces femmes sont vêtues de la façon la
plus disparate.
Quelques-unes portent l'nniforme de canlinière;
ou certain nombre d'entre elles l'ont quitté cepen
dant depuis leur arrivée au dépôtet cela grâce b
quelques âmes charitables qui leur ont procuré
des vêtements plus décents
Ces femmes, que nons avons vues arriver b
Versailles déguenilléesrepoussantes, hâves, ma
ladives, ont repris aujourd'hui no air de santé
qu'elles doivent anx bons traitements dont elles
sont l'objet.
Elles reçoivent, comme nourriture, la même
ration que Içs hommes. On leur distribue 45o
grammes de paio et des conserves de viaode. Ou
leur permet de faire venir de Paris tout ce qu'elles
peuvent désirer lait, fromage, bouillon, etc
elles peuvent même faire venir du vin, mais on
n'autorise qu'un quart de litre par jour. Les alcools
sont complètement interdits.
Leurs conditions d'existence vont s'améliorer
encore. Le génie militaire est employé en ce mo
ment parfaire leur installation.
Dans quelques jours, elles ponrront faire lenr
coisine dans la cour du dépôt.
Toutes ces femmes sont en ce moment l'objet
d'nne instruction judiciaire qui se fait très-soi-
gnensement et très-impartialement. Si l'instruc
tion démontre l'innocence d'une femme elle est
immédiatement mise en liber té-
L'instruction n'étant pas terminée, on ne sau
rait encore elre
bililé de tootes
quelques indici
Ainsion sa
nelle d'un balaiI
je crois, qui
quelques incendi
une en outre q
d'assassiner le g
bien entendu, des
e plus ou moins de colpa-
nières. Cependantoo a
etit nombre d'entre elles,
dépôt contieol one colo
nies, one canlinière,
cerveille b on capitaine,
uileries etc. Il y en a
upçonne d'avoir achevé
comte. Je ne parle pas,
grandes criminelles qui
se trouvent Ib par suite de l'oovertore des prisons.
A lenr arrivée, ces femmes ont été soigneusement
fouillées. Sur l'une d'elles oo a trouvé... un mor
ceau de la colonne; one autre avait sb1zr mille
francs en poche. Naturellementon ne les loi a
pas laissés, car les prisonnières ne sont pas autori
sées b conserver sor elles plus de vingt francs.
Espérons qne ces .femmes auront fait déjà on
retour sur elles-mêmes, et qu'elles auront perdu
notamment la baine du prêtre. En effet, c'est grâce
au coré de Saint-Louis, M. l'abbé Bourgeois,
qu'elles ont vu leur situation s'améliorer. L'excel
lent pasteur a invoqué la charité de ses paroissien
nes et les prisonnières ont reçu grâce b luides
robes, des chemises, des bas, des caracos, etc.
De son côté, l'autorité militaire s'adressait b
l'iotendaoce et faisait délivrer des vêtements aux
jeunes garçons.
Dans quelques jours, un fort convoi de prison
nières va être, afin d'éviter l'encombrement, dirigé
sur Beauvais.
C'est Ib que continueront les enquêtes.
M. X. de Montépin propose b la Société des
auteurs dramatiques d'exclure de son sein MM.
Félix Pyat, Victor Hugo, Henri Rochefort, Vac-
querie, Paul Meurice, etc., en un mot tous les
membres quipar leurs actes on par leurs écrits
ont pactisé avec les doctrines de la Commune de
Paris.
Oo écrit de Berlio au Moniteur que le rapa
triement des prisonniers français continue b s'opé
rer sur une très grande échelle et avec la plus
louable activité. Le 17, il en restait eocore un peu
plus de 89,000 depuisl'évacuation s'effectoe b
raison de 35,000 hommraes par semaine par les
voies ferrées. Oo peose que dans quinze jours le
atriemeot sera terminé.
n lit daos Paris-Journal Les cas d'a-
mentale provoqués par les excès de la
èvent déjb b plus de cinq cents
coooos.
va de Belgrade donne la nouvelle
la vie do prince Milan Obrenovitcb,
'-L'attentat, au moyeo d'ooe bombe
Orsioi, n'a pas réussi, la bombe n'ayant pas éclaté.
Personne n'a été arrêté sur le lieu du crime. On
soupçoone un anciea commis, Olympie Szavitcb,
uo ancien lieutenant, Uluscovitch, et d'antres per
sonnes, d'avoir pris part b cette conjoration.
La Zaslava qualifie cet attentat de machination
de la régence qoi voudrait atteindre par Ib cer
tains buts. Peu de temps auparavant, le Prince
avait reçu one lette anonyme menaçant de l'assa>-
sioer. Il manda immédiatement le régent Blasnevac
et, Ini montrant la lettre, lui dit Je n'ai pas
encore fini mes étodes, et déjb on conspire contre
ma vie; je ue veox plus rester en Serbie, donnez-
moi la part de l'héritage qui me revient, et per
mettez que je parte pour Paris, afin d'y terminer
mes étodes et d'y vivre.
Le régent parviot b aja ser le Prince. Quelques
jours plos tard, l'attentat eut lieu. Tout lait pré
sumer que celui-ci a été arrangé par le gouverne
ment, afin d intimider Son Altesse et de conserver
leur influence b certains personnages, même après
la prochaine Skepschiua, daos laquelle le Prince
sera déclaré majeur.
La Zaslava donne ces détails comme la version
qui présente le plus de garanties.
D'après one autre version, une machine infer
nale aurait été placée au-dessous d'un pont que le
Prince devait franchir pour passer les troupes en
revue. Ce pont aurait sauté avant qu'il y fut arrive.
Les feuilles hongroises exposent l'affaire daos les
mêmes termes que la Zaslava. Ce qui est singu
lier, c'est qu'aucun télégramme n'a signalé cet
attentat.
On a beaucoup parlé, dit la Gazelle dts
d'on at
de Serbie,