Il y a plus de quarante ans qu'aucun de ces formidables cétacés n'a plus paru dans nos régions. Ce fut le 27 novembre 1827 qu'une baleine échoua l'ouest d'Ostende. Elle ne mesurait pas moins de 18 mètres. Celle ci n'aurait pas de telles proportions et appartiendrait l'espèce appelée baleine franche: elle se distingue en ce qu'elle n'a pas de nageoire sur le dos. On lit dans l'Escaut: Le prince hé ritier de Prusse est arrivé vendredi matin en notre ville, bord du yacht royal anglais Victoria and Albert. A 7 heures, l'arrivée du prince fut an noncée par de nombreux coups de canon, tirés des forts de la rive de l'Escaut. Aussi tôt que le Victoria and Albert fut signalé Lilloon arbora le drapeau sur le fort et le prince fut salué son passage de 21 coups de canon. Le prince, montant sur le pont, rendit le salut aux officiers et aux soldats belges. Aux forts Liefkenboek, Sw- Marie et S'8 Anne, les mêmes honneurs fu rent rendus au prince, et le yacht salua en arborant le drapeau belge. A8i/a heures, le Victoria and Albert arriva devant la ville et jeta l'ancre en face du canal au Sucre. Tous les navires sur rade saluaient le prince; la foule se pressait aux abords du quai et des navires pavoisés croisaient sur la fleuve. Trois enfants de la famille royale de Prusse, arrivés ce matin en notre ville, furent immédiatement con duits sur le yacht, que les transportera en Angleterre. Un quart d'heure après, le prince Fré déric-Guillaume débarqua et fut reçu par M. Kind, consul de Prusse, et par quelques familles allemandes établies en notre ville. Le prince, après leur avoir adressé quel ques mots en allemand, est parti immédia tement pour la station, où il a eu on entre tien avec M. Kind et guelques négociants allemands. Au moment du départ, le prince pressa la main de M. $ind etealua tous les assistants. A 9 heures 15 minutes, le train partit, emmenant le prince Munich, ca« pitale de la Bavière, où il ira assister l'entrée triomphale des troupes. La princesse Stéphanie est toujours maladedit une correspondance bruxel loise, et déjà convalescente, elle a été atteinte d'une troisième rechute. La famille royale,si cruellement éprouvée par la mort du jeune duc de Brabaot, a souffert pendant plusieurs semaines de cruelles angoisses. Aujourd'huicependanttoute crainte sé rieuse a disparu et les médecins ont l'es poir de voir la petite princesse entrer en convalescence et se rétablir promptement, grâce la belle saison et aux soins dont elle est entourée. On lit dans la Gazette de Liège Nous signalons nos lecteurs, afin qu'ils évitent de s'y abonner, une publication illustrée, intitulée La guerre franco allemande en 1870 71 publication qu'on colporte en ce moment de maison en maison en notre ville. Voici un extrait que nous prenons dans la 5* livraison où l'auteurévidem ment protestant, raconte les faits impor tants qui précédèrent la guerre Le Pape, qui se croyait appelé par Dieu ressusciter le moyen âge, lança dans le monde des doctrines contraires l'Evan gile la saine raison dans l'histoire et la science, contraires même au simple bon sens. Il voulut,, en outreconvoquer Home un Concile œcuménique pour faire sanctionner par lui ces doctrines et les faire reconnaître sans restriction pour des articles de foi de la chrétienté. Ce monstrueux projet du Pape, abusé par les Jésuites, fut sans doute pour Louis- Napoléon le plus grand sujet d'inquiétude des années dernières. Les Jésuites et le Pape étaient frappés par Dieu d'aveugle ment. Dans leur folie, ils eurent... etc., etc., et le reste l'avenant. C'est donc un ouvrage écrit dans nn très- mauvais esprit. Ajoutons que le style vaut le fond tout nous porte croire que c'est une misérable traduction d'un ouvrage écrit en allemand. On nous mande qu'un Italien revêtu d'un costume ecclésiastique parcourt le pays et se présente de préférence chez MM. les curés et chez les personnes dévouées au Saint Père pour leur vendre des objets qui auraient appartenu Sa Sainteté. Le produit, prétend il, en sera remis au Pape pour l'aider faire face aux exigences de sa position. Nous croyons être utile aux personnes auxquelles il s'adresserait dans la suite en les prévenant que ce monsieur n'a reçu de personne la mission qu'il s'attribueet qu'elles feront bien de refuser ses offres, quelques avantageuses qu'elles soient. (Gazette de Liège Tous les steamers venant d'Amérique continuent arriver chargés de passagers; jamais autant d'Américains neseront venus en Europe que cette année. On assure qu'une moyenne de soixante passeports pour l'Europe est quotidiennement délivrée dans la seule ville de Washington. La moyenne est d'environ quatre-vingt dix New-York et de trente-cinq Baltimore. Tous les murs des villes des Etats-Unis sont couverts d'affiches commençant inva riablement par ces mots Paris! Paris!! Paris!!! Suit généralement un dessein aux couleurs criardes qui représente un monu ment quelconque en flammes. Au dessous, la mention Voyage Paris, aller et retour... tant. Un entrepreneur de Chicago, pour attirer les clients, a orné son affiche de ces mots, en lettres de trois pieds L'admi nistration a retenu de» feuâtre» pour l'exé cution des membres de la Commune de Paris. Un journaliste, M. André Scbeu, vient d'être condamné quatre mois de prison et un jour de jeûne chaque mois, par la cour d'assises de Vienne (Autriche), pour avoir exalté dans son journal les cri mes de la Commune. On lit dans la Gazette des Tribunaux Nous avons fait connaître hier l'arresta tion do dernier délégué de la Commune la préfecture de police, le sieur Ferré, qu'on prétendait jusqu'ici avoir été fusillé; on nous annonce aujourd'hui l'arrestation de son frère, Philippe Ferré, qui aurait parti cipé comme lui aux crimes des derniers jours de l'insurrection. Un détail assez curieux noter, c'est que Ferré, le délégué la Préfecture de police, avait réquisitionné pour son usage personnel la voiture du malheureux ar chevêque de Paris, et, s'il faut en croire les dires de son cocher, le nommé D..., qui est actuellement détenu au Dépôt, il aurait employé l'équipage du prélat de la façon la plus singulière. C'est ainsi qu'un soir, vers onze heures, la suite d'une orgie, l'ex délégué civil se serait fait promener aux flambleaux sur la place Dauphine, ayant ses côtés une femme, sa compagne de festin, qu'il avait fait meure entièrement nue. Plusieurs habitants de la place ont été témoins de ces saturnales, la fois ignobles et sinistresauxquelles présidaient volon tiers, d'ailleurs, les dignes magistrats de la Commune. Ces derniers, qui disposaient leur gré de la liberté des gensavaient l'égard des femmes, une méthode des plus simples. Aux jeunes, ils donnaient facile ment la liberté pour prix de leur comptai- sauce; aux vieilles, ils accordaient la mê me faveur en leur faisant jurer d'aller répandre du pétrole aux lieux qu'ils leur désignaient. Enfind'après le témoignage de per sonnes dignes de foi, leur distraction favo rite, après l'ivresse et la débauche, était de contrefaire les cérémonies du culte. Ainsi une personne détenue pendant dix-huit jours au Dépôt a été la spectatrice forcée des scènes scandaleuses et révoltantes au milieu desquelles on voyait notamment des insurgés et des serviteurs de la Commune se promener processionnellemenl avec des vases sacrés, volés dans les églises voisines au milieu de femmes de mauvaise vie, pla cées sur deux rangs, auxquelles ils faisaient semblant de distribuer la communion. On peut penser quels chants, quels gestes et quelles danses accompagnaient ces olenni- tés dérisoires On parle d'une tentative d'assassinat qui aurait eu lieu, Genève, contre le ma réchal Bazaine le maréchal Bazaine n'au rait dû la vie qu'à la méprise de l'assassin, 3ui a frappé le domestique croyant attein- re le maître. M. l'abbé J. Willebois, directeur des Dames de S'-Nicolas Conrtrai et ancien professeur et écorne du collège S'-Louis Bruges, est décédé lundi matin, Courtrai, l'âge de 43 ans. NÉCROLOGIE. QUE PEUT-ON OPPOSER A LA VÉRITÉ? DOUTE RÉDUIT AU SILENCE PAR L'ÉVIDENCE. Celai qai n'a pas d'opioioo qu'il nVchangerail volontiers pour la «érité est seul compétent pour Juger avec impartialité la valeur de toate nouvelle découverte ou ioveotioo profitable h l'humanité. Il :'y 3o ans, qoand Thomas Holloway, de Londres, alors comparativement moins reoommé, introduisit daos le monde les Deux Remèdes qui loi doooent oo Brevèl d'Immortalité, il fut reçu au début de soo entreprise philantropiqoe par la détractioo et l'injure. Mais il y eût cerlaios esprits éclairés qui vireot de suite que l'iotrodoction de ces médecines était destinée marquer une graode époque dans les annales de la Science Médicale. Ils avaient lu ses attestations, examioé sa théorie, et, avant font, vu les propriétés qu'il attribuait soo Onguent et ses Piloles amener la goérison daos ses maladies ioternes et externes les plus désespérées. Ils n'é prouvèrent aucune honte attester ces faits en face des préjugés et d'one opposition intéressée. Les malades lurent et se détermioèreot a essayer les remèdes; les résultats furent invariablement satis faisants. Goérisons sor goérisons se succédèrent rapidement. La Faculté fut étonnée, si non coofose, le public fui convaincu. La Grande Bretagoe fat remplie du renom de ses oouveaox coratifs; ce re nom s'étendit sur tout le continent Européen, se répandit jusque sur les rivages d'Asie, d'Afrique, et d'Amérique, et maintenant il parcourt le monde entier. Ce fut l'œuvre de moins de 3o ans. Est-ce que qoelque chose de faux ou sans utilité réelle aurait pu établir une semblable célébrité daos cet espace de temps; est-ce qoe quelqoes années d'ex périmentation D'auraient pas été suffisantes poor tuer tonte découverte ou inventioo qui n'aurait eo aucune milité poor la recommander? L'Onguent est considéré universellement comme an spécifique soaveraio, irrésistible dans les cas les plus terribles de maladies éroplives. L'érysipèle de la natore la plos grave est extirpé remar quez extirpé, non pas supprimé par son action anti-inflammatoire. Tumeurs, furoncles, ulcères, abcès, maux indolents, et même cancers se sou mettent cet Onguent privilégié, et les hémorroï des ne peovent pas comme oo le suppose com munément, être guéries par d'autres moyens. Si ce ne sont pas lè des faits probants, ceux qui ont fait

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Le Propagateur (1818-1871) | 1871 | | pagina 2