S. M. est revenue hier Bruxelles. Le général Duvivier et le capitaine Lun- dende la maison du Roi. avaient reçu le prince la station du Nord. Sa Majesté, en reconduisant Son Altesse Royale Ostende, était accompagnée du colonel baron Prisseetducapitaine Lunden. Une dépêche d'Ostende annonce que le Roi et le prince de Galles sont arrivés lundi matin onze heures, en cette ville, par train spécial Après une promenade sur la digue S. A. R. le prince de Galles est parti pour l'An gleterre, une heure vingt minutes, bord du steamer anglais Maid of Kent. Le Roi reste Ostende jusqu'à demain soir. Le prince impérial d'Allemagne, prince de Prusse, est arrivé jeudi 5 heures la gare du Nord, venant d'Allemagne. Le Roi a reçu le prince la descente du train et l'a conduit au palais, où l'attendait S. M. la Reine. Le prince impérial a occupé les nouveaux appartements de l'aile gauche du palais. Le soir, 61/2 heures, il y a eu au palais grand dîner en l'honneur de l'au- guste voyageur. Leurs Majestés avaient réuni leur table, outre la suite de leur illustre hôte, les ministres de Bavière, de Saxe, le comte de Solms, chargé d'affaires d'Allemagne et de Prusse, le baron d'Ane- than ministre des affaires étrangères le général Guillaume, ministre de la guerre, les gouverneurs civils et militaires de la capitale, le président du conseil provincial du Brabant, le baron Lambermont, secré taire général du département des affaires étjangères, le bourgmestre de Bruxelles, etc., etc. Après ledîner, Leurs Majestéset le prince impérial onlfait une promenade en calèche au bois. Vendredile prince impérial a quitté le palais 8 heures, après avoir déjeuné avec Leurs Majestés. Un train spécial a conduit Son Altesse Impériale Ostende. Là le prince s'est embarqué sur le vapeur de l'Etat Comtesse de Flandre. Le Roi a accom pagné son illustre cousin jusqu'à Alost. Conformément la volonté expresse du prince impérial, aucune réception officielle n'a été faite, tant son arrivée qu'a son départ. Les importants travaux de la moisson sont commencés sur divers points de notre contrée; on a coupé des seigles et des orges en différents endroits et, d'après ce qui nous revient, les cultivateurs sont assez satisfaits des résultats obtenus. Les fro ments sont beaux et la grenaison se fait dans de bonnes conditions. On continue espérer que le rendement sera satisfaisant; seulement on aura subir un retard de quinze jours 5 trois semaines, mais ce re tard sera amplement compensé par les quantités énormes de grains étrangers qui. arrivent sans discontinuer Anvers. Les avoines sont très avancées et promettent une riche récolte. Les pommes de terre sont saines et abondantes et se vendent de 12 13 c. le kilog. (Hainaut.) On nous signale un fait agricole assez extraordinaire. On peut voir chez Joseph Mercinay, cul tivateur au Bois de S' Gilles n° 581, com- muuede S' Nicolas, sur les terrains appar tenant Mœe de L une pièce de terre semée de seigle les 2 et 3 février dernier. Il a obtenu un résultat hors ligne le grain est arrivé maturité, c'est à-dire qu'il a fleuri ei l'épi est plein de grains. le 13 mars, il a semé du seigle par épreuve, afin de savoir s'il réussirait. Jus- q l'ire jour, ses espérant es lui font augurer une récolle comme celle cités ci dessus. (Nouvelliste de Verviers.) On mande de Polleur que des bandes considérables de sangliers ont depuis quel ques jours fait leur apparition dans les bois de cette commune, et retournent qui mieux mieux les champs de pommes de terre, voire même les jardins. Une battue générale est organisée pour dimanche prochain. Un grave accident est arrivé le 16 courant l'amiral anglais bien connu sir James Hope, commandant en chef de l'ar senal de Porstmouth. Tandis qu'il faisait visiter des dames françaises le vaisseau tourelles la Dévastation, la planche sur laquelle il traversait une écoutille vint glisser sous lui, et l'amiral tomba dans l'entrepont, d'une hauteur de 10 pieds. Il s'est fait, danssa chute, plusieurs blessures assez graves, notamment une double frac ture la jambe droite. A Douvres, le jour de la fêle des saints Pierre et Paul, la messe, de huit heures, aucun enfant de choeur n'était présent. Un vieux monsieur, de l'apparence la plus respectable, paraissant âgé d'environ qua tre vingts ans, s'apercevant de cette ab sence, s'offrit pour servir la messe. Chacun dans l'église remarqua son air vénérable, sa piété sans faste et son recueillement. Après la messe, on apprit que c'était le duc de Saldanha, commandant en chef de l'ar mée et dernièrement encore premier mi nistre du Portugal il se trouvait Dou vres pour y rencontrer l'empereur et l'im pératrice du Brésil (L'Union.) La santé de la princesse Christian, fille de la reine d'Angleterre cause de grandes inquiétudes. On craint que la prin cesse ne soit atteinte d'une affection des poumons, et les médecins qui la soignent lui ont recommandé un changement de climat. Dans ce but, la princesse et son masi, le prince Christian, ont quitté Frogmore, pour aller résider sur le continent pendant un temps indéterminé. Un praticien fait observer au Times que le choléra signalé en Perse puis en Russie, parcourt la Pologne et la Poméra- nie, c'est dire suit son itinéraire habituel. Il conclut ce que les mesures immédiates soient prises, savoir Purifier l'eau potable, soigner la propreté des personnes et des habitations, organiser une ventilation con venable et uo bon écoulement des eaux sales, donner un exercice normal au corps et l'esprit, et éviter tout excès. Un banquet anglais. Mercredi der nieron céléLrait Burleigb House, près de Stamford, la majorité de lord Burleigh, fils aîné du marquis d'Exeter. A celle occasion on donnait un grand dîner tous les tenanciers du marquis, lesquels, y compris les femmes et les en fants, formaient une compagnie de 750 personnes. La carte du dîner donnera une idée de la magnificence de ce banquet. Il a été servi 24 turbots la sauce hollandaise; 24 saumons sauce au homard; deux barons de bœuf 16 Lanches de vénaison 8 plats de rosbif 8 p ats de bœuf bouilli 8 plats de bœuf pressé 12 galantines de veau 48 quartiers d'agneau; 14 pâtés de viande fraîche; 12 pâtés de venaison; 200 poulets rôtis; 50 gelées de fruit; 50 crèmes de dif férentes sortes; 70 plats de pâtisserie; 24 gâteaux napolitains 50 plats de pâtés d'é mincé, et 150 plum-puddings il y avait en outre des pommes de terre, des pois et des haricots vtrls. Au dessertla pièce de résistance était un immense birthdaij cake (gâteau de la naissance). Mais ce qui a fait plus d'honneur la générosité de la famille du marquis d'Exeter que son superbe ban quet, c'est que, après le dîner, les tenan ciers de Sa Seigneurie ont offert lord Burleigh,lehérosde la fête, une magnifique pièce d'argenterie, comme gage de leur estime pour lui et pour ses nobles parents. Singulière découverte. Hood dans nn de ses poèmes, nous fait une peinture touchante du chagrinet de la consternation qui s'emparèrent d'une petite famille quand au soir, en mangeant de la morue, elle trouva dans l'estomac du poisson un bijou appartenant un de ses enfants qui était parti pour une expédition lointaine. Un incident de même nature vient de se passer dans Newfoundland. Il y a quelques mois, les journaux de New York racontaient qu'une bague armo riée portant le monogramme P. B. avait été trouvée par un pêcheur dans les en trailles d'un poisson pris dans Trinity Bay, Newfoundland. Le New York Herald donne aujourd'hui la suite de cette histoire. Le pécheur John Polter dit le cor respondant de ce journal, a a gardé la ba gue jusqu'au 12 courant; cette date, il fut requis, par une lettre du secrétaire coloniald'envoyer ou d'apporter le bijou Saint John's attendu qu'une famille nommée Burnam, de Poole (Angleterre), lui avait donné avis que cette bague appar tenait une certaine Pauline Burnam, qui faisait partie del'équipage de YAnglo Saxon, lequel fit naufrage Chance Cove en no vembre 1861. Le pêcheur apporta la bague en ques tion Saint-John's et la remit au bureau du secrétaire-général. On le pria d'attendre, et au bout d'une demi heure, il fut intro duit en présence d'un monsieur élégam- ment mis, que le secrétaire général avait fait chercher l'arrivée du pêcheur. r C'était M. Burnam qui reconnut sur- le champ la bague comme ayant appartenu sa mère qui l'a portée depuis son mariaee en 1846. b La bague fut remise M. Burnam, qui, en échange, remit au pêcheur un bil let de banque de 50 livres. On lit dans la Slampa, de Venise, du 17 Samedi soir, S. A. R. le comte de I landre, frère de S. M. le Roi des Belges, est reparti de Venise, après un court séjour, accompagné de sa femme, la comtesse de I landre; il se rend maintenant en Suisse. Nous apprenons que Venise a beaucoup plu S. A. R. et qu elle a promis d'y reve nir souvent. On écrit de Riga, 3/15 juillet Hier, vers le soir, cinq heures, le feu s'est dé clare sur une des nombreuses barques charges de chanvre, d'avoine et de graine 1 g lin amarrées dans notre rivière en amont de la ville, près des magasins des entrepôts de chanvre; la sécheresse étant excessive et le vent aidant, l'incendie est bientôt devenu formidable. Les magasins ont ete épargnés par le fléau mais trente- neuf barques appelées strusen, en grande partie encore chargées, ainsi que deux navires, ont ete détruites par l'incendie. Ces.navires sont le schooner français Desuree, capitaine Beven; le navire 3 mâts américain Hilho, capitaine Burgers. ayant bord chargement de chanvre La perte en marchandises est estimée approximativement 800,000 roubles soit environ 2 720.000 francs, sans parler de la valeur des barques et des voiliers 11 v n malheureusement encore la mort de JL- sieurs houitnes a déplorer

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Le Propagateur (1818-1871) | 1871 | | pagina 2