a a a a s»
DRANOUTER,
MEUBELEN,
3 -
ITALIE.
RUSSIE.
VERKOOPING
Vruchten en Beesticilen,
Donderdag 17en Augusty
paya. Je o'eo ferai pas dans ce récit, exposé saos
esprit de parti et pour tous.
J'écris avec siocérité, tout mon désir est d'être
Jo avec indulgence.
a Versailles, la 20 juin 1871.
Général CHANZY. a
Voici la dernière partie de la conclusion
Nos belles armées perdues, noire capitale tom
bée après de glorieox et héroïques dévouements,
nous avons cessé de croire la possibilité de vain
cre, alors quelle nous restait.
Gardons-nous cependant d'en conclure que
les armées improvisées sont une garantie suffisante
dans les graudes crises qui peuvent encore se pro
duire. Les événements auxquels nons venons
d'assister établissent, au contraire, d'une façon dès
présent irréfotable, qu'une nation n'est sûre de
son indépendance et réellement forte que si son
organisation militaire est sérieuse complète et
puissante.
S'il subsistait encore no doute, il suffirait de
regarder autour de nous la Russie, l'Autriche,
l'Italie, l'Espagne, l'Angleterre, changent et forti
fient leorsystème militaire. L'Allemagne elle-même
ao lendemain des graods succès que celui dont elle
disposait vient de lui assurer, n'hésite pas y ap
porter de nouveaox perfectionnements; elle est
l'oeuvre. Imitons-la saos perdre de temps. Rom
pons avec ces traditions du passé, respectables saos
doute, puisque c'est elles que notre pays doit sa
graodeur et ses gloires, qae nos malheurs préseots
ne peuvent faire oublier, mais qui ne suffisent plus
3 l'époque actuelle, où tout est fatalement trans
formé.
M. le doc de Chartres vient de s'embarquer
poor Philippeville (Algérie).
On sait depuis longtemps qu'il n'y a Paris
que des provinciaux.
D'où vieoneot tous ces provinciaux
Les geos raisonnables viennent de Sens, les va
gabonds de Sentis, les organisateurs de loteries de
Saint L6, M. J. Favre de Pleurs (Marne) et de
Pierrefeu (Var), les maîtres de pension d'Abon
dance, les bons payeurs dAcquiles bouviers
d'Aiguillon, les amoureux d'Aimé, ceux qui ont
des vices dAlais, ceux qui n'ont pas de vivacité
d'Alan les bons tireors d'Anjou, les fabricants
de certains... vases d'Anseles gens gais d'An-
train,^ roi d'Agobert d'Anvers, les gens capables
à'Aptles orfèvres d'Argentan les militaires
d'Armes, les gents atteints d'affection crépitante
d'Arrican les jardiniers d'Assis-sur Serre, les
geos camards de Beaune, les clercs d'avoués de
Baeoche, le vice-roi d'Egypte de Beaucaire, les
hommes solides de Beaurin, les jolies femmes de
Beauregard, les geos pâles de Blêmes, les méde
cins de Bois-de Cenèles ivrognes de Bu, les
cuirassiers de Cuire, les bourreaux de Capendu,
les hommes mûrs de Carentan, les cavaliers de la
Cavalerie, les procureurs du Châtelet, les avocats
de la Chaux, les morts do Cimetière, les faiseurs
de confitures de Coingtles jeunes filles de Co
lombes les gens en bonDe santé de Corbon les
fruits secs de les Croûtes, etc. (Gaulois.)
Paris brûlé. Différents commerces se
sont emparés du nom de Paris brûlé, sans comp
ter les marchaods étrangers.
D'abord nousavoos les teinturiers, qui viennent
de nommer ainsi une de leors nouvelles couleurs.
Viennent ensoite les fabricants d'articles pour
robes qui baptisent une certaine étoffe du même
tiom. Enfin les fleuristes, qui ont inventé une fleor
couleur feu, dont le nom de Paris brûlé fait ven
dre uoe quantité considérable. (Liberté.)
On écrit de Poligny, 4 août, l'Union
franc comtoise
Un Prussien a été trouvé pendu, mercredi soir,
non loin de la gare do chemin de fer.
Cette découverte a exaspéré les Allemands,
qui 001 parcouru les rues de la ville toute la nuit.
A onze heures du soir, deux conps de fosil ont
sté tirés sur des cavaliers allemands qui faisaient
boire leurs chevaux sur la grande place.
Un cavalier est tombé mort et un autre mor
tellement blessé.
Le sigoal d'alarme a été aussitôt donné par les
A lemands, et toos les soldats de cette nation ont
parcouru les rues comme des forieo le sabre la
main, frappant toutes les personos qu'ils trou
vaient, brisant les portes et cassant es vitres.
Il y a eu une viogtaine de blesés, dont boit
sont eo danger. C'étaient des persooies inoffensives
et qui n'étaient pas responsables d l'événement.
Un homme d'Arbois passait :n ce moment
dans la rae avec sa voiture. Les soUats allemands
ont tué son cheval et oot blessé le <onducteur. Ce
conducteur a dû être transporté l'iôpital.
n Après avoir eoterré les deux soldats morts,
les Allemands sont partis dans lt direction de
Lons-le Saoloier.
Mais ce matio vers sept beo es, est arrivée
noe avant-garde annonçant pour midi un corps de
800 hommes d'infanterie.
La consternation est grande dus la ville.
Le parquet d'Arbois et la police de Poligny
oot commencé one enquête. Deux hommes soup
çonnés d'avoir tiré les coups de fosil sur les soldats
allemands ont été arrêtés.
M. le maire et M. l'adjoint d: Poligny sont
partis poor Dijon, afin d'expliquer au géoéral
allemand commeot les choses sont arrivées.
Les Allemands voulaient brûler la ville. On a
en one certaine peine les empêcher d'accomplir
ce funeste desseio.
Le comte de Chambord est arrivé samedi
Paris, accompagné des comtes de Monti et Stanislas
de Blacas, et venant de Bruxelles. Dès le soir
même, le prince se remettait en route poor les
frootières, rappelé par l'état de santé dn comte de
Bardi, qui ne liisse pas que de donner des inquié
tudes. (Avenir libéral.)
Après la colonne Vendôme, celle de Juillet
va probablement tomber son tour.
Oo sait qoe les fondations de la colonoe sont
assises sur la voûte même do canal S'-Martio, voûte
qui a été très-sérieusement détériorée pat la com-
bostion d'un bateau chargé de pétrole. Le danger
était si iramioeot qu'il a fallu élayer la voûte, et,
malgré les précautions prises, on a lieu de conce
voir encore des craintes sérieuses. De plus, la co
lonoe criblée de balles et d'obus ne peut gitô.c
être réparée. Il est donc probable qu'on va l'a
battre.
C'est sous le premier ministère de M. Tbiers
qu'avait été érigée la coloone de Joillet, inaugurée
le 28 juillet i84o. (Liberté.)
Rome, 11 août.
Dans une lettre ao marqois Cavalletti, prési
dent de la commission formée poor offrir au Pape
le titre de Grand et on trône en or, le Pape refuse
ce titre de sou vivant et prescrit d'employer l'ar
gent sousctit h exonérer les séminaristes du service
militaire.
Oo écrit de Saint Pétersbourg a Le cho
léra a pris des proportions alarmantes.
L'épidémie fait des victimes non seulement
Saint-Pétersbourg et Moscoumais
aussi dans les provinces. Les villes de Ru-
bynsk (sur le Volga) et de TambofT ont le
plus souffrir. Rubynsk est une ville qui
vit de son commerce aujourd'hui, les af
faires sont arrêtées. Huit mille ouvriers
ont pris la fuite, la plupart pendant la nuit,
devant la violence du terrible lléau.
PILULES HOLLOWAY. Ces Médecines
sont recooooes les roeilleorea pour la constitution
débilitée, le foie dérangé, la bile, et l'indigestion.
La merveilleuse efficacité de ce remède et les bons
effets produits par ceux qui souffrent de ces mala
dies, paraîtront incroyables h ceux qui n'ont pas vu
les preuves innombrables de leurs gcérisoDs, ni les
permaueots avantages résultant de letr usage. Elles
guérissent et fortifient le système nerveux, purifient
le sang, régularisent les sécrétions, ei réconfortent
la constitution. Ces remèdes, dès qu'on eo fait
usage, inspirent uoe confiance aveugle et des mil
liers de personnes avaDt éprouvé elles-mêmes leur
efficacité, ont rendu le plus grand service leurs
amis,enleorrecommandantdeles employer pros
ternent et de persévérer pendant o«•-' »r*
ircitjoe temps.
ÉTAT-CIVIL ITVPRES,
Du 4 su fll Aoat Inclus.
NAISSANCES 11. Sexe masculin 6, idem féminin 5
MARIAGES. Ghyselen, Eugène, charpentier, et Kooc-
kaertMarie, dentellière. Depoorter, Charles, journalier,
et YandeubrouckeOctavie, dentellière. Cardinael, Char
les, journalier, et AudriesJuliedentellière. Verslyppe,
Pierre, journalier et Forrex, Rosalie, dentellière Drhol-
lauder, Léopold journalier-, et Slagroulder, Sophie dentel
lière. Mullier, Jean, tisserand, et Wenw, Valérie, dentel
lière. Seys, Léopold, carrossier, et Baert, Marie, dentellier.
Nevejans, Étoilejournalieret Waselynck, Eulaiic. den
tellière. Ferraod, Ernestpeintre et Vauroussel, Philo-
tnéue, couturière. Dehouok, Charles, journalier, et Cliuc-
kemaillie, Hortense, dentellière,
DÉCÈS. Berten Sophie, ans, Brielen-lex-Y'pres.
Bauwens, Justine, 36 ans, sans profession, épouse de f.iéviu
Semuy, rue de Menin. Joye, Jean, 4o ans» voiturier, époux
de Thérèse Werrebroucq, rue de Lille. Van^ecastelle,
Jacques, ans, boulanger, époax d'Amélie Anuoy, me de
Notre-Daroe.
ENFANTS AU-DESSOUS DE 7 ANS o Sexe mas-
colin o, idem féminin o.
YPRES, ia AOUT 187t.
ÉTAT Indiquant les quantités et le pel* saoye»
des Airains, Fourrages et autres produits agri
coles vendus au marché de cette ville
NATURE
QUANTITÉS
PRIX
VENDU ES.
MSI E
r 1
DES
f -
par 100
•-
s. -3
Grains et Denrées.
Kilogramme*.
kilogrammes.
Froment
24.100
34-07
80
5,8oo
22 37
73
i,4oo
i3 25
44
5oo
26-00
80
Féveroles.
4oo
26 5o
I 80
Pommes de terre
3,5oo
7-00
l
Beorre
260 00
j
Pain de farine de fromeol brnte 52 c' le kilo.
Idem pour les fondations de 5o c'. g3o gr.
Tusschen de herbergen de Halve-Maan en de
Lynde, ten slerfhuize van S Philippus-
Jacobus Vebley en kinderen.
van ALLE DE
LANDBOl'W ALLA AM,
PROVISIEN, KLEEDEREN EN LYNWAAD,
BESTAANDE NAMENTLYK IN
Sloelen, Tafe), Horlogie, Schaprae, 2
Koffers, Moor, yzer Potteu en Kom, Zakken
en Bedderien.
Keêrn. Kuipen, Botermyne, Emers, Hap
pe. HouweelKortewagen, Spade, Rakels,
2 Vans.
4 Hespen, 20 stukken Vleesch, 150 kilo-
gramraen Koorn, 50 kilogrammen Meelr
15 kilogrammen Tabac.
44 aren Koorn.
44 aren bestaan met Boonen Erweten,
Aardappels, Beetworlelen en Klavers.
Wat Klaver Botjes en Cameline Strooi.
1 scboone bekalfde Koei, 2 jonge Zwyns.
De Kleederen en Lynwaad van voor-
noemden overleden alsook van Léo en
Ame lia Verley.
1871ten 1 ure précies naraiddag, zai er
voortsgegaan zyn totdeze Vendilie met tyd
van betaling voorde koopen van boven de
3 fnàûcs, mits borg stellende.
De Notaris THEftRY, te Nieuwkerke, is.
met den ontvangst belast,