induire que le mal a une autre cause qu'il
ne nous appartient pas de rechercher ici,
mais qui n'échappera certainement pas
aux investigations des hommes spéciaux
qui auront s'occuper de la chose.
Quoi qu'il en soit, nous sommes heureux
de constater que, si le nom >re des malades
a été relativement considérable, la maladie
a été excessivement bénigne; déjà les con-
valescences sont nombreuses et tout per
met d'espérer que dans quelques jours il
ne restera plus trace de celle prétendue
épidémie typhoïde.
Encore une nouvelle victime de l'ac
cident de Seclin. M. Alexandre Desobry,
fileur de laine, rue Wagrain, a Lille, est
décédé l'hospice de Seclin.
On mande de Groningue. 12 septem
bre que dans la commune d'Onstwedde,
un jeune garçon, âgé de onze ans. s'est
suicidé par voie de pendaison. D'après ce
que l'on dit. son père l'aurait menacé d'une
punition au cas où il serait convaincu d'un
petit méfait commis sur des ruches d'abeil
les se trouvant sur leur propriété
L'Impératrice Eugénie est arrivée
mercredi Lisbonne par le paquebot de
Southamplon; après avoir rendu visite la
famille royale, elle est partie pour Madrid
où elle esl arrivée dans la matinée de ven
dredi et esl repartie immédiatement pour
Carabanchel.
L'ile Sainte-Hélène vient d'être dé
truite presque entièrement par une inon
dation. Cinq cents habitants sont sans abri,
leurs maisons ayant été emportées par le
courant. Lin grand nombre de personnes
ont péri les autres ont dû être recueillies
dans les casernes de Jamestown.
ENFIN
L'HOMME INFAILLIBLE EST ARRIVÉ;
OO
LE PNVUHt'x DE LA M ÉDECEVE.
Ce fût avec une fierté et one satisfaction peu
commune que nous eûmes dernièrement l'honneur
d'être introduits auprès d'où des hommes les plos
renommés do temps, Professeur Thomas Holloway,
qui a fait plus pour le progrès des sciences médi
cales que loos ceox qu'on peut Dominer, sans
excepter les savants émioeots tels que Aber-
crombie, Rush, Clark, ou Majendie. Il nous fit
remarquer combien la majeore partie de la méde
cine de l'époque actuelle si vantee était empirique,
et combien, en réalité, on connaissait peu les Lois
de la Physiologie. Poursuivant ses investigations,
une heureuse idée le trappa comme uue inspiration,
et il localisa le siège de chaque maladie quels
que soieut sa nature et son diagnostic dans le
sang. Il est d'avis, d'accord avec les pins célèbres
palhologtstes que le saog possède vitalité, que le
sang esl vivant, c'est en effet dans le langage de
l'Écriture, La vie de l'homme. Si ce fluide de
l'éxisteoce est impur, commeot l'être humain peut
il être autrement que faible, épuisé, amaigri et
affligé de maladies de différentes espèces? Purifier
le sang et le tenir pur, c'est virtuellement chasser
la maladie de la terre. Ainsi et alors il y a de l'es-
poi. poor celui qui souffre. Le pauvre invalide
qui désespère de toute goérison. peut rentrer dans
le monde, en homme fort et régénéré. Le traite
ment d'Holloway extirpe tous oos nos maux, qu'ils
soieot de l'estomac, du foie, des rognons, des pou
mons, du cœur ou de la peau, il reporte leur
origine au saog et ramène l'organe évidemment
malade h sa première et parfaite sauté. Connaissant
cela, comme nous le conaissons d'après l'expérience
de oos amis aussi bien que d'après ootre propre
expérieoce, ooos remplissous vis-à-vis du public
uo devoir Samaritaio, et recommendant cordiale
ment les Pilules et l'Onguent Holloway les
premières poor les déraogemeots internes da sys
tème, le second pour applications externes sur les
blessures et rnaox qui ont tésistés tout autre
soil-disant remède. Qcaod no patient est languis
sant semaines et mou sans éprouver le moindre
béoéfice de la science du médecin, simplement
tenu en suspens, comme cela arrive avec uoe exis
tence pénible ei sans joie qui doit se terminer dans
no espace de temps vraiment conrt, rions pensons
sincèrement que ce serait le comble de la folie, ou
pis, de l'empêcher par simple préjugé, d'avoir re
cours uo remède comme celui ci, qui, s'il oe lui
fan pas de bien, ue peut aucun titre lui faire de
mal. Que de milliers de persounes se soot abstenues
de prendre un remède rien que par préjugé, et
combieo oo est disposé croire qoe les annonces
insérées daDS >es journaux ue soui pas ce qu'elles
préteodeDt êtrequoique, dans l'espèce, tout
hasardooos avoos bonne raison de croire qoe les
annonces du Professeur Holloway disent le fait
sincèrement et sans vernis comme sans aocuoe
exagération ou fausseté. Public Ledger jSt.
Juho's, Newfouodlaud).
FRANCE.
H a -1 -18 septembre.
Le désarmement de la garde oaiiouale do Rhône
et de la Loire continue sans résistance. Hier,
Saint-Étienoe. 5,ooo fusils étaient déjà rendus.
Des dépêches de la matinée constatent qu'à Lyon
et Saint Éneooe la tranquillité est complète.
On lit dans le Soir, dont ou connaît les relations
avec le chef do pouvoir exécutif
Le but do dernier voyage du prince Humbert
daDS la péuiosule ibérique n'est plus actuellement
un mystère poor personne. Il s'agissait d'engager
les deux royaomes qui se partagent le territoire au-
delà des Pyrénées dans une politique bnstile la
Fraoce. Mais les latins de l'autre côté des Pyrénées
diffèrent heureusement de ceux qui habitent auy
delà des Alpes.
Ils n'ool pas sans doute les mêmes raisons de
reconnaissance notre égard; mais one sympathie
loyale et raisonnée les lie h la Fraoce. Aussi la
t mission du prince a t-elle échooé complètement.
Les raisons de famille n'ont pas triomphé des ré-
pognances que la politique italieone inspire aux
Espagools et aux Portugais. Les dynasties régnantes
dans ces deux pays sont noies k la maison de Savoie,
il est vrai; mais la question de parenté ue suffit pas
toujours décider de l'altitude des peuples.
L'Espagne a été très explicite. A peine le
prince Humbert a ait - il quille le territoire qoe le
cabinet deMadiid décidait d'envoyer h M. Tbiers,
eu sa qualité de président de la République française,
la Toisoo-d'Or, décoration doot oo compte peiue
one vingtaine de titulaires, parmi lesquels figurent
les plus poissants souverains de l'Europe. I.e ca
binet a répondu ainsi au sentiment de l'opioion
publique. Il s-.ffitpour s'en assurer, de lire cette
note de la Epoca, un des journaux d'opposition
les plus influents du royaume. Voici daus quels
termes ce journal s'exprime
La Frauce a fait l'unité italienne qu'elle a
a payée si cher. Elle a reçu en échange les preuves
de l'ingratitade la plus noire de la part du peuple
pour lequel elle versa son sang et ses trésors. Sans
l'oiiité italienne l'unité germanique n'aurait pas
existé, et la Fraoce ne déplorerait pas aujourd'hui
des désastres sans nombre.
Nous sommes donc autorisés h penser, contrai
rement l'avis delà Patrie et du Journal des
Débals que oos relations futures avec l'Italie, si
bienveillaotes qu'elles puissent paraître, n'auront
plus ce caractère de cordialité qui les distinguait
daos le passé.
Dans son audience do i5 septembre, le 3™*
conseil de guerre s'est occupé de l'affaire charge
d'Abel Peyrooton, avocat la coor de Paris, qoi,
sous la commune, accepta une place de directeur
du conseil d'Etat. L'accnsé avoue n'avoir jamais
bieo sa loi-même an juste quelles étaient ses attri
butions. Il aurait aussi été un des agents les plos
actifs de la Commune en province.
Reconnu coopable d'usurpation de fooetions et
d'attentat coolie le gouvernement, Peyrooton a été
condamné la peine de cinq ans de déteolioo.
A la suite de l'affaire Peyrooton, le 3* conseil de
goerre a encore jogé d'autres affaires.
La première était celle de Fossé, l'aide de camp
d'Assi, Fossé, accusé d'attentat cootre le gouver
nement, de commandement de bandes armées et
d'osorpatioo de fonctions militaires, a été déclaié
coopable sur le dernier chef seulement et con
damné trois années d'emprisonnement.
La seconde affaire était celle do nommé Millet,
lientenaot aux Vengeurs de Paris, qoi avait éié
chargé de porter an colonel Lapercbe major des
traDcbées de l'armée régulière, la dépêche de
Rossel par laquelle celni ci lui anonçaii qu'il ferait
fusiller soo parlementaite s'il continuai! lui
écrire comme il l'avait précédemment.
Millet, prévenu seulement d'usurpation de fonc
lions, a été acquitté.
Le nombre des prisonniers qoe renferment
en ce moment les prisons de Paris est loin d'être
anormal, dit la Patrie; il est dans les conditions
les plus ordioaires, ainsi qu'oo peut le voir par le
relevé suivant, qui esl authentique
La Petite Roquette c'a actuellement que 360
détenus, elle peut en contenir 5oo; la maison de
justice n'en renferme que 39, soo coniit geni peut-
être de >5o; la Graode Roquette en a >33 contre
45o qu'elle avait l'année dernière, pareille épo
que; Sainie Pélagie, dont le nombre des prison
niers s'est élevé jusqn'à 5oo, n'en renferme au
jourd'hui que 15o la Smté en compte 6o4, elle
peot eu contenir 1,300; Mazas, il s'en trouve
964, la nombre des celloles est de 1,15o.
La prison de la Santé et celle de Mazas soot
celles quien ce moment, renferment le plos de
déleous appartenant la catégorie des insurgés.
Enfin, Satot Lazare, i,5oo places, en a 1,335
d'occopées. On sait qu'elle n'est habitée que par
les femmes. Oo y coin pie, l'beute qu'il est, 137
pétroleuses; le dépôt eo a i5.
Dans son numéro do >4, le Sémaphore de
Marseille publie la lettre suivante, qui lui a été
adressée par M. A. deTuunens, ex-avoué Péri-
gueux
u Le 8 février 1869, je quittai la France pour
revenir dans mon royaume d'Araocaoie et de Pa-
tagnnie 00 Nouvelle France. Après de grandes
difficultés, je parvins y rentrer; je fus très bien
reçu, mai» je oe pas plos avoir de communications
au dehors pour des raisons qu'il serait trop loog
d'expliquer ici. Je les ferai connaître daos une
brochure. Je devais tout prix faire cesser cet état
de choses; pour sortir de mon royaume les diffi
cultés et les daDgers étaient plos grands que ponr
y rentrer; il fallait obtenir la permission des chefs
de tribus, puis franchir la frontière; c'était jouer
ma tête.
u J'obtins les permissions de sortir et après deux
mois et demi de voyage par terre j'arrivai Bahia-
Blanca frontière qui sépare mon royaume de la
République argentine. Je passai et je fus Monte
video où je croyais être eo sûreté des personnes
qui s'intéressaient moi me dirent que non et qu'if
fallait au plus vite aller au Brésil 00 en Europe. Il
n'y avait pas de navire eo partaoce; il fallait donc
attendre, ce qui prolongeait les dangers. Heureu
sement, les journaux de Montevideo n'avaient rien
dit an sujet de ma présence daos celte ville, par la
raison qu'ils n'eu savaient rien.
Le représentant des Etats Unis Montevideo
me fit offrir 00e corvette de guerre poor me mettre
eo sûreté, en attendant le départ d'un vapeor poor
le Brésil ou pour l'Europe; je le fis remercier
momentanémenten loi disant qoe si ma présence
Montevideo devenait publique, j'accepterais avec
tecoouaissauce sa bienveillante hospitalité-
J'appris qoe le colonel Murgat, qui était sur la
frontière Babia Blancs, s'était mis ma poursuite
h la tête de quelques hommes; heureusement, il en
fut poor ses frais de course.
Od annonça le départ pour l'Europe d'où va
peur je m y embarquai, et je vieos d'arriver
l'ancien comment.
Maintenant je remercie beaucoup les personnes
qui se sont intéressées moi pour m'aider sortir
des périls que je courais, et particulièrement M.
Douazoo, représentant de la France Mootevideo,
qoi fit ce qu'il put poor me faire partir, et M. le
représentant des Etats Unis poor m'avoir fait
offrir sa bienveillante hospitalité sur une frégate
de guerre de cette Dation.
Le 10-juin dernier seulement, j'appris les
grands malheurs qui ont frappé la France.
J ai fait plusieurs découvertes, mais la plus
importante pour le moment est une invpDtioa
pour neutraliser les projectiles lancés par des
a aimes feu.
Oo dira peut-être que ce n'est pas possible