MAISON
AVIS.
âa a a a s,
P. BOI'QUËlM'ANDROliE,
FABRICANT DE TOILES
BELLE
DE COMMERCE
CHANGEMENT DE DOMICILE.
A YPRES,
la rue de Lille. u° 10.
12$ AUraiB'A MAltSSït,
VILLE D'YPRES,
A VENDRE.
I" Lot.
Une belle et grande Maison servant au
commerce d'épiceries, située en la ville
d'Ypres, l'ouest de !a rue de Lille, où elle
est cotée N° 6, et proximité de la Grand'-
Place. Celte Maison, d'une construction
solide, entièrement sur caves, et ayant
vaste Magasin, grand Salon, Place man
ger, Cuisine, Buanderie et autres dépen
dances au rez-de-chaussée; 8 Chambres et
2 Cabinets aux étages; Cour et Remise avec
sortie dans la rue du Verger tient du sud
la propriété de M. Dieryck Vuylstekeet
celle de M. Bouquet-Vandromme et du
nord la maison du sieur Charles Didier,
ainsi qu'au lot suivant.
Habitée par Madamela veuve Beke Dehem.
L'acquéreur pourra entrer en jouissance
le 15 novembre prochain et reprendre le
commerce d'épiceries. Il obtiendra des
facilités pour le paiement.
Nota. Les amateurs pourront visiter
cette Maison, les Mardis et Jeudis, de 2 4
heures de relevée.
2°" Lot
Une petite Maison, située Ypres, l'est
de la rue du Verger, y cotée N° 22; tenant
de l'est et du sud aux dépendances de la
maison sous le 1" lot et du nord la pro
priété du sieur Loontjens.
Habitée, sans bail, par le sieur Turcry,
9 francs par mois.
Ces deux lots seront aussi présentés en
accumulation.
SEANCES.
Cette Vente aura lieu en la ville d'Ypres,
l'Hôtel des Pays Bas, rue d'Elverdinghe,
en deux séances, dont l'une pour la MiSE-
A-PRIX, le Jeudi 5 Octobre 1871 et l'autre
pour i'ADJUDICATION DÉFINITIVE, le
Jeudi 19 du même mois chaque fois 5
heures de relevéed'après les conditions
déposées en l'étude du Notaire VANDER-
MEERSCH, Ypres.
Il sera accordé des primes de mise prix.
ET COTONNETTES.
Lingerie, Bonneterie, Ganterie, Bubanncrie,
Nouveautés pour Robes, Molletons, Baies,
Fil Dentelles, Mercerie, Fournitures
pour tailleurs et lailleuses, Colons et
Laines tricoter. Spécialité de Lunettes,
A l'honneur d'informer le publicq'ue
donnant une extension ses affaires, a
transféré son bureau et ses magasins de la
rue au Beurre, n° 42,
Je saisis celte occasion pour porter la
connaissance du public que j'aurais pour
Chiver prochain un très grand assortiment
l'e Gants, Gilets de laine, Couvertures,
dbàles tartans, etc., etc.
Société Générale d'Exploitation de Chemins
de Fer.
Les tarifs mixtes et internationaux avec
les chemins de fer de l'Etat (ancien réseau
et réseau cédé) et avec les lignes de Bruges
Cand par Eecloo et d'Anvers Cand par
Saint-Nicolas, pour les transports de mar
chandises, finances, équipages, chevaux et
bestiaux, ont été dénoncés pour cesser
leurs effets dater du 1" octobre dernier.
En conséquence, les tarifs intérieurs de
la Société générale d'Exploitation actuelle
ment en vigueur sur les lignes de la Flandre
occidentale et du nord de Cand seront,
partir de la même date, appliqués sur les
parcours de la Société, toutes les expé
ditions échangées par les gares d'Ostende,
Bruges, Deynze, NVaereghem Anseghem,
Courlrai, Cand, Wondelghem et Lokeren-
disposées garantir la sienne. Il les a tromées.
Tonte la haute banque et lootes les grandes sociétés
financières se sont réunies pour coocoorir a celle
opération, a
Le 3 octobre, M. Tbiers se rendra b Fontai-
,ebleao,oùil restera jusqu'au i5. [Le Soir.)
Un de nos amis qui arrive de Brest doos ra
conte b l'insiaot une histoire qui ne sera pas lue
jaos intérêt.
Amoureui, le membre de la Commnoe, était b
Brest snr les pontons sous on faux nom, Piere Do- I
«ont. Bien n'avait été découvert b sa charge, et il
'tait assez doucement traité Malheureusement pour
.ai, le faux Pierre Domont n'eut pas confiance dans
Ja durée de son incognito et avaot-bier se jeta b
la mer pour gagner le rivage b la nage. Ses forces
le trahirent, et an milieu de la rade il dot appeler
son secoors nne embarcation qui se trouvait b
portée de la voix.
Rei êché, il fut reconduit sor ce ponton, où son
vrai nom fot enfin découvert. Il va prochainement
passer ea conseil de guerre.
Le piquant de l'histoire, c'est qu'one ordonnance
de noo-lieu alait être donnée eo favenr de Do
mont. (Liberté.)
Lundi 18 septembre, il y a eu une exécolion
militaire b Blidah (Afrique). Dedyo (Ernest Au
guste), soldat an 3* bataillon d'Afrique, avait été
condamné b mort, le so mai 1871, pour avoir tné
Médéah tin sons officier de son corps.
Voici, dit le Tell, les détails que nous avons pu
recueillir Dedyo s'attendait b une grâce etpar
suite, b être réintégré dans un régiment de ligne,
lorsqu'on sergent loi infligea dit-00 sinon injus
tement; du moins par trop légèrement, uoe puni
tion cette puoitioo ayant été cause de sa radiation
du tableau de grâce, Dedyn conçut le projet sinistre
de tuer celui qui le maintenait au bataillon d'A
frique.
Pour mettre b exécution son projet, il ent re
cours aux liqueurs alcooliques; il monta dans la
chambrée, s'empara de son fusil, chargea l'arme et
descendit daus la cour de la caserne. A ce moment,
an sergent se présente; il fait feu et il tue le senl
sous-officier qui étai' son protecteur.
Lorsque, dimanche soir, vers neuf heures le
vénérable curé l'abbé Csrrié, s'est piésenté dans la
cellule du condamné, Dedyn s'est levé et lui a dit
Monsieur le enté, je vois que le momeol est veou,
je saorai mourir eo soldat, je mérite d'autant plus
ma peine que j'ai tué un btave sous-officier.
Dedyn a écooté avec recueillement les exhorta
tions de M. le curé, il s'est confessé, et ce matin, b
quatre heures, il a reçu le viatique.
Soutenu par le bras et la parole évangélique du
co.é, Dedyn a marché d'un pas ferme depuis la
prison jusqu'au lieu de l'exécution.
Quaod l'adjudant de place loi a présenté le ban
deau, Dedyo lui a dit Mon lieotenant, je vous
remercie, je ne mérite pas cette faveur, j'ai été
coupable, je dois mourir en brave.
A six heures précises do matin, un feu de pelo
ton a éclaté et la justice des hommes a été satis
faite.
f.e curé de Blidach, agenonillé, récitait les der
nières prières pendant que le peloton d'exécution
faisait le défilé réglementaire.
M. Victor Hugo est allé dimanche demander
b M. Thiers la commutation de la peine de Roche-
fort. M. Tbiers a répondu que la commission des
g'âces seule pouvait l'accorder.
Les arrestations de commnoeox continuent
en assez grand nombre. La police est infatigable
dans ses recherches. Ainsi, ont été arrêtés ven
dredi un Indien du ooin de Had-Jeb; d'aucuns
prétendent qu'il a été tbug, qu'il était attaché b la
personne d'àssi comme officier d'état-major
un employé de l'Hôtel-de-Ville, Georges Maucel-
lier on a trouvé 3o,ooo fr. b son domicile, et il a
avoué avoir touché, poor sa part, une somme de
120,000 fr. un sergent-major de zouaves, ex-
garibaldien, Louis Maingaud, pris dans un cabaret
borgne, accusé d'avoir mutilé des cadavres de sol
dats de la ligne; uo Suédois nommé Heellerson,
"fficier qui aurait fait partie des cours martiales
présidées par Rossel une nommée Pélroline Ma-
resque, qu'on dit avoir été attachée b Assi; des
pétroleuses et des cantioières qu'on aurait surprises. I
b Bercy; enfin les deox frères Etienne et Pierre
Finlas, capitaines fédérés, dont l'an était attaché b
l'état-major.
ALLEMAGNE.
H a. bouc, 39 septembre.
Le conseil de samé de cette ville a déclaré que
le choléra, qui n'avait apparu ici que dans de pe
tites proportions, a disparu.
TERQGIE.
Bccharbst, a 3 septembre.
Le choléra sévissant en Turquie, one quaran
taine de dix jours a été ordonnée dans tous les
ports du Danube pour toos les bâtimeots venant de
Tarquie.
Cokstaktinople, 3o septembre.
70 personnes sont mortes du choléra hier; il y a
disette d'ean, par négligence des aotorités de pré
parer des réservoirs le printemps dernier.
L'eau est perdue actuellementles riches arro
sant leurs jardins avec de l'eau potable; uoe partie
de la population est forcée de boire de l'eao sau-
niâtre.
Le travail daos l'arsenal est suspendu b cause do
voisioage du quartier attaqué par l'épidémie.
On craint que l'épidémie n'augmente si de for
tes ploies ne surviennent.
PILULES HOLLOWAY. Aucune famille
ne doit être dépourvue de ces Pilules. Leur
efficacité, depuis longtemps éproovée poor guérir
l'indigestion, sttmnler les intestins, purifier le saog,
leor ont acqois dans le monde nne réputation ira-
pétissable. Quelle que soit la maladie, quelques
doses soulageront les principaux symptômes, et,
ensuite, régulariseront complètement toutes les
fonctions désorganisées, exciteront le foie torpide,
assimileront la nourrilare, amélioreront le sang et
comme conséquence, amèneront le cerveau et cha
que fonction b one saine vigueut, b leur activité
naturelle et b uoe complète régularité. Daos les
cas d'indigestion, d'affaiblissement de la vue, de
migraine de lassitude physique ou meotale, ces
restauratives Pilules agissent comme 00 charme.
Elles chassent les rhumatismes et la goutte et cor
rigent infailliblement les maladies des femmes.
sises en la
RUE DE LILLE»
RCE DE VERGER.
GROS ET DÉTAIL.