MAISON DE COMMERCE Le Times publie la lettre suivante, adres sée par Napoléon III sir John Burgoyne, qui vient de mourir en Angleterre WiLBEtMsaoEHBle 39 octobre 1870. Le choléra a perdu de son caractère terrible, si nous voulons en croire le Times dans lequel on lit Un habitant de la Floride, grand cher cheur et investigateur infatigable des se crets de la nature, a étudié fond le pro blème et il annonce que, comme la fièvre jaune, le choléra étant engendré et nourri par les animalcules qui flottent invisibles dans l'espace, un système d'agitation, d e- branlemenldel'air, desecoussesénergiques doit suffire pour rendre une atmosphère viciée d'insectes sa pureté primitive, et anéantir dans son germe toute épidémie provenant de cette cause. Comme preuve, M. J. Hardée, l'inven teur, propose de commencer l'expérience par Charleslowu, où la fièvre jaune fait précisément cette heure de grands rava ges cent victimes par jour et il affirme f'authenticitédesadécouverleen proposant sa propre existence comme enjeu. Il de mande que dix jours lui soient accordés en cette courte période, il engage son hon neur anéantir le fléau. Voici comment il compte procéder Il emploiera une seule tonne de pou dre pour la ville entière de Charlestown (Caroline du Sud, 50,000 habitants), et opé rera pendant dix nuits consécutives, com mençant neuf heures et brûlant 5 livres de poudre chaque explosion. Après dix jours ainsi employés, affirme M. J. Hardée aucune face verte de cholé rique ne se montrera dans la ville. Le Times du 5 octobre confirme un fait qui avait déjà été énoncé et que tous les organes de la publicité avaient révoqué en doute, tant il est mons'rueux. La lettre suivante, adressée l'éditeur du Times, semble ne laisser aucun doute cet égard Monsieur, je puis, par mon propre té moignage et les preuves qui me restent en main, confirmer l'exactitude du fait publié par votre journal il y a quelques jours, sous le titre de Femmes esclaves en Europe, et dont on cherche aujourd'hui nier la vérité. Passager, le 28 septembre dernier, bord d'un vapeur anglaisqui quittait Malte pour Constantinople, j'ai eu l'occa sion de voir sur ce bàlimmt six jeunes dames de grande beauté vëmnt de Tripoli et que l'on expédiait en qualités d'esclaves Slomboul. L'eunuque chjf suivi d'un nombreux personnelchargé de les con duire et de les faire arriver bon port m'avoua franchement que cts jeunes fem mes, vendues par lenrs pères, livrées et envoyées comme présent m pacha de la Corne d'Or étaient des esclives, et que le prix qu'elles avaient été payies sur la côte d'Afrique était de 1,500 liv. st. (37,500 fr.) ou 6.250 fr. chacune, etc. Élevé dans de certaine» croyances et ayant jusqu'alors vécu dans la foi que tout être humain touchant du pief le sol britan nique voyait l'instant même ses fers se briser celte révélation me fut pénible, et cette permission des autorités anglo mal taises de laisser ainsi embarquer et emme ner des jeunes filles mineures et reconnues esclaves m'a jeté dans une série de réflexions fâcheuses et me paraît devoir mériter les éclaircissements d'une enquête. Temple, 2 octobre. Un avocat, o BELLE VILLE D'YPRES A VENDRE. i" Lot. Une belle et grande Maison servant an commerce d'épiceries, située en la ville d'Ypres, l'ouest de la rue de Lille, et proximité de la Grand'Place d'une con struction solide, entièrement sur caves, et ayant vaste Magasin, grand Salon, Place manger, Cuisine, Buanderie et autres dépendances au rez-de-chaussée 8 Cham bres et 2 Cabinets aux étages; Cour et Re mise avec sortie dans la rue du Verger. HabitéeparMadamela veuveBeke Deliem. L'acquéreur pourra entrer en jouissance le 15 novembre prochain et reprendre le commerce d'épiceries. Il obtiendra des facilités pour le paiement. 2m' Lot. Une petite Maison, située Ypres, J'est de la rue du Verger, y cotée N° 22; tenant de l'est et du sud aux dépendances de la maison sous le I" lot. Habitée, sans bail, par le sieur Turcry. Les deux lots ensemble mis prix seulement 20,500 francs. ANGLETERRE. Mon cher sir John, je tiens de recevoir votre lettre, qui m'a fait le plus graodplaisir, d'abord parce qu'elle est one preuve touchante de votre sympathie poor moi, et ensuite parce qae votre nom me rappelle les temps heureux et glorieux où nos deux armées combattaient ensemble pour la même cause. Vous qui êtes le Moltke de l'Angle terre, vous aurez compris que tous nos désastres viennent de cette circonstance que les Prussiens out été plus tôt prêts que nous, et que, pour ainsi dire ils oous ont surpris eu flagraut délit de for mation. L'offensive m'étant devenue impossible, je me suis résolu ii la défensive; mais, empêché par des considérations politiques, la marcbe en arrière a été retardée, puis devenue impossible. Revenu b Chàlons, j'ai voulu conduire la dernière armée qui nous restait b Parismais Ib encore des considéra tions politiques nous ont forcés b faire la marcbe la plos imprudente et la moins stratégique qui a fioi par le désastre de Sedan. Voici en peu de mots ce qu'a été la malheureuse campagne de 1870. Je lenais b vous donner ces explications parce que je tiens b votre estime. En vous remerciant de votre bon souvenir, je vous renouvelle l'assuraqce de mes seotiments affectueux. Napoléon. Sir John BurgoyneJeld marshal. SUÈDE. Siockbolm, i5 octobre. Le ministre des Affaires étrangères, M. le comte de Wachtmeister, s eu h er dans 11 rue uoe attaque d'apoplexie. La mort a e'té instantanée. AMÉRIQUE. New-York, >3 octobre. a4o morts ont été retrouvés soos les ruines de Chicago. On craint que beaucoup d'aotres per sonnes n'aient péri. Les souscriptions s'élèvent déjb b trois millions de dollars. Le sinistre de Chicago. Le Times publie dans sa seconde édition, la dépêche suivante, datée de Philadelphie, mercredi, une heure du matin Le grand incendie de Chicago a commencé b prendre dans one élable, dans la nuit de dimanche. Un garçon avait pris avec lui une lampe pour traire uue vache. L'animal donna on coup de pied qui fit tomber la lampe. Le liquide eutlamme mil le reu a l'élable, et l'incendie ne tarda pas se propager dans d'effrayanies proportions. On esiioie b cinq cents le nombre des peison- nes qui oot péri dans les flammes. [.a perte causée par le désastre est évaluée b 3oo millions de dollars. Le feu est maintenant éteint daos la partie sud de la ville. Des rapports indirects venus de Saint- Louis portent que le feu continue ses ravages daus la partie nord. x Uoe foule de gens affamés menacent de faire émeute» La 1 ribune de Chicago peose pouvoir publier une petite feuille dès demain. MEXIQUE. D'après le Mensojerojournal qui se publie b Mexico, la fusion du parti Juarez a»ec celui de Lerdo serait en voie de s'accomplir. Les conditions sous lesquelles le fera la fusion seraient les sui vantes <1 i° Assurer la stabilité de deux on trois gou verneurs lerdistes afin qu'ils puissent exercer leur influence dans leurs États respectifs eu faveur de la réélection de Juarez; 2* Employer uoe somme considérable d'ar gent pour arriver rattacher la cause de Juarez beaucoup de gens qui lui sont opposés; 5° Entrer en négociations directes avec le parti lerdiste en lui faisant de belles offres et eo loi promettant eo même temps que, vienne le cas où Juarez serait élu de nouteau, celui-ci céderait la présidence b Lerdo, après l'avoir gardée pendant trois ou quatre mois, w Les nouvelles du 6 septembre annoncent que I élection de Juarez peut être considérée oomme assurée. 147 dépotés ont concouru b la séance préparatoire; Juarez a été élu président par la commission de vérification des poovoirs b one ma jorité de 1 1 voix. Ce résoltat a tellement exaspéré l'opposition qu'elle s'est retirée en masse de la salle des*séaoces. New-York, i5 octobre. On estime que les récents incendies dans le Wiscoosio et daos le Michigao ont détruit des propriétés évaluées b 100 millions de dollars et et que 1,000 personnes y ont péri. La barque Gromoctoo a fait naufrage, l'équi page, composé de 20 hommes, a péri, sauf un seul homme. PILULES ET ONGUENT HOLLOWAY. Aucune incertitude. - Le sang tcié, ou la fonc tion imparfaite de qnelqu'organe engendre la ma ladie; en dépurant l'un et eu rétablissant l'autre, elle partira et la boooe santé reviendra. En exer çant ce pouvoir correctif les Pilnles Holloway ont oot conquis leur réputation dans le monde entier, et la précision avec laquelle elles déracinent les maladies et rétablissent la santé, a été prouvée par des succès invariables, depuis trente ans. Uoe Pi lule ou deux prises au moment d'aller au lit, et quand la lassitude et l'abattement se feront ressen tir exciteront le foie b une active sécrétion et ra mèneront b une douce gaieté. Poor donner de l'appétit les Pilules Holloway sont sans rivales. Elles chassent immédiatement toute flatulence nausée ou malaise, qu'on ressent après le repas et qui sont,le plus souvent, de très désagréables symp tômes de dyspepsie. h xr sri: s ilITllO Btlut69SU SISES EN LA RUE DE LILLE. Nota. Les amateurs pourront visiter cette Maison, les Mardis et Jeudis, de 2 4 heures de relevée. RUE DU VERGER. L'ADJUDICATION DEFINITIVE aura lieu en la ville d'Ypres, \'llôtel des Pays Bas, rue d'Elverdinghe, le Jeudi 19 0ctobkf. 1871 5 heures de relevée, d'après les oonditions déposées en l'étude du Notaire; VAXDEBMEEBSCH, Ypres»

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Le Propagateur (1818-1871) | 1871 | | pagina 3